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Pétrole: l'Opep veut jouer la prudence et maintenir ses quotas de production

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    Pétrole: l'Opep veut jouer la prudence et maintenir ses quotas de production

    VIENNE - L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) semblait mercredi vouloir jouer la prudence et maintenir ses quotas de production à la veille d'une réunion à Vienne car même si ses membres jugent le marché sur-approvisionné, elle ne souhaite pas entraver la reprise économique.
    Le chef de file du cartel, le ministre saoudien du pétrole Ali al-Nouaïmi, a relevé mercredi quelques signes positifs sur le marché pétrolier, fortement ébranlé depuis des mois, sans pour autant vouloir que l'Opep, qui fournit 40% de l'or noir mondial, prenne de décision concrète dans l'immédiat.
    M. al-Nouaïmi, dont le pays est le premier pays producteur mondial de brut, a reconnu que la récente remontée des prix du baril autour des 60 dollars était "un signe d'optimisme" pour la reprise économique mondiale.
    Mercredi, les prix évoluaient en hausse à Londres comme à New York, au-dessus des 62 dollars, touchant même des niveaux pas atteints depuis novembre, dans un marché optimiste sur une reprise de la demande dans les mois à venir.
    "Le marché est actuellement déséquilibré mais il commence à s'équilibrer", a diagnostiqué le ministre saoudien, rejetant toutefois l'hypothèse d'une hausse de production, encore loin des préoccupations actuelles du cartel.
    Pragmatique, l'Opep, qui souhaite un baril à 75 dollars pour que les producteurs puissent investir dans l'exploration et la production, ne veut pour l'heure se montrer trop impatiente au risque de saboter une remontée des indicateurs économiques.
    Le ministre saoudien avait d'emblée laissé entendre mardi à son arrivée dans la capitale autrichienne que l'Opep devrait opter pour le statu-quo. "Nous allons continuer sur notre lignée", avait-t-il déclaré.
    Et même si le ministre des Ressources pétrolières du Nigeria, Rilwanu Lukman, a estimé que "les prix pourraient être meilleurs", la posture du chef de file du cartel semble faire consensus.
    "Les prix se stabilisent et même augmentent, pourquoi changer ?", a interrogé le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, estimant qu'il y avait un consensus au sein du cartel en ce sens.
    Le ministre iranien du pétrole Gholam Hossein Nozari a aussi indiqué qu'il s'attendait à ce que l'Opep ne change pas son niveau de production jeudi.
    "Une réduction de l'offre de l'Opep est de moins en moins probable", ont comme en écho relevé des analystes de JBC Energy, qui avaient auparavant anticipé une baisse des quotas.
    Depuis septembre dernier, l'Opep a décidé de retirer du marché 4,2 millions de barils par jour (mbj) pour enrayer la dégringolade des prix du brut qui étaient tombés jusqu'à 32,40 dollars à l'automne, fixant son plafond de production à 24,84 mbj. Il s'agit de son niveau le plus bas depuis 2003.
    Interrogé mardi sur la croissance des volumes de stocks de pétrole, en particulier dans les pays industrialisés, M. al-Nouaïmi s'est cependant dit "constamment préoccupé" par des stocks trop élevés.
    Les pays de l'OCDE notamment ont des stocks pour 62 jours. "Nous préférerions que ce soit 53 jours", a déclaré le ministre.
    Le ministre émirati de l'Energie, Mohammad Ben Zaïen Al-Hameli, a de même estimé mercredi que le marché "est certainement sur-approvisionné" mais qu'avant de prendre toute décision, l'Opep devra "regarder les chiffres", se référant aux efforts de chaque membres pour respecter les quotas.
    Parmi les tenants d'une ligne plus dure au sein du cartel, le ministre vénézuélien du pétrole, Rafael Ramirez, a jugé que le marché souffrait d'un excès d'un mbj mais que cette situation s'améliorerait si l'Opep était fidèle à ses engagements. Le ministre algérien a reconnu que les efforts du cartel s'étaient relâchés depuis mars.
    (©AFP / 27 mai 2009 20h04)

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  • #2
    Un boom pétrolier fait trembler l’Occident

    Le risque d’un boom pétrolier survenant aussitôt l’économie mondiale mise sur rails est éminent et fait trembler l’Occident. Les prolégomènes d’un boom sont en gestation, évoque-t-on. Les réunions et les lobbyings se succèdent alors que le baril de brut poursuit une dynamique haussière qui l'a conduit au-delà des 60 dollars, à son niveau le plus haut en six mois.

