Le Sahara et le dindon
Malgré les violations continues des Droits de l'Homme par le Maroc, la position américaine concernant l’"affaire" du Sahara Occidental est plutôt favorable à ce pays. L’Algérie est le dindon de la farce. Jugez en vous mêmes. Le Maroc a financé et supporté son effort de guerre au Sahara Occidental avec l’exploitation intensive des ressources humaines, minières et halieutiques de ce pays occupé et annexé.
Le cessez le feu unilatéral déclaré, il y a plus de quinze ans par le F.Polisario a été une aubaine pour lui permettre de construire le mur afin de s’accaparer définitivement le Sahara Occidental utile, grâce à l’aide d’Israël, de l’Arabie Séoudite, des Etats Unis d’Amérique, de la France et de l’Espagne notamment, ses alliés fidèles. Les réfugiés sahraouis sont confinés à Tindouf et ses environs et deviennent ainsi le problème de l’Algérie comme les camps palestiniens étaient devenus le problème du Liban et de la Jordanie. Il a fallu que les forces armées de ces deux pays arabes mènent une guerre acharnée contre eux pour les en déloger car ils constituaient un véritable Etat dans l’Etat. Notre pays, à cause de la courte vue de ses "responsables" incompétents va être confronté à ce problème car un peuple qui ne lutte pas, qui ne résiste pas à l’intérieur de son territoire, même occupé, a très peu de chances d’obtenir son indépendance, bien au contraire il s’en éloigne considérablement. "L’occupant français ne doit nulle part, en Algérie, se sentir chez lui" disait l’Emir Abdel Kader Ibn Mahiedine. Les luttes et résistances successives menées par des héros issus de toutes les régions d’Algérie lui avaient donné raison puisque 132 ans après son invasion barbare de la Régence d’Alger, la France coloniale avait quitté notre pays défaite et humiliée malgré les tentatives répétées de génocide commises contre le peuple algérien, dont la lutte de libération nationale exemplaire était admirée par la majorité des pays du monde.
La seule solution serait donc une reprise des hostilités entre le Front Polisario et le Maroc, qui engendrera certainement une guerre entre le Maroc et l’Algérie, qui sera, pour les deux peuples et pays voisins, aussi dévastatrice que les conflits armés qui ont opposé l’Inde et le Pakistan, à cause du Cachemire, et ne réglera pas pour autant l’insoluble problème sahraoui, qui doit être avant tout celui des Sahraouis eux-mêmes et non pas celui de leurs voisins concernés ou interessés. Dans cette "affaire", les dirigeants mauritaniens ont été plus intelligents que leurs homologues algériens qui ont empêtré le pays dans un bourbier à nul autre pareil.
Nos dirigeants autoproclamés doivent avoir la clairvoyance d’envisager sereinement une autre option, comme le retour, le plus tôt possible, des réfugiés sahraouis chez eux pour y mener leur lutte de libération nationale sinon il nous sera vraiment difficile, dans quelques décennies, de les déraciner de "leur" Tindouf. L’anecdote, que tout le peuple algérien connait, selon laquelle, interrogés par un journaliste espagnol sur ce que les Sahraouis feraient en direction de l’Algérie, qui les a beaucoup aidés, lorsque le Sahara Occidental recouvrirait son indépendance, des jeunes Sahraouis avaient répondu : "nous ferons don à l’Algérie de Tindouf", devrait être méditée sérieusement. Les dirigeants algériens, qui ont une vision déformée de la réalité socio-politique du pays, gagneraient beaucoup à respecter la volonté du peuple algérien, dont la grandeur d’âme et la hauteur d’esprit ont été prouvées, à maintes reprises, tout au long de son histoire plurimillénaire et non pas s’acharner à lui imposer leurs choix tordus, essentiellement centrés sur leur ego et leur nombril. Ainsi, l’Angleterre occupe Gibraltar, qui faisait partie de l’Espagne, cette dernière occupe Ceuta et Melilla, qui appartenaient au Maroc, ce dernier occupe le Sahara Occidental, qui appartient aux Sahraouis, une grande partie de ces derniers occupent Tindouf qui appartient à l’Algérie et cette dernière, dont la majorité des dirigeants occupent indûment leurs postes, est le Dindon, de cette farce tragique, à quatre temps.
