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Menace sur la sécurité nationale.

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  • Menace sur la sécurité nationale.

    512 millions de dollars d'excédent depuis le début de 2009 contre 13,20 milliards pour la même période de 2008
    • L’Algérie est fortement dépendante des pays étrangers pour son alimentation, d’autant plus que ses besoins vont croissants. En 2008, la facture alimentaire du pays a atteint 8 milliards de dollars alors qu’elle n’était que de 2,5 milliards en 2003.

    La facture de l’importation des produits agroalimentaire s’élève à 8 milliards de dollars, alors qu’elle était moins d’un milliard de dollars en moyenne par an durant la décennie 1970.
    Le coût annuel des produits alimentaires importés est passé effectivement à 2 milliards durant les années 1980.
    L’envolée des prix de nombreux produits alimentaires a considérablement réduit le pouvoir d’achat du pays.
    Pratiquement tous les produits agroalimentaires constituant l’alimentation de base des Algériens, à commencer par le blé, les féculents, l’huile de table, le café et le concentré de tomates. Tous ces produits sont affectés par cette inflation importée, qui ne serait, selon les experts, qu’à ses débuts, la tension inflationniste étant, pour diverses raisons, appelée à s’installer dans la durée.
    Une multitude de facteurs militent pour la hausse des prix des produits agroalimentaires. Tout d’abord, il y a la hausse des produits énergétiques, puis les hausses de salaires enregistrées dans pratiquement tous les pays exportateurs de produits agroalimentaires, y compris la Chine.
    Ensuite, il y a l’envolée du cours de l’euro qui est la monnaie de compte d’environ 60 % de nos importations et la restriction de l’offre de certains produits agroalimentaires en raison du surplus de demandes en provenance de pays émergents très peuplés, comme la Chine et l’Inde. Notre pays souffre aussi des retombées du recul des surfaces céréalières au profit de biocarburants, des problèmes climatiques et autres.
    Les éléments susmentionnés sont autant de déterminants structurels appelés à favoriser les hausses de prix de produits facturés à nos importateurs en euros ou en dollars, dont les taux de change exorbitants exacerbent les prix à la consommation des produits importés.
    Comment faire face à cette déferlante inflationniste importée qui lamine chaque jour davantage le pouvoir d’achat des Algériens déjà fortement compromis par la stagnation des salaires et le surendettement de nombreux ménages (notamment la classe moyenne) pris dans la spirale des crédits à la consommation ?
    L’Algérie continuera à dépendre des prix fixés à l’étranger tant qu’elle n’aura pas mis fin ou du moins atténué sa dépendance des agricultures et des industries agroalimentaires étrangères.
    Le gouvernement vient donc de lancer une action de valorisation des filières agricoles et agroalimentaires afin de se donner plus d’autonomie en la matière.
    Cela passera à la fois par une relance de la politique agricole, mais aussi par une requalification des entreprises industrielles de l’agroalimentaire en matière de savoir-faire et de technologie.
    La croissance démographique, l’avènement de nouvelles habitudes alimentaires, l’ampleur prise par l’économie de bazar et les hausses cycliques des prix ont porté la facture des produits importés à des niveaux alarmants.


    Mohammed Zerrouki. Ouest-Tribune.

  • #2
    Il faut que l'Algérie indexe le dinar sur l'euro, un peu comme le fait le Maroc avec le DH. Encore une fois l'UPM est une vraie chance pour l'Algérie qui garantit ainsi son approvisionnement alimentaire avec des produits de qualité, et aussi une chance pour l'Europe. Je sais qu'on va me répondre qu'avant il faut faire l'UMA, et rester dans la Ligue arabe, mais la realpolitik ne demande pas pour autant de perdre son âme.
    C'est vrai que le déséquillibre structurel des échanges est un vrai problème. Qu'en sera-t-il alors dans l'ère post-pétrole ?

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    • #3
      On creverai de faim,

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      • #4
        Qu'en sera-t-il alors dans l'ère post-pétrole ?
        C'est sans doute ce qui peut arriver de mieux à l'Algérie et aux Algériens!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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