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Jeff Rubin:le Baril A 200 Usd En 2012

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  • Jeff Rubin:le Baril A 200 Usd En 2012

    La fin du monde (tel qu'on le connaît) est proche Publié le 28 mai 2009 à 06h54(Montréal) Jeff Rubin, en plus d'être l'un des économistes le plus en vue au pays, est un rebelle, comme le confirme sa récente démission de la CIBC, après 20 ans de service. La raison: la publication d'un livre sur l'imminence du prochain choc pétrolier, que la banque refusait de cautionner. Entrevue autour d'une prédiction... qui ne laissera personne indifférent.

    Les vacances en Europe, les vins australiens, les fraises en hiver, vous devrez bientôt faire une croix sur ces petits plaisirs ainsi que sur vos longs trajets quotidiens en automobile, si l'on se fie à l'ancien économiste en chef de la CIBC, Jeff Rubin.
    Celui qui avait prédit, contre vents et scepticisme, la hausse spectaculaire du prix du pétrole l'an dernier, prévoit cette fois que le baril s'échangera à plus de 200$ d'ici un peu plus d'un an. Si ce n'est plus tôt.
    Résultat: le prix de l'essence dépassera les 2$ le litre, nos habitudes quotidiennes seront complètement bouleversées... et la mondialisation ne sera plus qu'histoire ancienne, conclut-il dans un livre coup-de-poing publié ces jours-ci, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller.
    «Aujourd'hui, en plein milieu de la pire crise des 60 dernières années, le baril s'échange à un peu plus de 60$... Pas besoin d'un diplôme en économie pour imaginer combien il coûtera quand la récession sera finie, quand les gens retrouveront un emploi, quand ils recommenceront à conduire...»
    À combien, justement? À 100$ dans les 12 mois suivant une relance économique, puis à 200$ d'ici 2012, estime-t-il.
    Certes, la prédiction peut faire sourciller, venant d'un homme reconnu pour sa flamboyance et ses opinions tranchées. Mais elle est partagée par d'autres experts qui croient comme lui que la crise financière, qui se traduit actuellement par une baisse des investissements pétroliers, prépare le terrain pour de «futures brusques hausses des prix», selon les mots du numéro deux du Fonds monétaire international (FMI), John Lipsky.
    Alors qu'ils dépassaient les 147$ en juillet dernier, qu'ils ont chuté à un peu plus de 32$ en décembre, les cours du pétrole dépassent aujourd'hui les 60$. «Il y a quatre ou cinq ans, observe Jeff Rubin, un tel prix aurait été considéré comme un record de tous les temps. Aujourd'hui, rien de plus normal...»
    La fin du pétrole
    Jeff Rubin est un disciple de la théorie du pic pétrolier (la production mondiale de pétrole atteindra son apogée puis amorcera un inévitable déclin) depuis un voyage en Irlande, en 2000. Il a alors discuté avec l'auteur de l'essai The Coming Oil Crisis, le géologue Colin Campbell, une rencontre qui ne l'a pas autant convaincu de l'épuisement du pétrole... que de l'épuisement du pétrole bon marché.
    Or tout, souligne-t-il, de notre alimentation à notre lieu de résidence en passant par nos loisirs de tous les jours, est basé, précisément, sur le pétrole abordable.
    «La raison pour laquelle l'économie mondiale a mis tous ses oeufs dans le même panier est simple, écrit-il dans son essai, il n'existe pas d'autre panier.»
    D'où sa prédiction: l'économie s'apprête à vivre un choc historique, qui nous ramènera collectivement là où nous étions dans les années 60.
    «Le monde sera de plus en plus petit, explique-t-il. Nous nous rapprocherons de nos communautés. Les identités régionales redeviendront importantes. Les industries du passé renaîtront de leurs cendres. L'économie de service sera remplacée par une économie de manufactures, de production.»
    Le pétrole sera si cher, ajoute-t-il, que les cargos cesseront de faire l'aller-retour vers la Chine, les gens se rapprocheront de leur lieu de travail, ils quitteront les couronnes pour la ville, ils n'auront plus les moyens de traverser l'océan ni de consommer des poissons provenant de Norvège, etc.
    «Aussi, au cours des 10 prochaines années, pas moins de 20% des voitures devraient disparaître des routes, prédit-il. Regardez l'autoroute Décarie et imaginez la disparition d'une auto sur cinq... La question se posera alors: y aura-t-il suffisamment d'autobus pour accueillir tous ces gens?»
    Cela dit, Jeff Rubin ne croit pas que tout cela soit une mauvaise nouvelle en soi. Nos vies seront plus simples, mais aussi plus ancrées dans leur milieu, dans leur environnement. Elles ressembleront, en fait, à la vie des Européens, illustre-t-il, qui roulent depuis longtemps avec de petites voitures, résident dans d'étroits logements et se déplacent en train.
    Ajoutons à cela les bénéfices qui accompagneront à son avis ce bouleversement, que ce soit le retour des usines et des manufactures au Canada, la renaissance de l'industrie de l'acier ou le renouveau agricole.
    «En fait, les contrecoups, ce sont davantage les populations du Sud qui les vivront, en raison de la fin des exportations. Quand l'Occident se serre la ceinture, il étrangle habituellement les pays du tiers-monde», observe-t-il.
    courriel Pour joindre notre journaliste: [email protected]
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    (Montréal) Selon Jeff Rubin, économiste canadien bien connu, le monde tel qu'on le connaît n'en a plus pour bien longtemps. Celui qui avait prédit la hausse spectaculaire du pétrole l'an dernier estime que le prix du baril triplera d'ici deux ans, ce qui produira une véritable révolution dans nos habitudes quotidiennes. Comment? La Presse lui a posé la question.