M. Benmoussa
Malgré les violations continues des Droits de l'Homme par le Maroc, la position américaine concernant l’"affaire" du Sahara Occidental est plutôt favorable à ce pays. L’Algérie est le dindon de la farce. Jugez en vous mêmes. Le Maroc a financé et supporté son effort de guerre au Sahara Occidental avec l’exploitation intensive des ressources humaines, minières et halieutiques de ce pays occupé et annexé.
Le cessez le feu unilatéral déclaré, il y a plus de quinze ans par le F.Polisario a été une aubaine pour lui permettre de construire le mur afin de s’accaparer définitivement le Sahara Occidental utile, grâce à l’aide d’Israël, de l’Arabie Séoudite, des Etats Unis d’Amérique, de la France et de l’Espagne notamment, ses alliés fidèles. Les réfugiés sahraouis sont confinés à Tindouf et ses environs et deviennent ainsi le problème de l’Algérie comme les camps palestiniens étaient devenus le problème du Liban et de la Jordanie. Il a fallu que les forces armées de ces deux pays arabes mènent une guerre acharnée contre eux pour les en déloger car ils constituaient un véritable Etat dans l’Etat. Notre pays, à cause de la courte vue de ses "responsables" incompétents va être confronté à ce problème car un peuple qui ne lutte pas, qui ne résiste pas à l’intérieur de son territoire, même occupé, a très peu de chances d’obtenir son indépendance, bien au contraire il s’en éloigne considérablement. "L’occupant français ne doit nulle part, en Algérie, se sentir chez lui" disait l’Emir Abdel Kader Ibn Mahiedine. Les luttes et résistances successives menées par des héros issus de toutes les régions d’Algérie lui avaient donné raison puisque 132 ans après son invasion barbare de la Régence d’Alger, la France coloniale avait quitté notre pays défaite et humiliée malgré les tentatives répétées de génocide commises contre le peuple algérien, dont la lutte de libération nationale exemplaire était admirée par la majorité des pays du monde.
La seule solution serait donc une reprise des hostilités entre le Front Polisario et le Maroc, qui engendrera certainement une guerre entre le Maroc et l’Algérie, qui sera, pour les deux peuples et pays voisins, aussi dévastatrice que les conflits armés qui ont opposé l’Inde et le Pakistan, à cause du Cachemire, et ne réglera pas pour autant l’insoluble problème sahraoui, qui doit être avant tout celui des Sahraouis eux-mêmes et non pas celui de leurs voisins concernés ou interessés. Dans cette "affaire", les dirigeants mauritaniens ont été plus intelligents que leurs homologues algériens qui ont empêtré le pays dans un bourbier à nul autre pareil.
Nos dirigeants autoproclamés doivent avoir la clairvoyance d’envisager sereinement une autre option, comme le retour, le plus tôt possible, des réfugiés sahraouis chez eux pour y mener leur lutte de libération nationale sinon il nous sera vraiment difficile, dans quelques décennies, de les déraciner de "leur" Tindouf. L’anecdote, que tout le peuple algérien connait, selon laquelle, interrogés par un journaliste espagnol sur ce que les Sahraouis feraient en direction de l’Algérie, qui les a beaucoup aidés, lorsque le Sahara Occidental recouvrirait son indépendance, des jeunes Sahraouis avaient répondu : "nous ferons don à l’Algérie de Tindouf", devrait être méditée sérieusement. Les dirigeants algériens, qui ont une vision déformée de la réalité socio-politique du pays, gagneraient beaucoup à respecter la volonté du peuple algérien, dont la grandeur d’âme et la hauteur d’esprit ont été prouvées, à maintes reprises, tout au long de son histoire plurimillénaire et non pas s’acharner à lui imposer leurs choix tordus, essentiellement centrés sur leur ego et leur nombril. Ainsi, l’Angleterre occupe Gibraltar, qui faisait partie de l’Espagne, cette dernière occupe Ceuta et Melilla, qui appartenaient au Maroc, ce dernier occupe le Sahara Occidental, qui appartient aux Sahraouis, une grande partie de ces derniers occupent Tindouf qui appartient à l’Algérie et cette dernière, dont la majorité des dirigeants occupent indûment leurs postes, est le Dindon, de cette farce tragique, à quatre temps.
M. Benmoussa
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