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L’Algérie opte pour le montage de véhicules

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  • L’Algérie opte pour le montage de véhicules

    L’Algérie opte pour le montage de véhicules
    28 Mai 2009 -


    Les discussions avec les Iraniens sur ce partenariat ont «bien avancé», alors que les Français restent quelque peu timides.
    Les autorités algériennes ont finalement choisi l’option du montage de véhicules. Après avoir longtemps hésité entre l’option de la fabrication et le montage, le gouvernement a donc préféré pencher pour la seconde option, selon le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, qui s’exprimait avant-hier, à l’occasion d’une réunion avec une délégation sud-coréenne en visite de travail en Algérie: «L’Algérie passera bientôt au montage (de véhicules) dans le cadre de l’industrie mécanique» a-t-il notamment affirmé, mettant fin ainsi à une longue parenthèse. Selon le ministre, l’Algérie veut désormais aller «au-delà du montage pour créer une véritable industrie automobile».

    Cette nouvelle disposition «ouvrira la voie à d’autres actions dans le cadre de l’industrie automobile» a-t-il notamment indiqué. Même s’il n’a pas dévoilé les autres actions à entreprendre dans ce secteur, l’Algérie recherche le transfert du savoir-faire sud-coréen dans le domaine de la mécanique notamment. Pour le secteur de l’automobile, le ministre veut instaurer une chaîne de sous-traitants afin de répondre aux futurs besoins des constructeurs automobiles qui seront retenus pour la fabrication des voitures en Algérie.

    Plusieurs partenaires sont intéressés par le développement de ce projet, selon une source du ministère qui a tenu aussi à préciser que «le gouvernement se penche sur les différentes possibilités. C’est un choix stratégique qui engage sur plusieurs années en termes de modèles de voitures et de partenaires». Selon cette source, les discussions avec les Iraniens sur ce partenariat ont «bien avancé», alors que les Français, qui étaient timides au début, ont adopté une autre démarche «montrant leur intérêt pour ce projet».

    Le choix d’un partenaire pour la fabrication d’une voiture reste complexe car c’est un créneau qui doit être adossé à une industrie locale, à savoir la naissance d’une petite industrie d’équipementiers. L’implantation par exemple du groupe Renault en Algérie serait une très bonne chose pour l’industrie automobile algérienne qui cherche à attirer les poids lourds de cette filière. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en mettant fin à l’aventure chinoise serait bien inspiré de faire le nécessaire pour ramener ce groupe et lui faciliter la tâche.

    Le marché algérien est le deuxième plus grand marché africain après l’Afrique du Sud en termes de ventes de véhicules. Faudrait-il voir un lien direct entre la surprenante décision de Renault de geler son projet initialement prévu au Maroc et les récents propos tenus par le ministre qui affirmait récemment que l’Algérie «mène sur ce dossier des négociations avec des opérateurs chinois, iraniens et le constructeur français Renault»? Abdelhamid Temmar a même laissé entendre que la «décision du gel» des projets de montage de véhicules en Algérie et particulièrement chinois ou iranien a été prise pour réorganiser ce segment avec pour objectif un «coût du véhicule produit localement inférieur à celui importé».
    Y a-t-il des chances de voir le projet Renault, initialement prévu au Maroc, transféré en Algérie après les multiples déboires vécus ces derniers jours par le groupe français? Alors que Renault, frappé par la crise mondiale, reporte son projet d’usine automobile à Tanger, le Maroc s’interroge sur les risques de transfert de cette unité de véhicules d’entrée de gamme pour Renault et Nissan dans un autre pays, comme la Pologne ou l’Algérie. Les responsables de la marque française semblent cette fois s’intéresser à l’Algérie et la Pologne comme palliatif à l’échec de Tanger.

    Le ministre de l’Industrie avait posé ses conditions pour tout projet d’une usine de montage de véhicules: le projet doit prévoir à moyen terme un taux d’intégration. En juin 2007, un protocole d’accord a été signé entre la société algérienne de fabrication et de montage de véhicules algériens (Famoval) et le groupe iranien Iran Khodro Industrial Group portant sur une chaîne de montage de minibus qui devrait être opérationnelle à partir de l’année 2010. En effet, l’Iran qui construit 1 million de voitures par an, est intéressé par le marché automobile algérien où 40% des composants du véhicule sont fabriqués sur place.

    Hocine ADRYEN

  • #2
    Faudrait-il voir un lien direct entre la surprenante décision de Renault de geler son projet initialement prévu au Maroc et les récents propos tenus par le ministre qui affirmait récemment que l’Algérie «mène sur ce dossier des négociations avec des opérateurs chinois, iraniens et le constructeur français Renault»? Abdelhamid Temmar a même laissé entendre que la «décision du gel» des projets de montage de véhicules en Algérie et particulièrement chinois ou iranien a été prise pour réorganiser ce segment avec pour objectif un «coût du véhicule produit localement inférieur à celui importé».
    Y a-t-il des chances de voir le projet Renault, initialement prévu au Maroc, transféré en Algérie après les multiples déboires vécus ces derniers jours par le groupe français? Alors que Renault, frappé par la crise mondiale, reporte son projet d’usine automobile à Tanger, le Maroc s’interroge sur les risques de transfert de cette unité de véhicules d’entrée de gamme pour Renault et Nissan dans un autre pays, comme la Pologne ou l’Algérie. Les responsables de la marque française semblent cette fois s’intéresser à l’Algérie et la Pologne comme palliatif à l’échec de Tanger.
    le pauvre il oublie que renaut maroc exporte deja ces voitures en france, espagne et l'egypte et bientot un peus partous dans le monde .