    En effet, les dernières sorties médiatiques des grands pays consommateurs du pétrole pour stabiliser le marché du pétrole annoncent que le prix du pétrole va augmenter et substantiellement. Ces grands consommateurs de pétrole ont moult fois exhorté les pays producteurs à s'assurer de la stabilité des prix, faute de quoi le fragile redressement de l'économie mondiale sera mis en péril. Cependant, le marché pétrolier, englué dans la crise financière mondiale, ne cesse de fausser tous les pronostics. C’est dans ce sens que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) organise, aujourd’hui, une réunion à Vienne pour tenter de trouver une stratégie afin de stabiliser le marché… que tous les protagonistes qualifient d'incertain. Avant-hier, le président français Nicolas Sarkozy, a souhaité que les prix du pétrole se stabilisent. Il dira à Abou Dhabi: «il nous faut travailler ensemble pour lutter contre la volatilité des prix du pétrole. La volatilité des prix du pétrole ne fait l'affaire de personne». «Pourquoi ne pas se mettre d'accord, entre pays producteurs et consommateurs, sur une orientation de prix générale à donner au marché, je dirais même une fourchette de prix qui assurerait la pérennité des investissements (des pays producteurs) mais n'accablerait pas les économies consommatrices», a-t-il poursuivi. Le France devrait faire des propositions dans ce sens lors du prochain sommet du G8 qui se tiendra en juillet, en Italie, relève-t-on par ailleurs.

    Quant au secrétaire américain à l'Energie, Steven Chu, il a prévenu, lors d’une conférence de presse, que «si les prix du pétrole augmentent considérablement, ce sera un facteur de ralentissement du redressement de l'économie». Lors de la réunion des ministres de l'Energie du Groupe des huit de dimanche dernier, à Rome, les mêmes recommandations ont été retenues.

    Un prix de 70 dollars ne nuira pas à l’économie mondiale

    L’Algérie ne fait pas dans la demie mesure et exhorte les pays de l’Opep à maintenir le prix du baril autour de 70 dollars. A cet effet, le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a estimé que le baril pourrait s'échanger à 70 dollars d'ici la fin 2010 si le redressement économique se poursuivait, en se référant aux indices favorables actuels du redressement de l’économie mondiale. Le ministre algérien a, néanmoins, mis en garde contre la spéculation qui aurait, selon lui, provoqué la flambée récente des prix, au même titre que la faiblesse du dollar américain. Quant au ministre saoudien du Pétrole, Ali al Naima, il avait jugé, samedi dernier, que le baril finirait par atteindre 75 dollars, un prix que les producteurs disent nécessaire à la relance de l'investissement sur le long terme. Un prix du pétrole bas aide dans des périodes de crise économique mais décourage l'investissement et ne garantit pas un avenir stable. «Il est nécessaire d'avoir un prix équitable et non volatil qui puisse garantir à la fois la croissance économique mondiale et la possibilité d'investir», a-t-il ajouté. Face à ces appels multiples à la stabilité du marché, plusieurs membres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont l'Algérie et l'Equateur, ont déclaré qu'une nouvelle réduction des quotas du groupe était peu probable. Le prix du baril à 70 dollars ne nuira nullement à l’économie mondiale, évoque-t-on.