    LE BARIL À 200$

    Le baril de pétrole passera de 60$ à 200$ d'ici 2012. Le prix de l'essence atteindra alors 2$ le litre.
    MOINS D'AUTOS
    Une voiture sur cinq disparaîtra au Canada et aux États-Unis d'ici 10 ans, soit 20% de l'ensemble du parc automobile.
    CHANGEMENT DE CÉPAGES
    Exit les vins de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.
    Les consommateurs devront s'habituer au goût des vins canadiens...
    RARES VOYAGES
    Les voyages outre-mer seront de plus en plus rares. Les Québécois préféreront le mont Tremblant aux Alpes.
    FRUITS ET LÉGUMES DE SAISON
    Les fraises en hiver et les avocats ne seront plus qu'histoire ancienne. Les consommateurs reprendront goût aux légumes saisonniers, cultivés dans leur région.
    CAFÉ FILTRE
    Déjà chers, les cafés lattes et autres cappuccinos verront leur prix exploser.
    FAIT AU MEXIQUE
    Les coûts de transport par bateau seront multipliés par trois, réduisant d'autant les importations chinoises. De plus en plus de produits seront made in Mexico.
    CADEAUX QUÉBÉCOIS ET ONTARIENS
    La renaissance de l'industrie manufacturière sera une réelle bénédiction pour le Québec et l'Ontario.
    RETOUR EN VILLE
    Les citoyens abandonneront carrément la banlieue. La densification des villes augmentera au gré de ce nouvel exode urbain.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      que de bonnes nouvelles

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      • #4
        Le fret maritime coûte quedal ce type est à côté de ses pompes.
        En 2012 la taille des bateau et les quantité transporté sur les nouveaux conteneurs feront que le coût pour un T shirt soit totalement nul 0 oualou tahaja.
        Le gars ne sait pas ce qu'est le fret maritime lol
        Alors ses élucubrations sur un baril à 200 dollars qu'il se les garde pour lui.
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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        • #5
          Jeff Rubin a joint la CIBC en 1988 et a été nommé économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC en 1992, faisant preuve d'une flamboyance inhabituelle pour la profession. Il a été l'un des premiers à prédire que les prix du pétrole brut grimperaient à plus de 100 $ US le baril -- bien que sa prédiction de 200 $ US le baril ait été confondue, au moins temporairement, par la récession mondiale.
          Son livre, «Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller», sera publié par la maison d'éditions Random House en mai prochain. Il émet l'hypothèse que la pénurie future de pétrole mènera à la fin de la mondialisation.
          «Nous avons tous les yeux tournés vers l'effondrement financier, mais je crois que la rareté du pétrole transformera l'économie mondiale encore plus profondément et par le fait même toutes nos vies -- où l'on travaille, où l'on vit, ce qu'on mange, a affirmé M. Rubin. J'estime qu'il est important de livrer ce message dans le plus d'endroits et aux plus de gens possibles.»