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    • #3
      L'erreur c'est que le gouvernement algérien a voulu driver les investisseurs et leur dire ce qu'ils devaient faire (montage ou pas montage). Des hésitations qui ont fait perdre du temps et de l'emploi au peuple, en période de crise, on évite de faire la fine bouche.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Les responsables de la marque française semblent cette fois s’intéresser à l’Algérie et la Pologne comme palliatif à l’échec de Tanger.
        Ah bon Renault a annulé son projet à Tanger On en apprend des choses dans le presse algérienne!

        Décidément ce projet ils arrivent pas à l'avaler nos chers "voisins qui ne nous veulent que du bien"!

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        • #5
          j'en reviens à la discussion sur un autre tread

          à savoir l'adhésion de l'algérie à l'OMC et la signaturee d'ALE

          l'usine de Tanger est destiné au marché marocain pour moins de 20% (voir 10%) le reste c'est pour l'export

          aus grand soit le marché algérien il ne pourra jamais justifier une usine (monomodele) de 350.000 vehicule/an

          L'algérie doit garantir des marchés export pour toute usine d'envergure
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            temmar ne sait pas ce qu'il fait ni ce qu'il veut et il est en train de nous vendre du vent, un jour comme ci, l'autre jour comme ca, et le resultat ''yedjb rabi'' et puis a la fin il ne perd rien en tant que ministre il se fait du pognon et c’est le plus important pour lui.

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            • #7
              aus grand soit le marché algérien il ne pourra jamais justifier une usine (monomodele) de 350.000 vehicule/an

              L'algérie doit garantir des marchés export pour toute usine d'envergure
              Mais qui t as dis que nos chers amis algériens (bon au moins ce ministre et les valeureux journalistes) cherchent une logique économique derrière?

              C est juste une question de fierté mal placée. appelée plus communément le Nif : c est moi le champion de l'industrie industrialisante, pourquoi ils vont chez le voisin? Salauds d'étrangers...ils osent faire des affaires sans moi qui est le plus beau!

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              • #8
                L'information donnée par le journaliste sur Tanger pas Tanger est pure spéculation.
                aus grand soit le marché algérien il ne pourra jamais justifier une usine (monomodele) de 350.000 vehicule/an
                Faisons de l'économie-fiction, et supposons que Renault (ou tout aiutre constructeur) décide de s'installer en Algerie, pourquoi voudrais-tu confiner ces 350.000 unités uniquement au marché algérien ? Qu'est ce qui empecherait leur exportation ?

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                • #9
                  apparemment pour lui c'est ca qui empecherait l'exportation des vehicules par l'algerie

                  à savoir l'adhésion de l'algérie à l'OMC et la signaturee d'ALE

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                  • #10
                    la seule contrainte est interne , qd on s'aprete a investir 150 milliards de dollars sur 5 ans aucun investisseur au monde ne reste insensible ,les coreens de huandai viendront surement si l'algerie achete a huyandai en contre partie de son usine des methaniers par exemple , acheter des armes allemandes en contre partie d'un investissement dans la chimie , acheter du lait au argentin contre leur aide pour la creation de fermes cerealieres , et le cointraire avec les canadiens .. mais reste que ceux qui decident ici savent ce qu'ils veulent ,et surtt decident , il n'ya pas pire que l'indecision en economie .. demander a des investisseurs de venir en algerie alors que le ^pays n'est pas doté d'une zone industrielle digne de ce nom capable de recevoir des projets de calibre mondial !!
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      tout a fait "amicalement"

                      je pense que l'incitation de l'investissement etranger doit se faire en offrant un package complet

                      Terrain,
                      politique de change favorable (rapatriement sans entrave des bénéfices)
                      Logistique efficace
                      Procédures administratives allégées (convention)
                      Pression fiscale specifique (convention)
                      Formation
                      et
                      Marché extérieurs ouverts (ALE, Accord bilatéraux, OMC, etc...)
                      .
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                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
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                      • #12
                        Je pense que l'incitation de l'investissement etranger doit se faire en offrant un package complet
                        La question est autre.

                        Vous estimez qu'une usine de véhicules (implantée) en Algérie aurait du mal à exporter ces véhicules au motif de sa non-adhésion à l'OMC. Je ne voyais pas le rapport !! Toujours pas d'ailleurs.

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                        • #13
                          peut être pas l'adhésion OMC en tant que tel mais bcp plus en cas d'absence d'accord de libre échange

                          avec les pays arabes par exemple même avec l'ALE signé , le maroc a trouvé toutes les peines du monde pour exporter qlq specimens de Logan en egypte et peut être en Tunisie et jordanie
                          et c pas gagné pour autant, un retournement de situation est toujours possible avec les arabes

                          alors j'amagine que sans ALE, cela sera très difficile.
                          .
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                          • #14
                            alors j'amagine que sans ALE, cela sera très difficile.
                            L'Algérie est signataire de l'ALE avec les 22 pays arabes dans le cadre de la zone arabe de libre échange.

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                            • #15
                              Ce qui est drôle, c'est à quel point les marocains s'interessent à l'économie de l'Algérie c booooooooooo
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