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Bonjour, 2010, c'est dans 5 ans, le doublement du pouvoir d'achat est-il realisable ?
Une chose est sure, les fortunes ainsi que le nombre de milliardaires augmenteront ou doubleront.
Invité hier soir au Club Excellence Management, Abdelhamid Temmar a estimé qu’une croissance de 5% et un taux d’inflation de 2% plaident en faveur d’une économie favorable au volet social. Le ministre reproche toutefois aux investisseurs privés leur «manque d'initiatives, de créativité et la faiblesse de leur productivité».
Le pouvoir d’achat des Algériens, actuellement en nette érosion, pourrait bien être doublé à l’horizon 2010 «pour peu que les entreprises jouent le jeu en exploitant toutes les possibilités offertes par le gouvernement». Abdelhamid Temmar, ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, s’est voulu serein et optimiste, hier soir, en invité du Club Excellence Management à l’hôtel El-Aurassi. Une croissance de 5% sur quatre ans consécutifs (2000-2004) et un taux d’inflation de 2% plaident, selon le ministre, en cette faveur. «Cet objectif est à notre portée», rassure-t-il, en louant les mérites du gouvernement qui vient de «prendre une série de mesures pour développer davantage l'économie». L’installation prochaine d'un commissariat à la planification, la mise en place imminente d'une agence chargée de la politique industrielle et enfin la création d'un marché financier de capitaux en sont les nouveautés.
Dans le même temps, Temmar a dressé, devant une trentaine d’opérateurs, un réquisitoire contre les chefs d’entreprises privées. Il leur reproche non seulement leur «manque d'initiatives, de créativité et la faiblesse de leur productivité», mais aussi «leur peu d'enthousiasme à acheter de grandes entreprises». Ces investisseurs, lorsqu’ils mettent la main à la poche, se confinent, selon le ministre, le plus souvent dans l’achat de petites entreprises familiales, «peu créatrices d'emplois».
Pour se défendre et exprimant leurs préoccupations, les investisseurs soulignent le problème de l’accès au foncier industriel comme «un frein à l’investissement». Ils ont, également exposé l’accroc lié «aux autorisations d’exercer».
A ce propos, un industriel a posé au ministre son problème lié à la délivrance d'une autorisation d'exercer alors que «les équipements d'une chaîne complète de production se trouvent sous emballage à Alger depuis mai 2005». Comme lui, d’autres intervenants ont évoqué une multitude de «blocages». A l’unisson, ils s’accordaient à dire que «le gouvernement limite les entreprises privées à un certain niveau». Revenant à la charge, Temmar dira que «le gouvernement n'est plus sur la défensive» en jetant la balle au privé. Il expliquera par la suite qu’«en réalisant de bonnes affaires, seules ou en partenariat, les entreprises créent de la richesse et c'est tant mieux pour l'économie nationale». Le ministre conclura en mettant l’accent sur la disponibilité du gouvernement «à aplanir l'ensemble des difficultés qui entravent les entreprises et les investisseurs».
http://www.infosoir.com/edit.php?id=40025
Une chose est sure, les fortunes ainsi que le nombre de milliardaires augmenteront ou doubleront.
Invité hier soir au Club Excellence Management, Abdelhamid Temmar a estimé qu’une croissance de 5% et un taux d’inflation de 2% plaident en faveur d’une économie favorable au volet social. Le ministre reproche toutefois aux investisseurs privés leur «manque d'initiatives, de créativité et la faiblesse de leur productivité».
Le pouvoir d’achat des Algériens, actuellement en nette érosion, pourrait bien être doublé à l’horizon 2010 «pour peu que les entreprises jouent le jeu en exploitant toutes les possibilités offertes par le gouvernement». Abdelhamid Temmar, ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, s’est voulu serein et optimiste, hier soir, en invité du Club Excellence Management à l’hôtel El-Aurassi. Une croissance de 5% sur quatre ans consécutifs (2000-2004) et un taux d’inflation de 2% plaident, selon le ministre, en cette faveur. «Cet objectif est à notre portée», rassure-t-il, en louant les mérites du gouvernement qui vient de «prendre une série de mesures pour développer davantage l'économie». L’installation prochaine d'un commissariat à la planification, la mise en place imminente d'une agence chargée de la politique industrielle et enfin la création d'un marché financier de capitaux en sont les nouveautés.
Dans le même temps, Temmar a dressé, devant une trentaine d’opérateurs, un réquisitoire contre les chefs d’entreprises privées. Il leur reproche non seulement leur «manque d'initiatives, de créativité et la faiblesse de leur productivité», mais aussi «leur peu d'enthousiasme à acheter de grandes entreprises». Ces investisseurs, lorsqu’ils mettent la main à la poche, se confinent, selon le ministre, le plus souvent dans l’achat de petites entreprises familiales, «peu créatrices d'emplois».
Pour se défendre et exprimant leurs préoccupations, les investisseurs soulignent le problème de l’accès au foncier industriel comme «un frein à l’investissement». Ils ont, également exposé l’accroc lié «aux autorisations d’exercer».
A ce propos, un industriel a posé au ministre son problème lié à la délivrance d'une autorisation d'exercer alors que «les équipements d'une chaîne complète de production se trouvent sous emballage à Alger depuis mai 2005». Comme lui, d’autres intervenants ont évoqué une multitude de «blocages». A l’unisson, ils s’accordaient à dire que «le gouvernement limite les entreprises privées à un certain niveau». Revenant à la charge, Temmar dira que «le gouvernement n'est plus sur la défensive» en jetant la balle au privé. Il expliquera par la suite qu’«en réalisant de bonnes affaires, seules ou en partenariat, les entreprises créent de la richesse et c'est tant mieux pour l'économie nationale». Le ministre conclura en mettant l’accent sur la disponibilité du gouvernement «à aplanir l'ensemble des difficultés qui entravent les entreprises et les investisseurs».
http://www.infosoir.com/edit.php?id=40025
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