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Le pétrole dépasse les 66 dollars

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  • Le pétrole dépasse les 66 dollars

    Nouveaux plus hauts du pétrole, vendredi 29 mai. A New York, le baril a grimpé à plus de 66 dollars, à 66,01 dollars, seuil plus touché depuis le 5 novembre dernier. Et à Londres, il a touché 65,19 dollars, un record depuis 7 mois également.
    Ces nouveaux plus-hauts surviennent alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie à Vienne jeudi, a décidé de maintenir son plafond de production, son plus bas depuis 2003, pour éviter de fragiliser la reprise de l'économie mondiale. Depuis septembre 2008, l'Opep a décidé de retirer du marché 4,2 millions de barils par jour (mbj) pour enrayer la chute des prix du brut qui étaient tombés jusqu'à 32,40 dollars à l'automne
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    PETROLE/Le brut à nouveaux plus hauts depuis 6 mois, dépasse 66 USD à New York

    Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole s'échangeaient à de nouveaux plus hauts depuis six mois vendredi en fin d'échanges européens, après avoir dépassé 66 dollars à New York et 65 dollars à Londres, sous l'impulsion d'une baisse du dollar et de l'optimisme grandissant sur la reprise de l'économie.
    Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 1,01 cent par rapport à la clôture de la veille à 65,40 dollars le baril.
    A New York, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance gagnait 1,04 cent à 66,12 dollars.
    Dans la matinée, les cours du brut ont repassé les seuils de 66 dollars à New York et 65 dollars à Londres, plus franchis depuis début novembre. Ils ont grimpé jusqu'à 66,47 dollars et 65,70 dollars respectivement, des niveaux plus atteints depuis le 5 novembre.
    "La résistance des matières premières aux mauvaises nouvelles (les inquiétudes sur la dette américaine, notamment, ndlr) a été admirable" commentait David Evans, de BetonMarkets, ajoutant que la possible faillite de General Motors en arrière-plan n'arrangeait rien pour les perspectives du pétrole.
    L'action de l'ancien numéro un mondial de l'automobile, General Motors, dont le dépôt de bilan semblait imminent, est passée vendredi sous le seuil de 1 dollar à la Bourse de New York.
    L'optimisme des investisseurs sur la reprise a cependant été revigoré par la révision à la baisse du recul du PIB américain, l'activité économique aux Etats-Unis s'étant contractée au premier trimestre moins vite qu'initialement estimé (5,7% en rythme annuel contre 6,1% initialement), et a trouvé un motif de confirmation dans les chiffres de la confiance des consommateurs américains.
    L'indice mesuré par l'Université du Michigan est en effet monté en mai pour le troisième mois consécutif, et davantage que prévu par les économistes, se rapprochant de son niveau de septembre, période après laquelle il s'était effondré à cause de l'intensification de la crise économique et financière.
    "L'avancée des prix du pétrole a continué, et l'objectif d'atteindre 75 dollars le baril d'ici la fin de l'année, que s'est assigné il y a longtemps l'Arabie saoudite, semble bien plus réaliste", a commenté Peter Hutton, analyste chez NCB Oils, d'autant que "les stocks pétroliers semblent confirmer leur changement de direction".
    Sur ce front, les opérateurs ont reçu un signal très fort jeudi : le département américain de l'Energie a révélé une baisse bien plus importante qu'escompté des réserves américaines. Ces stocks, qui avaient atteint en avril des niveaux records depuis 19 ans, ont chuté de 5,4 millions de barils, un chiffre plus de dix fois supérieur aux prévisions des analystes.
    Les cours du brut ont aussi été stimulés par une nouvelle baisse du billet vert face à l'euro. Le dollar a touché vendredi son niveau le plus bas de l'année face à la monnaie unique, à 1,4166 dollar pour un euro, incitant les investisseurs à acheter des matières premières (libellées en dollars).
    Dernier facteur jouant en faveur d'un raffermissement des prix de l'or noir, le paysage macroéconomique continue à s'éclaircir. Les ventes de détail ont progressé de 0,5% sur un mois en avril à prix constants en Allemagne, première économie de la zone euro, selon des chiffres publiés vendredi.
    Gagné par l'optimisme, le secrétaire général de l'Opep Abdallah el-Badri a déclaré vendredi matin à la presse: "Si cette tendance continue, si la reprise que nous voyons arriver (se matérialise), nous voyons les prix dans une fourchette de 70 à 75 dollars d'ici la fin de l'année".
    Pariant sur la reprise, l'Opep a décidé jeudi de maintenir à 24,82 millions de barils par jour son niveau de production (excluant l'Irak, qui ne dispose pas de quotas), une décision qui a laissé de marbre les marchés, davantage attentifs au niveau des réserves américains.
    ds
    (AWP/29 mai 2009 18h33)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      dis Solas, tu surveilles de près les cours
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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