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20 fermes aquacoles entrent en production

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  • 20 fermes aquacoles entrent en production

    Le développement de l’aquaculture dans le pays fait partie des défis relevés par le gouvernement Ouyahia, et les résultats encourageants des projets déjà entrepris laissent présager des performances notables pour les prochaines années.

    Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smail Mimoune, a indiqué hier qu'une vingtaine de fermes destinées au développement de l'activité aquacole sont entrées en production. Ces fermes aquacoles constituent une alternative pour l’amélioration des ressources halieutiques dans le pays et font partie des grands axes de la stratégie du secteur.

    Réaffirmant la détermination de l'Etat à développer une industrie aquacole pour assurer l'approvisionnement du marché national en produits de pêche, M. Mimoune a estimé, en margé des travaux du Conseil de la Nation, que l'élevage du poisson est «la meilleure alternative» pour améliorer le stock «pêchable» des sources marines évalué à 220.000 tonnes/an.

    Le ministre a précisé, dans ce contexte, que deux fermes spécialisée dans l'élevage de poisson en mer à Ain Tagourait (Tipaza) et Ain Taya (Alger), sont déjà entrées en production. Pour ce qui est de l'élevage du loup de mer et de la daurade en cage flottante en mer, une ferme à Azzefoun (Tizi-Ouzou) a déjà mis son produit sur le marché.

    Les complexes d'élevage de crevette d'eau douce d’Ouargla, de Ghardaïa et de Saida sont aussi entrés en production, a affirmé le ministre, annonçant la mise en service prochaine de la ferme d’Ain Temouchent.

    Il a, en outre, indiqué que son ministère a réalisé deux écloseries à Sétif et à Sidi Bel Abbés, spécialisées dans la production d'alevins de poissons d'eau douce pour prendre en charge l'approvisionnement en alevins, des fermes piscicoles et aquacoles. «Ces écloseries seront réceptionnées en juillet prochain», a-t-il précisé.

    Le ministre a rappelé, par ailleurs, que l'organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a donné des orientations pour qu'à l'avenir le produit provenant de l'aquaculture doit représenter 50% des produits mis sur le marché afin de préserver les ressources halieutiques.

    Pour rappel, le plan d’action du gouvernent a réservé, pour le secteur de la pêche, un certain nombre d’opérations. Le Premier ministre a parlé récemment du développement des capacités halieutiques à travers notamment l’extension du réseau des ports et la multiplication des abris de pêche, la réalisation de halles aux poissons, la poursuite de l’incitation à l’investissement productif pour la modernisation et le renforcement de la flotte, et des activités de soutien, de conditionnement sous froid et de valorisation des produits halieutiques, l’élargissement du parc des fermes d’aquaculture, ainsi que la poursuite de la formation aux métiers de la pêche, et le développement de la recherche liée à ce secteur.

    Le Financier
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