          geass
          prends toi un pastis et respire
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            C'est pas parce qu'on est intelligent qu'on ne dit jamais de connerie.
            Pour preuve tous les grands économistes mondiaux nous ont mené vers cette jolie crise. Et ton ami en porte aussi une part de responsabilité.
            Donc un baril à 200 bux faut pas déconné. C'est pas en 2012 qu'on aura ça peut être en 2020. Et déjà que les américains commencent à s'acheter des SMART et ferment des usines GM...
            Selon des spécialistes du secteur, une “boîte” transportée de Chine en Europe pour environ 1 500 dollars pièce (1 125 euros) début 2008, ne rapporte plus que 300 dollars en 2009. Soit une baisse de 80 % du chiffre d’affaires. Les armements de conteneurs pourraient perdre 32 milliards de dollars (24 milliards d’euros) de chiffre d’affaires en 2009.

            Dans le transport des matériaux de base (sidérurgie, charbon, céréales…), un bateau de 150 000 tonnes ne génère plus que 16 000 dollars de chiffre d’affaires par jour contre 80 000 à 100 000 dollars début 2008. Le Baltic Dry Index de Londres qui mesure le coût du transport par mer des cargaisons en vrac et qui sert aussi à mesurer la demande mondiale de produits manufacturés, a chuté de 94 % entre juin et novembre 2008. Le transport pétrolier, qui avait bien résisté jusqu’à présent, s’effondre à son tour. L’hiver est fini, les Etats ont reconstitué leurs stocks et la demande pourrait chuter de 10 % encore en 2009. Les recettes quotidiennes d’un VLCC (very large crude carrier, super tanker) sont tombées de 100 000 dollars à 27 000 dollars. C’est aux environs de 32 000 dollars que les comptes sont équilibrés. Les grands armements mondiaux qui ont affiché des résultats 2008 - positifs - en chute de 80 % par rapport à 2007 laissent entendre qu’ils seront en perte en 2009.
            Cet effondrement du trafic maritime intervient alors que de lourds ivestisssements dans le renouvellement de leur flotte ont été lancés. Ainsi, sur les 850 bateaux de plus de 100 000 tonnes en fonction dans le transport en vrac, 300 sont à quai faute de commandes. Or, 833 sont en construction, prêts à être livrés d’ici à 2012. Des négociations sont en cours entre les armateurs, les chantiers navals et les banques, chacun essayant de reporter sur l’autre le coût de la crise. CMA CGM, qui louait ces dernières années les trois quarts de ses bateaux, resserre peu à peu son trafic sur les navires qu’il détient en propre.
            Tu vois moi mes T shirt made in china ils me coutent pas un rond à transporter fiscalement parlant
            Dernière modification par Geass, 28 mai 2009, 22h50.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              obama va en arabie seoudite le 3 juin
              a ton avis pour parler de quoi
              du fret maritime?
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                D'Iran et de comment te faire faire fantasmer sur le prix du baril
                Moi je te dis simplement ce que je sais aujourd'hui, je n'essaie pas de faire des projections de plus de deux ans.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #9
                  aujourdhui le baril a pris 100% par rapport a decembre
                  c que je sais

                  ya des traders qui font peter le champagne
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu champaaaaaaaaaaaaaagne
                    Baril à 60 bucks il y a de quoi paniquer!
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      LE BARIL À 200$
                      Possible : Il était à 140$ l'an passé. Une catastrophe ou une guerre peut même l'amener à 300$ !

                      MOINS D'AUTOS
                      Une voiture sur cinq disparaîtra au Canada et aux États-Unis d'ici 10 ans, soit 20% de l'ensemble du parc automobile.
                      Ils vont utlisier des chameaux et éléphants qui sont plus résistants surtout au froid canadien !
                      CHANGEMENT DE CÉPAGES
                      Exit les vins de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.
                      Les consommateurs devront s'habituer au goût des vins canadiens...
                      Le sud de la province de l'ontarion et d'autes produisent plus de vin en effet mais les acheteurs auront toujours les vins australiens, chiliens ou français à moins que le Canada ne se désengage de l'OMC. J'en doute !

                      RARES VOYAGES
                      Les voyages outre-mer seront de plus en plus rares. Les Québécois préféreront le mont Tremblant aux Alpes.
                      Ils se feront dorer en Abitibi, très belle et dynamique région avec des plages de rêve !
                      FRUITS ET LÉGUMES DE SAISON
                      Les fraises en hiver et les avocats ne seront plus qu'histoire ancienne. Les consommateurs reprendront goût aux légumes saisonniers, cultivés dans leur région.
                      Mon oeil, les clients sont toujours de plus en plus exigeants !

