Le chef spirituel du Hezbollah a accusé lundi Israël d'être à l'origine d'un article dans le magazine allemand "Der Spiegel", impliquant le parti chiite libanais dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005.
Le Hezbollah avait déjà démenti toute implication samedi, qualifiant cet article de "fabrication". Lundi, au cours d'un meeting, le cheikh Hassan Nasrallah a estimé qu'il était "très, très dangereux", et partie d'un "complot américano-israélien" visant à semer la discorde entre chiites et sunnites au Liban, et plus largement entre les pays arabes et l'Iran perse.
L'article de l'hebdomadaire allemande cite des sources proches du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête internationale notamment sur cet assassinat, selon lesquelles il aurait été perpétré par le Hezbollah, et non par les services syriens.
Le milliardaire sunnite avait trouvé la mort le 14 février 2005 dans un sanglant attentat à Beyrouth, avec 22 autres personnes. Damas, montré du doigt, a démenti toute implication, mais la crise déclenchée par l'attentat contre Hariri a débouché sur son retrait militaire du Liban, après trois décennies de domination.
Cet article est publié alors que la tension monte au Pays du Cèdre, à l'approche des législatives du 7 juin, qui pourraient déboucher sur une défaite de l'actuel gouvernement anti-syrien au profit d'une coalition rassemblée autour du Hezbollah.
Cheikh Nasrallah s'exprimait devant des milliers de ses partisans rassemblés dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth à l'occasion du neuvième anniversaire du retrait israélien unilatéral du Sud-Liban.
"Ce que le 'Spiegel' a rapporté et les commentaires à son sujet reviennent à une accusation israélienne contre le Hezbollah qui aurait commis l'assassinat de Hariri", a-t-il déclaré.
Le président libanais Michel Suleiman a quant à lui qualifié lundi l'article du "Spiegel" de "suspect", et estimé qu'il portait préjudice au travail du TSL, qui a entamé ses travaux en mars.
source : AP
Le Hezbollah avait déjà démenti toute implication samedi, qualifiant cet article de "fabrication". Lundi, au cours d'un meeting, le cheikh Hassan Nasrallah a estimé qu'il était "très, très dangereux", et partie d'un "complot américano-israélien" visant à semer la discorde entre chiites et sunnites au Liban, et plus largement entre les pays arabes et l'Iran perse.
L'article de l'hebdomadaire allemande cite des sources proches du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête internationale notamment sur cet assassinat, selon lesquelles il aurait été perpétré par le Hezbollah, et non par les services syriens.
Le milliardaire sunnite avait trouvé la mort le 14 février 2005 dans un sanglant attentat à Beyrouth, avec 22 autres personnes. Damas, montré du doigt, a démenti toute implication, mais la crise déclenchée par l'attentat contre Hariri a débouché sur son retrait militaire du Liban, après trois décennies de domination.
Cet article est publié alors que la tension monte au Pays du Cèdre, à l'approche des législatives du 7 juin, qui pourraient déboucher sur une défaite de l'actuel gouvernement anti-syrien au profit d'une coalition rassemblée autour du Hezbollah.
Cheikh Nasrallah s'exprimait devant des milliers de ses partisans rassemblés dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth à l'occasion du neuvième anniversaire du retrait israélien unilatéral du Sud-Liban.
"Ce que le 'Spiegel' a rapporté et les commentaires à son sujet reviennent à une accusation israélienne contre le Hezbollah qui aurait commis l'assassinat de Hariri", a-t-il déclaré.
Le président libanais Michel Suleiman a quant à lui qualifié lundi l'article du "Spiegel" de "suspect", et estimé qu'il portait préjudice au travail du TSL, qui a entamé ses travaux en mars.
source : AP
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