La Corée du Nord récidive. Condamnée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour son essai nucléaire de lundi, elle a procédé, vendredi 29 mai, à un nouveau tir de missile à courte portée (130 km), au large de sa côte est, d'après l'agence sud-coréenne Yonhap. C'est le septième tir de ce type effectué depuis lundi.
La Corée du Nord avait prévenu un peu plus tôt que des sanctions de l'ONU entraîneraient des mesures de "légitime défense". "Si le Conseil de sécurité de l'ONU nous provoque, de nouvelles mesures de légitime défense seront inévitables", a indiqué le ministère des affaires étrangères nord-coréen dans un communiqué cité par l'agence KCNA.
"Tout acte hostile du Conseil de sécurité de l'ONU équivaudra à une rupture de l'armistice", a ajouté le ministère, faisant référence à l'armistice de 1953 qui a mis fin à la guerre de Corée. "Le monde verra bientôt comment notre armée et notre peuple se soulèvent face à l'oppression et au despotisme du Conseil de sécurité de l'ONU, et font respecter leur dignité et leur indépendance", ajoute le communiqué. Mercredi, la Corée du Nord avait affirmé n'être plus liée par l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953) et menacé Séoul d'une attaque militaire.
Pyongyang a annoncé avoir effectué lundi un deuxième essai nucléaire depuis 2006, tout en menaçant d'attaquer la Corée du Sud après la décision par Séoul de se joindre à l'initiative de sécurité contre la prolifération (PSI). Des bateaux de pêche chinois ont commencé à quitter une zone maritime sensible en mer Jaune, à la frontière intercoréenne, après les menaces proférées par Pyongyang contre son voisin du Sud, a indiqué le ministère de la défense sud-coréen. La moitié des 280 bateaux chinois qui pêchaient le crabe dans cette zone située le long d'une ligne de partage entre les deux pays sont partis, a précisé l'agence sud-coréenne Yonhap. Des accrochages navals meurtriers se sont produits dans cette zone en 1999 et 2002.
Par Le Monde
La Corée du Nord avait prévenu un peu plus tôt que des sanctions de l'ONU entraîneraient des mesures de "légitime défense". "Si le Conseil de sécurité de l'ONU nous provoque, de nouvelles mesures de légitime défense seront inévitables", a indiqué le ministère des affaires étrangères nord-coréen dans un communiqué cité par l'agence KCNA.
"Tout acte hostile du Conseil de sécurité de l'ONU équivaudra à une rupture de l'armistice", a ajouté le ministère, faisant référence à l'armistice de 1953 qui a mis fin à la guerre de Corée. "Le monde verra bientôt comment notre armée et notre peuple se soulèvent face à l'oppression et au despotisme du Conseil de sécurité de l'ONU, et font respecter leur dignité et leur indépendance", ajoute le communiqué. Mercredi, la Corée du Nord avait affirmé n'être plus liée par l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953) et menacé Séoul d'une attaque militaire.
Pyongyang a annoncé avoir effectué lundi un deuxième essai nucléaire depuis 2006, tout en menaçant d'attaquer la Corée du Sud après la décision par Séoul de se joindre à l'initiative de sécurité contre la prolifération (PSI). Des bateaux de pêche chinois ont commencé à quitter une zone maritime sensible en mer Jaune, à la frontière intercoréenne, après les menaces proférées par Pyongyang contre son voisin du Sud, a indiqué le ministère de la défense sud-coréen. La moitié des 280 bateaux chinois qui pêchaient le crabe dans cette zone située le long d'une ligne de partage entre les deux pays sont partis, a précisé l'agence sud-coréenne Yonhap. Des accrochages navals meurtriers se sont produits dans cette zone en 1999 et 2002.
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