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Maroc-Algérie: une frontière ouverte aux seuls contrebandiers

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  • Maroc-Algérie: une frontière ouverte aux seuls contrebandiers

    Azzeddine Bensouiah (syfia) - La fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, voici quinze ans, n’a jamais empêché la contrebande entre les deux pays. Les trafiquants jouent au chat et à la souris avec les autorités.



    Maghnia est à dix heures de route à l’ouest d’Alger. Ce jeudi soir, premier jour de week-end en Algérie, le marché "clandestin", en face du marché couvert, connaît une grande affluence. Les produits vendus sont importés du Maroc, en fraude. La drogue, l’alcool frelaté et les munitions de guerre, eux, ne sont pas exposés, pour ne pas attirer l’attention. Un petit tour dans les ruelles de la ville, transformées en hangars pour toutes sortes de marchandises de contrebande, permet de mesurer l’ampleur du trafic transfrontalier.

    La frontière est à 20 km. Pour y aller, il nous faut faire le plein. Mais toutes les pompes à essence de Maghnia et de ses alentours sont vides, siphonnées par les hallabas (litt. ceux qui traient les pompes), qui se jettent sur le carburant algérien, moins cher, pour aller le vendre au Maroc. C’est la gendarmerie qui nous dépannera avec de l’essence saisie chez ces trafiquants. Le hangar de la brigade abrite un impressionnant lot de jerricans, mais aussi des vêtements, des voitures, des pièces de rechange…

    de quoi faire vivre une ville comme Maghnia pendant un mois. Trois moteurs, cinq boîtes de vitesse, des milliers de litres de carburant : c’est un bilan partiel d’une seule nuit de travail des gendarmes. Mais le produit le plus recherché par les gendarmes et les gardes-frontières (GGF) reste la drogue. Durant le premier trimestre 2009, plus de 16 tonnes de résine de cannabis ont été saisies, selon l'Office national algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Le Maroc, grand cultivateur, utilise le sol algérien pour acheminer sa production vers le marché européen. Mais à la longue, ce pays de transit est devenu une terre de consommation.

    Des maisons sur la frontière

    La nuit tombée, Maghnia devient le royaume des trafiquants. Dans les bars mal famés, dans les cafés, dans les hôtels, le négoce bat son plein. Tout se vend, tout s’achète. Il suffit de payer. Pendant ce temps, les "chauves-souris ", comme on désigne les contrebandiers, sortent de leurs grottes pour prendre d’assaut la bande frontalière. Tout le parcours est jonché de voitures stationnées. "Ce sont les heddayas (les guetteurs), munis de puces téléphoniques marocaines, qui avertissent leurs complices de l’autre côté des moindres mouvements des brigades mobiles de gardes-frontières, de douaniers ou de gendarmes", explique notre guide.

    Lorsque les forces de l’ordre paraissent, les contrebandiers abandonnent souvent leur marchandise et disparaissent dans la nature. Mais ce n’est pas le cas pour les trafiquants de drogue, qui jouent gros et qui prennent des risques, en vont jusqu’à utiliser des mouquatilate, des voitures béliers qui foncent vers les barrages des brigades mobiles et ne craignent pas les tirs de ces dernières. Beaucoup de trafiquants de drogue ont des armes et en font parfois usage pour échapper aux barrages. Tous les moyens sont bons pour faire entrer la drogue sur le sol algérien, y compris en larguant d’importantes quantités en mer, où elles sont récupérées par des petites embarcations de pêcheurs algériens.

    Les GGF doivent continuellement réapprendre le terrain, où les contrebandiers passent leur temps d’inactivité à créer de nouvelles pistes pour échapper à la traque, qui parfois s’enchevêtrent comme une toile d’araignée. Les points de passage sont presque tous sous surveillance, mais la difficulté demeure dans la proximité des habitations et dans le relief accidenté surtout en remontant de Maghnia vers le nord. Les constructions sont sommaires, mais s’avèrent très utiles. Ce sont des propriétés privées : il faut donc un mandat de perquisition pour les fouiller.

    Chacune a sa pompe à eau, pour simuler un habitat. La frontière avec le Maroc n’est qu’un ruisseau. À côté de chaque construction, on trouve des traces de fuel. Ce sont les lieux de déchargement et de remplissage des jerricans. Ici, pas besoin de grands moyens de transport. Un simple transbordement. Sur la rivière, on a construit un pont de fortune, en pierres. Ici, il n’y a pas d’État. Aucune régulation, aucun contrôle, aucun permis de construction. Tout le long du tracé, c’est propriété privée.