                      CAFÉ FILTRE
                      Déjà chers, les cafés lattes et autres cappuccinos verront leur prix exploser.
                      Il a besoin d'un bon expresso le gars !

                      FAIT AU MEXIQUE
                      Les coûts de transport par bateau seront multipliés par trois, réduisant d'autant les importations chinoises. De plus en plus de produits seront made in Mexico.
                      A moins que 80% des bateaux transportant de la marchandise (cargos et autres) du monde coulent de façon inexlpiqués, je ne vois pas comment ça pourrait arriver !

                      CADEAUX QUÉBÉCOIS ET ONTARIENS
                      La renaissance de l'industrie manufacturière sera une réelle bénédiction pour le Québec et l'Ontario.
                      Ca a bien commencé ! L'industrie manufacturière de ces 2 provinces sont à l'agonie. Comment être plus compétitif que la Chine, l'Inde ou le Mexique ?

                      RETOUR EN VILLE
                      Les citoyens abandonneront carrément la banlieue. La densification des villes augmentera au gré de ce nouvel exode urbain.
                      Possible car ça confirme les prévisions des urbanistes des principales grandes villes !

                      En gros, ce gar fait plus du nostradamus qu'autre chose. Le quotidien Les Affaires devraient lui laisser la section "horoscope", je suis sûr qu'il ferait un tabac (tabac du nunavut bien sûr).

                      Au plaisir tout le monde
                      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                      • #12
                        Hugo Fontaine
                        LA PRESSE

                        Il a prédit la chute du dollar au début des années 2000. Il a prédit il y a plus de deux ans que le baril de pétrole franchirait le cap des 100$ avant la fin de 2007. Et maintenant, il annonce que le prix du baril sera de 200$ dans les trois à cinq prochaines années.

                        Dans le milieu, l'économiste et stratège en chef de CIBC Marchés mondiaux, Jeffrey Rubin, n'est pas vraiment reconnu comme celui qui représente le consensus des économistes.

                        Quand La Presse Affaires a demandé à Jeff Rubin s'il était un économiste anticonformiste (maverick), comme l'a décrit un journaliste du Toronto Star en janvier, il a réfléchi quelques secondes.

                        Les prévisions des autres

                        «Je ne me suis jamais préoccupé des prévisions des autres économistes», répond-il.

                        Il poursuit, sûr de lui. «Je ne crois pas que les gens ont compris le marché du pétrole. J'ai passé beaucoup de temps à analyser ce marché et je pense que nous comprenons ce que les autres ne comprennent pas.»

                        Jeff Rubin est entré de manière fracassante dans le monde économique canadien en prédisant dès 1989 l'effondrement des prix qui allait caractériser le marché torontois de l'immobilier quelques années plus tard.

                        Il est depuis ce temps fort prisé des médias canadiens et américains, et ses prévisions paraissent souvent audacieuses, voire extrêmes.

                        «Vous pouvez les considérer comme telles, mais je crois que j'ai des résultats aussi bons que n'importe qui d'autre», dit le diplômé de l'Université de Toronto et de l'Université McGill, devenu un grand spécialiste du marché pétrolier.

                        Jaser pétrole avec Jeff Rubin, c'est comme jaser hockey avec Ron Fournier. Ça devient une affaire de passion.

                        «J'ai toujours été fasciné par l'énergie, confie-t-il. Je crois que l'énergie est la clé. Et c'est la cause d'un profond changement à l'heure actuelle.»

                        Le pétrole à 225$

                        Jeff Rubin prévoit que le baril de pétrole pourrait atteindre 225$ en 2012. À ce prix, les Canadiens paieraient leur essence 2,25$ le litre.

                        Dans son esprit, un seul doute. «On pourrait voir le pétrole à 200$ plus tôt que prévu, s'il se produit un choc.»

                        Le calcul de Jeff Rubin «a très peu à voir avec l'Amérique du Nord, explique-t-il. Ce qui mène le prix du pétrole, ce sont les économies où il y avait habituellement plus de bicyclettes que de voitures dans les rues.»

                        Le symbole de la compagnie Tata (et sa voiture à 2500$) veut dire beaucoup pour Jeff Rubin. «Ça va changer le monde», déclare-t-il. Et cela poussera les prix vers la stratosphère.

