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Les réserves américaines de brut chutent bien plus qu'attendu

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  • Les réserves américaines de brut chutent bien plus qu'attendu

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    New York (awp/afp) - Les stocks de pétrole brut ont chuté la semaine dernière aux Etats-Unis, de façon bien plus importante qu'attendu, selon les chiffres publiés jeudi par le département américain à l'Energie (DoE).
    Cette annonce a fait bondir le baril de brut à 64,99 dollars à New York, son plus haut niveau en plus de six mois.
    Les réserves de brut ont chuté, de 5,4 millions de barils au cours de la semaine achevée le 22 mai, à 363,1 millions de barils. C'est la troisième semaine consécutive de diminution de stocks.
    Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires prévoyaient une baisse de seulement 500'000 barils.
    Ces stocks restent toutefois supérieurs de 17,9% à leur niveau de l'an dernier et "au-dessus de la limite haute de la fourchette moyenne" pour cette période de l'année, a précisé le DoE.
    Les stocks d'essence ont de leur côté reculé de 600'000 barils, à 203,4 millions de barils, moins que le recul de 1,7 million de barils attendus par le marché.
    Ils sont désormais inférieurs de 2,4% à leur niveau un an plus tôt, et se maintiennent sous la limite basse de leur niveau moyen pour ce moment de l'année.
    En revanche les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont encore augmenté, de 300'000 barils, à 148,4 millions de barils. Un chiffre toutefois moins important que les attentes qui étaient d'une hausse de 1,1 million de barils.
    Ces réserves, toujours au dessus de la limite haute du niveau moyen, sont 34,2% plus fournies que l'an dernier.
    Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 18,3 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, soit une baisse de 7,3% comparé à un an plus tôt.
    La consommation d'essence était encore en recul de 0,4% par rapport à l'an dernier, et la consommation de produits distillés en chute de 9,9%.
    Les raffineries américaines ont accéléré leur cadence, fonctionnant à 85,1% de leurs capacités contre 81,8% la semaine précédente.
    Vers 15H25 GMT (17h25 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet valait 64,67 dollars, en hausse de 1,22 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi. Il avait ouvert en baisse de 5 cents.
    rp
    (AWP/28 mai 2009 17h45)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    PETROLE/Nouveaux plus hauts vers les 64 USD après l'Opep et les stocks US

    Londres (awp/afp) - Le pétrole s'installait vers 64 dollars et touchait jeudi, en fin d'échanges européens, de nouveaux plus hauts depuis novembre, après que l'Opep a opté sans surprise pour un maintien de sa production et après une reconstitution des stocks hebdomadaires américains.

    Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 1,20 dollar par rapport à la clôture de la veille à 63,70 dollars le baril.

    A New York, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance gagnait 96 cents à 64,41 dollars.

    Le pétrole a décroché jeudi de nouveaux plus hauts à Londres à 64,22 dollars, seuil plus touché depuis le 5 novembre, et à 64,99 dollars le baril à New York, depuis le 10 novembre, en raison d'un net recul du dollar et d'une chute inattendue des stocks hebdomadaires américains.

    Les réserves de brut ont chuté de 5,4 millions de barils au cours de la semaine achevée le 22 mai à 363,1 millions de barils. C'est la troisième semaine consécutive de diminution de stocks.

    Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires prévoyaient une baisse de seulement 500'000 barils.

    De plus, les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont encore augmenté de 300.'000 barils à 148,4 millions de barils. Un chiffre toutefois moins important que les attentes qui étaient d'une hausse de 1,1 million de barils.

    En outre, le dollar a continué de décrocher face à l'euro, en raison d'un regain de confiance des investisseurs après l'augmentation inattendue des commandes de biens durables en avril, nettement plus que prévu par les économistes, du fait d'une forte révision à la baisse des données de mars.

    En données corrigées des variations saisonnières, ces commandes ont affiché un bond de 1,9% par rapport à mars, alors que les économistes tablaient sur une hausse limitée à 0,5%.

    Le dollar, valeur-refuge, pâtit paradoxalement des bonnes nouvelles apparaissant sur le front de l'économie américaine, tandis que les valeurs plus risquées, comme l'euro et la livre, profitent du regain d'optimisme sur la fin de la crise.

    Toute baisse du dollar favorise les achats de matières premières, libellées dans cette monnaie.

    "Le marché du pétrole continue de profiter d'une solide tendance à la hausse ces derniers jours", commentaient les analystes de Barclays Capital, citant les indicateurs macro-économiques ainsi que les nouvelles haussières qui se sont succédé cette semaine, dont l'optimisme des pays exportateurs "qui commencent à penser qu'un prix entre 75 et 80 dollars le baril est faisable", selon les propos du ministre saoudien de l'Energie, Ali al-Nouaïmi.

    L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Vienne jeudi, a décidé de maintenir son plafond de production, son plus bas depuis 2003, pour éviter de fragiliser la reprise de l'économie mondiale, tandis que les cours du brut reprennent quelques couleurs.

    Les ministres de l'Energie et du Pétrole membres du cartel vont "maintenir leur niveau actuel" de quotas de production de 24,84 millions de barils par jour, a déclaré le ministre saoudien, chef de file de facto du cartel, à l'issue de leur réunion au siège de l'organisation à Vienne.

    Depuis septembre 2008, l'Opep a décidé de retirer du marché 4,2 millions de barils par jour (mbj) pour enrayer la chute des prix du brut qui étaient tombés jusqu'à 32,40 dollars à l'automne.

    ds

    (AWP/28 mai 2009 18h40)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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