    Payer le passage

    A Boukanoun aussi, à une quinzaine de kilomètres de la côte, tout le long de la rivière est occupé. Les constructions avancées vers l’oued sont clôturées et cachées des regards derrière des hauts murs ou des roseaux. La barrière de l’une d’elles est ouverte sur une somptueuse voiture. La piste continue de descendre jusqu’à la rivière, passe sur un pont puis remonte de l’autre côté, au Maroc. Des madriers sont cachés pour faire passer des véhicules en cas de crue. Les propriétaires des pistes prélèvent un droit de passage aux contrebandiers.

    Par endroits, un hameau enjambe la frontière, divisé par une piste qui détermine les nationalités. Mais ici, les liens tribaux sont plus forts que les frontières héritées de la colonisation française. Les mariages, les liens familiaux et les relations d’affaires n’ont jamais été affectés par la fermeture des frontières (voir encadré). Les habitants ont seulement dû s’adapter à cette nouvelle donne.

    ENCADRE

    Trente-quatre ans de tensions

    (Syfia Algérie) La fermeture de la frontière algéro-marocaine remonte à la rupture des relations bilatérales, depuis le début du conflit au Sahara occidental, en 1975, qui reste la cause de bien des malentendus et d’accusations mutuelles. En 1988, les deux chefs d’État, le roi Hassan II et le président Chadli Bendjedid ont tenté d’y remédier, mais en 1994, le souverain marocain décida de chasser tous les Algériens se trouvant sur le sol marocain et d’imposer un visa d’entrée aux ressortissants de ce pays, au lendemain de l’attentat terroriste de Marrakech. Le Maroc avait, alors, accusé les services de sécurité algériens d’en être les instigateurs. Réaction immédiate d’Alger, qui ferme ses frontières terrestres.

    Plus tard, Mohamed VI reconnaîtra que son pays avait accusé à tort l’Algérie dans l’attentat de Marrakech et décidera, de façon unilatérale, de lever l’obligation de visas pour les Algériens. Mais Alger est restée insensible aux multiples appels de Rabat en vue de la réouverture des frontières terrestres. Le gouvernement algérien a en effet toujours estimé que l’ouverture des frontières profitait exclusivement à l’économie marocaine. Il exige comme préalable à la réouverture des frontières terrestres, une prise en charge globale des différends bilatéraux : le trafic de drogue et le terrorisme, le règlement des cas des personnes dépossédées de leurs biens aussi bien en Algérie qu’au Maroc…

    Des commissions mixtes spécialisées ont été mises en place pour plancher sur tous ces dossiers. Mais rien n’a encore été décidé. En attendant, la contrebande continue à faire vivre cette bande frontalière. Mais les hommes d’affaires des deux pays, réunis au début du mois de mai à Alger, estiment que le chiffre d’affaires de la contrebande dépasse deux milliards de dollars par an.



    syfia

    Vendredi 29 Mai 2009

  • #2
    il fallait publier la 2 eme partie de l'article fort interessant :



    http://www.syfia.info
    Maroc - Algérie : une frontière qui ruine l’économie et les familles

    29-05-2009

    Algérie, Maroc

    Azzeddine Bensouiah, Christelle Marot

    (Syfia Maroc) L’est du Maroc souffre, économiquement, de la fermeture avec l’Algérie. En sont aussi victimes, les familles séparées, pour qui se réunir est un véritablement parcours du combattant. Les produits algériens bon marché, eux, passent clandestinement sans guère de problèmes.