    Le Financier

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    • #3
      Trois questions à l'expert pétrolier Chitour Chams Eddine

      L'expert pétrolier, le Dr Chams Eddine Chitour a répondu à trois questions de l'APS sur le marché pétrolier à la veille de la réunion de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

      Comment se présente la situation mondiale du marché pétrolier, à la veille de la réunion de l'Opep?

      Dr Chitour : Globalement, l'Opep respecte ses quotas décidés à Oran en décembre dernier avec une production de 84 mbj à l'exception de près de 700.000 mbj qui ne sont pas respectés. Il se trouve que les pays hors-Opep sont en train de compenser les baisses de l'Organisation annulant partiellement ces restrictions. En tout état de cause, les cours se sont raffermis depuis janvier 2009, suite à la décision de l'Opep prise Oran. Le prix du pétrole va augmenter dans tous les cas de figure du fait que la crise ne va pas durer, les pays industrialisés ont besoin d'énergie et enfin, on va vers le «pic oil» qui est le sommet de la production maximale au delà duquel la production mondiale commence à décliner.

      Qu'est il attendu de cette réunion et quel sera son impact sur le marché?

      L'Opep d'aujourd'hui n'est plus l'Opep des années 70 qui se distinguait par une cohérence à toute épreuve notamment au niveau des pays arabes. Aujourd'hui, la donne a changé. L'Arabie saoudite fait partie du G20 et est considérée comme pays émergeant. En tant que tel, elle doit assumer d'autres responsabilités. A Vienne, les pays membres de l'Opep vont certainement reconduire les quotas qui satisfont le monde industrialisé, sauf que ça ne peut pas continuer comme ça, avec un baril à 60 dollars, les pays producteurs ne pourront pas investir. Si l'Opep veut stabiliser le marché, elle doit défendre un prix minimum de 75 à 80 dollars qui permet de moderniser l'outil de production. C'est à 80 dollars qu'on pourra déclencher le mécanisme.

      Comment voyez-vous le marché pétrolier à moyen et long termes ?

      Il y a un paramètre très important dans lequel l'Opep est totalement absente: les changements climatiques. Nul part on entend l'Opep dire il faut commencer à réduire la consommation des énergies fossiles, responsables de l'effet de serre. Ainsi, l'Opep est diabolisée par l'occident car elle vend des énergies polluantes au plus haut prix. La solution à long terme consiste à encourager les énergies renouvelables notamment le solaire, qui présente un intérêt particulier en Algérie. Pour cela, il faut cependant que les prix du pétrole soient assez relevés pour supporter les investissements nécessaires et coûteux. L’Algérie devrait asseoir une stratégie dans ce domaine et préparer la relève par les la promotion des énergies renouvelables. Au lieu de chercher à connaître le prix du baril demain, pourquoi ne pas penser d'ores et déjà à assurer la relève de l'après pétrole.

      Le Financier

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      • #4
        Consensus pour un maintien des quotas, selon Khelil

        Le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, a estimé mercredi qu'il y avait un consensus au sein des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour ne pas changer les quotas de production lors de leur réunion extraordinaire jeudi à Vienne.

        Interrogé par les journalistes à son arrivée dans la capitale autrichienne sur un consensus au sein du cartel pour maintenir leur plafond de production à leur niveau actuel, M. Khelil a répondu "oui je le pense". "Pas de changement, je l'ai répété plusieurs fois", a-t-il déclaré. "Les prix se stabilisent et même augmentent, pourquoi changer ?", a-t-il ajouté. Le quota de production actuel est fixé à 24,84 mbj.

        Le ministre algérien avait indiqué dimanche en marge de la réunion des ministres de l'Energie du G8 que l'Opep a "intérêt à ce que l'économie mondiale reprenne et je pense que maintenir le statu quo va aller dans ce sens". En réponse à une question sur le respect des quotas par les pays membres, il a admis que les efforts s'étaient relâchés depuis mars. Chakib Khelil a par ailleurs de nouveau répété s'attendre à un prix du baril autour de 60-65 dollars vers la fin de l'année.

        AFP

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