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NOUVELOBS.COM | 28.05.2009 | 14:59 En 2007, un garagiste de l'agglomération bordelaise, s'est vu attribuer le mot de passe "salearabe" par courrier après avoir rencontré des problèmes de connexion internet et contacté à plusieurs reprises la hotline de son fournisseur d'accès.
(Reuters)
Le tribunal de police de Bordeaux a condamné jeudi 28 mai Orange et son directeur de clientèle pour avoir attribué "salearabe" comme mot de passe à un client Girondin. L'avocat du plaignant a indiqué qu'ils devront payer 500 euros d'amende et 8.000 euros de dommages-intérêts.
"Insultant, même diffamatoire"
En décembre 2007, Mohamed Zaïdi, un garagiste de Pessac, dans l'agglomération bordelaise, s'est vu attribuer le mot de passe "salearabe" par courrier après avoir rencontré des problèmes de connexion internet et contacté à plusieurs reprises la hotline de son fournisseur d'accès, Orange. L'homme d'une quarantaine d'années, choqué, avait immédiatement porté plainte.
"Cela a été un énorme choc. J'ai appelé la hotline quand j'ai eu des problèmes de connexion, mais je ne me suis jamais énervé. C'est plutôt choquant de la part d'une entreprise comme celle-ci", avait-il alors indiqué.
Lors de l'audience, le représentant du ministère public, Jean-Louis Rey, a qualifié ce mot de passe de "blessant, insultant et même diffamatoire".
L'avocat du garagiste, Me Grégory Bellocq, a affirmé pour sa part qu'"il était très important pour mon client que son préjudice soit reconnu et réparé".
(Nouvelobs.com)
(Reuters)
"Insultant, même diffamatoire"
En décembre 2007, Mohamed Zaïdi, un garagiste de Pessac, dans l'agglomération bordelaise, s'est vu attribuer le mot de passe "salearabe" par courrier après avoir rencontré des problèmes de connexion internet et contacté à plusieurs reprises la hotline de son fournisseur d'accès, Orange. L'homme d'une quarantaine d'années, choqué, avait immédiatement porté plainte.
"Cela a été un énorme choc. J'ai appelé la hotline quand j'ai eu des problèmes de connexion, mais je ne me suis jamais énervé. C'est plutôt choquant de la part d'une entreprise comme celle-ci", avait-il alors indiqué.
Lors de l'audience, le représentant du ministère public, Jean-Louis Rey, a qualifié ce mot de passe de "blessant, insultant et même diffamatoire".
L'avocat du garagiste, Me Grégory Bellocq, a affirmé pour sa part qu'"il était très important pour mon client que son préjudice soit reconnu et réparé".
(Nouvelobs.com)