    "Le plus dur avec cette frontière fermée, c’est le coût humain, souligne Driss Houat, député et président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la ville d’Oujda, capitale de la région de l’Oriental, au nord-est du Maroc. Les familles, les amis sont séparés, les jeunes générations perdent le contact." La frontière en question est celle qui sépare l’ouest de l’Algérie et l’est du Maroc. Entre Oujda, la Marocaine, et Lalla Maghnia, l’Algérienne, deux villes distantes d’une trentaine de kilomètres à peine, près de la côte méditerranéenne, cela fait quinze ans que les désaccords diplomatiques empêchent de circuler librement. Un trousseau de clés à la main, Fathia, la cinquantaine, responsable du stock d’une usine à Oujda, se désole : "Voilà six ans que je n’ai pas vu mes deux tantes âgées, installées à Oran et Alger. On se parle par téléphone. Pour y aller, il faudrait passer par Casablanca, puis prendre l’avion pour Oran. C’est long et trop cher. Un jour, une de mes tantes a tenté de passer clandestinement. Elle a fait demi-tour lorsqu’elle est tombée nez à nez avec un soldat. J’ai peur de ne pas les revoir avant qu’elles disparaissent", confie Fathia, le regard perdu.
    "Ici tout le monde a de la famille de l’autre côté, des grands parents, des frères, des cousins. Et tous souhaitent que la frontière s’ouvre. Les gens sont les mêmes, ont le même tempérament, le même langage, le même accent, les mêmes traditions. Économiquement, les deux pays ont tout à gagner à s’ouvrir", estime Rachid, chef d’agence de la société française SQLI à Oujda, lui-même né en Algérie.

    Pain et médicaments
    Certains prennent malgré tout des risques. Naïma, mère de deux adolescents, dont le père vit à Alger, passe outre la crainte de se voir arrêter ou tirer dessus par les militaires et franchit la frontière à travers champs. "Tous les ans, nous partons en Algérie une vingtaine de jours. Je donne 3 000 dirhams (près de 270 €, Ndlr) à un passeur pour traverser, généralement tôt le matin, en voiture", raconte-t-elle.
    Les passeurs ne manquent pas dans les parages. Il suffit de payer et ne pas omettre de rémunérer les gardes marocains, sans leur adresser la parole. Venant d’Algérie, quelques minutes suffisent pour traverser le filet d’eau séparant les deux pays. Près du site balnéaire de Saidia, au nord ; à Ahfir, au centre ; ou plus au sud, du côté de Oujda et même dans les villages avoisinants, les Algériens des frontières se promènent allègrement et se sentent comme chez eux. "En été, je passe mes soirées à Saidia et je rentre au petit matin", raconte Salim, venu de Marsat Ben M’hidi, sur la côte algérienne. Pour lui, "les frontières n’existent que dans les têtes de ceux qui les ont érigées. Même s’ils édifient le mur de Berlin ici, nous le traverserons. Ils ne vont pas nous emprisonner quand même !"
    Même les baguettes de pain passent quotidiennement de Maghnia à Oujda, où un marché appelé Souk El Fellah (marché du paysan) propose exclusivement des produits algériens. Ce nom désigne les anciennes grandes surfaces algériennes ouvertes du temps du socialisme. Les produits soutenus par le Trésor public voisin font fureur au Maroc, par ces temps de crise. A Ahfir, nous croisons un Casablancais venu avec une tonne d’ordonnances, à la recherche de médicaments, surtout ceux destinés aux malades chroniques et non pris en charge par la sécurité sociale marocaine, mais largement subventionnés en Algérie. La ventoline (pour les asthmatiques), par exemple, coûte dix fois plus cher au Maroc qu’en Algérie.
    À une quinzaine de kilomètres de la ville d’Oujda, le poste frontière est pourtant bien gardé : un barrage, des hommes en uniforme, un panneau qui signale une interdiction de photographier. Mais il en est autrement des champs avoisinants, par lesquels transitent les produits de contrebande. Celle-ci emploierait près de 6 000 personnes, selon les milieux d’affaires. En tête des produits vendus sur le marché parallèle au Maroc : l’essence algérienne deux fois moins chère, les dattes, des couvertures, des ustensiles de cuisine, des produits de beauté, mais aussi des médicaments.