                        «Soudainement, des millions de ménages en Inde, en Chine, en Asie du Sud-Est, en Afrique, en Amérique latine, vont pouvoir s'acheter une voiture. Et quand tu obtiens une voiture, tu obtiens une paille pour commencer à aspirer le pétrole de la planète.»


                        Un nouveau monde

                        Rubin ne passe pas par quatre chemins quand il évoque les solutions face à cette hausse drastique des prix.

                        «La réponse ne réside pas dans la conversion d'autres ressources en hydrocarbures ou dans des choses tordues comme la production d'éthanol. La réponse est de consommer moins de pétrole. Et c'est exactement ce qui va se produire.»

                        Une formule résume sa prédiction: «Pour chaque personne qui prend la route là-bas, une personne va quitter la route ici (en Occident).»

                        Il montre la rue Sherbrooke, devant l'hôtel où a lieu l'entrevue. Il assure que moins de voitures y rouleront dans quelques années.

                        «Ce sera un nouveau monde. Les gens ne pourront tout simplement plus faire la navette sur 50 km chaque jour pour aller travailler. Je crois que nous verrons les gens revenir vers le centre des villes.»

                        Selon Rubin, le transport des produits coûtera si cher que les dynamiques économiques changeront. «Le monde s'en allait vers le global, mais désormais il s'en ira vers le local.»

                        Pour le Canada, cela veut dire faire plus de commerce avec le Mexique, moins avec la Chine.

                        «L'industrie de l'aviation sera dévastée, lance-t-il. Si les taxes sur le carbone apparaissent, il y aura autant de taxes sur les billets d'avion que sur l'alcool et les cigarettes. Ça deviendra socialement inacceptable de voler.»

                        Les tarifs sur le carbone sont pour Jeff Rubin autant une prédiction qu'une prescription.

                        «En 2010, il devrait en coûter 45$ par tonne de carbone en Amérique du Nord», prévoit-il.

                        Comme la Chine «est vraiment inefficace sur le plan de l'énergie et des émissions de carbone», dit Rubin, l'imposition de tarifs sur le carbone rendront les industries d'ici plus compétitives

                        Le marché va régler ça

                        Juste avant l'entrevue qu'il a accordée à La Presse Affaires<>, Jeff Rubin présentait sa conférence intitulée «L'âge de la rareté» devant un auditoire montréalais. Visiblement à l'aise sur scène, l'éloquent économiste sait soutenir l'intérêt de l'auditoire, le surprendre, le faire rire, le faire réfléchir.

                        «J'essaie de parler de choses qui vont toucher les gens. Je veux aller au-delà du PIB et des chiffres.»

                        Doté d'un charisme certain et avec bon nombre d'idées en tête, Rubin pourrait sans doute connaître du succès en politique et appliquer ses prescriptions. Mais l'aventure ne le tente pas.

                        «Le marché va régler tout ça, dit-il. Et je conseille aux politiciens de ne pas se mettre en travers du marché. Le prix est vraiment puissant. Laissez les gens voir combien l'énergie coûte, et ils vont consommer moins.»

                        Selon Rubin, les prix élevés sont une excellente nouvelle pour les écologistes. «Cela enlève la décision de nos propres mains.»
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          Le pétrole à 3000 dollars si ça peut te faire plaisir
                          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

                          Commentaire


                          • #14
                            Il y a des limites a la hausse du prix du petrole pour la simple raison qu'on arretera de l'utiliser des qu'il depassera un certains niveau.

                            Tout depend de la capacite mondiale a payer un petrole cher.

                            A mon avis au dela de 110-120$ on aura:

                            - plus d efforts de diversification des sources d'energies.
                            - plus d'efforts de conservation.
                            - une plus grande offre (sable d'Alberta, du Venezuela et gisements ultra profonds).

                            A mon avis ca se resume a ca: si nous sommes en periode d'importante croissance economique mondiale, ou il y a de nouveaux secteurs de richesses qui apparaissent et qui permettent un transfert d'argent vers les producteurs de petrole, alors oui on peut avoir un petrole a 120$ sur une longue periode.
                            Cependant ce n'est pas le cas.

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                            • #15
                              geass ne panique pas
                              t aurass la sadaka de l arabie seoudite
                              je sais qu un baril a ce prix est au dessus de vos modestes moyens financiers
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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