    L’Algérie, pas prête
    Certains ont fait d’autres choix. Mahdjoub, par exemple, un maçon originaire de Oujda, habite une baraque dans l’un des bidonvilles qui ceinturent Oran où il travaille clandestinement depuis quinze ans. Il fait de temps à autre la traversée "juste pour donner de l’argent à ma famille". Nombreux sont les Marocains qui se sont installés clandestinement en Algérie où leur savoir-faire dans le bâtiment est très recherché.
    Selon le président de la Chambre de commerce d’Oujda, l’ouverture de la frontière permettrait aux petites et moyennes entreprises d’échanger davantage et de développer les services. De faire repartir le tourisme également, au moment où le réseau routier s’améliore. Dans la ville d’Oujda, de nombreux hôtels construits à l’époque où les Algériens venaient encore en villégiature sont laissés à l’abandon. Dans la région, le tissu industriel reste peu développé. Les matériaux de construction, l’agro-alimentaire et la pêche sauvent l’essentiel de l’activité économique, après la fermeture, dans les années 1980, des mines de fer. Parallèlement, l’informel et les trafics se sont développés. "Avant, les Algériens arrivaient par voitures, par train, par bus, par taxi, explique Ouahid, un Oujdi. Oujda vivait et respirait. Aujourd’hui, la ville est morte. Rien ne bouge ici, sauf la contrebande."
    Mais l’Algérie a-t-elle intérêt à ouvrir ses frontières ? Taoufiq Boudchiche, directeur de la coopération internationale auprès de l’Agence de développement de l’Oriental, ne le pense pas : "La question politique est un prétexte. Il s’agit davantage d’un problème économique. L’Algérie est une économie fermée, basée sur le pétrole. Qui dit intégration régionale, dit harmonisation fiscale, transparence. L’Algérie n’est pas prête pour l’économie de marché, basée sur la coopération et la libre circulation des flux de marchandises."
    Lasse d’attendre et sous l’impulsion du Roi, la région de l’Oriental a décidé de prendre son avenir en main. Depuis 5 ans, Oujda est en chantier : infrastructures de transport, faculté de médecine flambant neuve, remise à niveau de la ville. Au niveau économique, les autorités projettent de lancer une technopole sur les métiers de services liés au tourisme, à l’équipement électrique et à l’offshoring, ainsi qu’un Kyoto parc dédié aux énergies renouvelables. Encore faut-il que cela tienne la route…

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    • #3
      Chelfi

      t'aurai du te présenter aux éléctions

      ton pays a besoin de toi et de tes idées lumineuses

      waooo
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        chelfi tu as oublie les egorgeurs de bebes ceuci sont tous made in algerie moi comme marocain,je suis contre l'ouverture,car comment peut-on controler le passage des terroristes venant de l'algerie,ca risque de semer le noyau de l'instabilite que vit ton pays depuis decennies seul en algerie y'a un attentat tous les 2 jours,j'aime pas que ca se passe la meme chse chez nous.donc tu me trouve d'accord avec toi pour la Fermeture totale des frontieres,l'idee d'une tranchee n'est pas mal,bravo,fasciste que je suis je la trouve exellente
        Dernière modification par ziani11, 30 mai 2009, 11h19.

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        • #5
          posté par pihman
          Chelfi
          t'aurai du te présenter aux éléctions
          ton pays a besoin de toi et de tes idées lumineuses
          waooo
          On n a pas BESOIN de tes idées farfelues et infantiles
          posté par ziani 11
          je suis contre l'ouverture,car comment peut-on controler le passage des terroristes venant de l'algerie,
          parler pour dire des âneries ..
          pas de l avis des autorités marocaines ,
          pas qu avant-hier y a eu un autre appel de la réouverture des frontières ..
          Dernière modification par houari16, 30 mai 2009, 11h37.
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            bien dit lata moi comme marocain je pense aussi qu'on a rien a voir avec vous,dans ce cas precis moi je suis contre la reouverture,j'aime aller dans mon pays chaque 3 moi comme je l'ai toujours fais,et trouver un pays stable,sans attentats tous les 2 jours,houari evite d'insulter car on est tous capables de le faire,les opinions ne peuvent etre prises comme aneris meme si ils ne te plaisent pas

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            • #7
              il faut les grands moyens
              un barrage electronique avec affectation de de moyens heliportes pour tuer dans l oeuf toutes infiltrations
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                donnes cet avis à ton sidek le joufflu tete-à-claques
                qui ne cesse de pleurnicher pour l'ouverture des frontieres c'est mon sidi et moulay jusqu'a la mort,si tu n'as pas compris l'enjeu de ces appel pour la reouverture des frontieres alors desole pour toi,je repete,fais un tour au Maroc et presente toi comme algerien.tu sera toujours le bien venu chez nous,mais quand tu parle avec les gens je t'assure que la moitie des marocains pensent comme moi,PAS D OUVERTURE pour les raisons que je t'ai donne,

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                • #9
                  chelfi tu as oublie les egorgeurs de bebes ceuci sont tous made in algerie moi comme marocain,
                  Les égorgeurs de bébés ne feront surement pas le poids devant ceux qui vous ont massacré a l'arme chimique, eventré vos femmes,egorgé vos enfants,désohonnoré a la bouteille dans des camps de la mort et des tazmamart,derb moulay cherif en serie.....pendant plus de 40 ans.

                  A la difference prés qu'en Algerie,ces droles de cocos etaient des terroristes,que toute la societe a combattu et exterminé.
                  Alors que chez toi,ces zombies sanguinaires s'evissent a nos jours au pouvoir et que vous ne rechignez point a leur humer et lecher les mains en signe de soumission.

                  En tout etat de cause,nous autres on ne vend pas nos"bébés" aux touristes contre 10 dollars,pour qu'ils soient abusés!

                  je suis contre l'ouverture,car comment peut-on controler le passage des terroristes venant de l'algerie,
                  Juisqu'a preuve du contraire,l'echange de terroristes entre les deux pays ne prend qu'une direction et une seule:
                  De la monarchie narco-trafiquante du maroc vers l'Algerie.


                  ca risque de semer le noyau de l'instabilite que vit ton pays depuis decennies seul en algerie y'a un attentat tous les 2 jours,j'aime pas que ca se passe la meme chse chez nous.
                  Ca ne risque pas,avec toute la soumission et la docilité ambiante qui prevaut au Royaume de l'aplatventrisme...la vie continuera a etre un long fleuve tranquille pour la monarchie narco-trafiquante.
                  Plus de 40 annees(de chape de plomb)et une pléthore de massacres ne vous a nullement incité a relever la tete et prendre les armes!
                  Alors qu'est ce qu'il le fera!
                  Ce n'est pas les causes qui manquent au Royaume de l'esbroufe pour que cela dégénere,mais plutot le courage et le volontarisme de ses sujets reputés tres conciliants!
                  Non,avec ce genre d'opposition,la monarchie usurpatrice sanguinaire n'a aucun souci a se faire...pour la stabilité de son reigne absolu!

                  De toute facon,il vaut mieux avoir quelques attentats de temps a autre, qu'une lithanie d'attentats a la pudeur perpetrés par les gawris et autres saoudis et des dizaines de milliers de tes concitoyens qui se font exploser la petite vertue a la queue leu leu.
                  Dernière modification par Aksel777, 30 mai 2009, 13h12.

                  Commentaire


                  • #10
                    c est ce que j ai toujours dis le maroc na pas besoin de l algerie et vice verca donc que les frontieres restent fermees pour toujours ce n est pas un probleme mettez une tranchee ou un mur ou des mines ce n est pas genant

                    Commentaire


                    • #11
                      Toutes les implorations baveuses du monde couplées aux genuflexions les plus douleureuses,des tenants du pouvoir au makhzen,ne pouraient
                      ré-ouvrir les frontieres avec l'Algerie,tant que le maroc continue a se prevaloir du sobriquet peu avenant,de plaque tournante de la culture et du commerce du cannabis et ne cesse de jouer un role preponderant dans l'exportation de terroristes(attentats de madrid,cellules de milan,reseau Bellararj de Bruxelles,le role de Moussaoui le marocain lors des evenements de New york 2001,les cellules de hamburg "Moutakadim",les douzaines de terroristes marocains qui passent illico presto les frontieres avec armes et bagages,pour aller semer leurs mefaits en Algerie.......).

                      Ouvrir les frontieres avec le maroc dans les conditions qui prevallent actuellement,serait une erreur fatale pour l'Algerie,il ne se passe pas une semaine sans que les services de securité Algeriens,ne debusquent des convois entiers d'explosifs,ou des chargements de drogue qui sont acheminés sine dine du Royaume cherifien vers l'Algerie.....sans omettre de souligner que des centaines de millions de dollars de produits petroliers et autres denrées subventionees par l'etat Algerien,prennent le chemin inverse dans ce ballet ininterrompu,sous l'oeil aprobateur des services de securité marocains.

                      Il fut meme un temps,entre 1990 et 1994,quand les frontiees etaient encore levees,ou,toutes les populations des regions marocaines limitrophes de l'Algerie,profitaient inlassablement et impunement de la medecine gratuite instauree chez nous...un comble!

                      L'Algerie ne saurait jouer le role de vache a lait pour toute la region.
                      De la drogue et du soutient actif au terrorisme,en contrepartie de marchandises a forte valeure ajoutee de toutes sortes(medicaments,nourriture,pieces de rechange,electromenagers..ect....)qui vous viennent de l'Algerie voisine,n'est pas ce que l'on peut appeller un troque gagnant-gagnant,vous en conviendrez bien volontiers.

                      Il ne faut pas se leurer ou bifurquer par 1 million de chemins sinueux.Si le makhzen se confond dans toutes ces suplications a repetition....ce n'est ni pour le surplus de bon voisinage qu'il voue a l'Algerie et encore moins,la fraternité(sic!) qu'il transpire de ses pores.
                      A dire vrai,ce n'est tout simplement,que la bonne vieille economie qu'il lui dicte ses prérogatives.

                      Bill Clinton a proféré un jour,a un de ses collaborateurs,le sempiternel:
                      It's the economy,stupide.....phrase subtile qui est entrée par la grande porte dans dans le verbiage politique contemporain.
                      Force est de constater,que la tenneur des propos du sieur clinton,schématise toute la mesure de ces demandes marocaines des plus pressantes!

                      Alors,entre l'espagne qui vous meprise,l'Algerie qui vous ignore et le sahara occidental avec qui vous guerroyer.........il vous reste les Baleines de l'atlantique!
                      Dernière modification par Aksel777, 30 mai 2009, 13h17.

                      Commentaire


                      • #12
                        tu te trompe vous avez tout fait pour mettre le maroc a genou croyant l affaiblir mais il est bien la plus fort que jamais et il ne cedera rien les frontieres qu elles restent fermees et ca vous admettez pas malgre vos milliard vous faites du sur place ouvre bien les yeux et soit objectif pas de nif

                        Commentaire


                        • #13
                          chelfi tu as oublie les egorgeurs de bebes ceuci sont tous made in algerie moi comme marocain,je suis contre l'ouverture,car comment peut-on controler le passage des terroristes venant de l'algerie,ca risque de semer le noyau de l'instabilite que vit ton pays depuis decennies
                          Et bein voilà, pour une fois qu'on est d'accord: tu devrais juste faire en sorte que les autorités marocaines rejoignent ton avis (encore une fois); parce que les voir faire les cent pour l'ouverture des frontières, c'est pas joli joli....

                          Commentaire


                          • #14
                            ziani11

                            c'est mon sidi et moulay jusqu'a la mort,
                            Tant mieux jusqu a la mort ,ton Moulay personne ne l a t enlevé . !
                            posté par ziani11
                            si tu n'as pas compris l'enjeu de ces appel pour la reouverture des frontieres alors desole pour toi,
                            Dsl , L hypocrisie …
                            L enjeu a été compris il y a belle lurette ( en 88 ) ..
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              Si le maroc n'avait pas fait couler le sang d'autant de maghrébins et de subsahariens dans la région, nul doute que j'aurais été un actif promoteur de l'union des peuples algéro-marocains et donc de l'ouverture des frontières, quitte à ce que cela bénéfice bien plus au maroc au dépend de l'économie algérienne.

                              Mais quand je vois le soutien massif du peuple marocain à la monarchie féodalo-libérale et altlantosioniste je me dis que contrairement à la majorité des pays arabes sous dictature, chez qui la distinction pouvoir et peuple est patente, le peuple marocain et le peuple algérien sont aussi proches qu'un (blanc chrétien) russe et un (blanc chrétien) américain.


                              Ce que je veux dire par là c'est que si nos dirigeants respectifs n'ont pas de projet en commun, la triste réalité est que les 2 peuples n'en n'ont pas davantage étant donné leur divergence totale idéologique.



                              Le maroc a toujours été une menace pour l'ensemble de la région. Alors que depuis la fin de la colonisation, tous les pays du nord de l'Afrique ont réussi à vivre dans une certaine harmonie de voisinage (Mauritanie, Niger, Mali, Algérie, Tunisie, Libye, Tchad, Egypte)... Le seule a avoir semé le désordre et le chaos c'est le maroc principale point d'appui des occidentaux et des sionistes en Afrique.

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