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Ahl El Ksar Grève des travailleurs de AWE: Arrestation de quatre ouvriers
Le mouvement de grève a été décidé et déclenché depuis le 18 mai, sans préavis "tant la coupe était pleine". Ces ouvriers qui, disent travailler dans des conditions inhumaines, déclarent que leur employeur a refusé catégoriquement de les recevoir.
A ce propos, un rapport, contenant leurs revendications, a été transmis au P/APC d'Ahl El Ksar le jour même où ces travailleurs ont tenu un sit-in devant le siège de l'APC, et ce pour "dénoncer les pratiques arbitraires qu'exercent sur eux leurs responsables, ainsi que toutes formes de menaces et de pressions", et pour exiger "la satisfaction de leurs légitimes revendications et l'arrêt immédiat des poursuites judicaires contre leurs camarades et leur réintégration dans leurs postes de travail".
Egalement, ces travailleurs ont adressé des rapports respectivement, au chef de la daïra de Bechloul, à l'inspection du travail de la wilaya et au wali de Bouira.
Le lendemain, des rapports individuels auraient été transmis encore à l'inspection du travail. Pendant ce temps, leur employeur a déposé des plaintes contre quatre ouvriers dont figurait B.H., curieusement, déjà licencié depuis plus d’un mois! Alors que ces contestataires livrés à eux-même et toutes les autorités sollicitées ne semblent pas être emballer, ces grévistes ont tenu à se rendre sur les lieux de leur travail "dans l'espoir de voir de près nos doléances satisfaites car les promesses des uns et des autres n'ont pas manqué", disent-ils.
C'est ainsi que mercredi dernier, vers 9h, à leur grande surprise, un convoi considérable de la gendarmerie a été dépêché sur les lieux. "Pourtant nous ne sommes pas un danger potentiel", ironisent certains travailleurs alors que d’autres stupéfiés, ont fuit les lieux.
Cependant, la gendarmerie a, encore une fois, tenté la médiation en invitant les protestataires à regagner leurs postes de travail. "De crainte d'un avenir incertain mais surtout convaincus d’êtres mis au pied du mur", ces protestataires se sont résignés!
Tandis que B.H, déjà licencié et faisant l’objet d’une plainte avec trois autres ouvriers, était sur les lieux, en apportant son contrat dans l'espoir de voir son patron, les quatre travailleurs ont été arrêtés.
Déclarés "personna non grata" par leur employeur, ils ont été embarqués à la brigade de la gendarmerie d'Ahl El Ksar. Ils devaient comparaître hier samedi, devant le procureur de la République.
De leurs côtés, les citoyens de la région semblent avoir pris partie contre cette démarche jugée "trop arbitraire", et ces derniers annoncent apporter un soutien indéfectible aux leurs.
Quant aux autres travailleurs, ils exigent avant tout, l'extinction des poursuites judicaires et déplorent le fait que "l'épée de Damoclès reste suspendue au dessus de nos têtes tant que nos droits ne seront pas acquis".
Par la Dépêche de Kabylie
Le mouvement de grève a été décidé et déclenché depuis le 18 mai, sans préavis "tant la coupe était pleine". Ces ouvriers qui, disent travailler dans des conditions inhumaines, déclarent que leur employeur a refusé catégoriquement de les recevoir.
A ce propos, un rapport, contenant leurs revendications, a été transmis au P/APC d'Ahl El Ksar le jour même où ces travailleurs ont tenu un sit-in devant le siège de l'APC, et ce pour "dénoncer les pratiques arbitraires qu'exercent sur eux leurs responsables, ainsi que toutes formes de menaces et de pressions", et pour exiger "la satisfaction de leurs légitimes revendications et l'arrêt immédiat des poursuites judicaires contre leurs camarades et leur réintégration dans leurs postes de travail".
Egalement, ces travailleurs ont adressé des rapports respectivement, au chef de la daïra de Bechloul, à l'inspection du travail de la wilaya et au wali de Bouira.
Le lendemain, des rapports individuels auraient été transmis encore à l'inspection du travail. Pendant ce temps, leur employeur a déposé des plaintes contre quatre ouvriers dont figurait B.H., curieusement, déjà licencié depuis plus d’un mois! Alors que ces contestataires livrés à eux-même et toutes les autorités sollicitées ne semblent pas être emballer, ces grévistes ont tenu à se rendre sur les lieux de leur travail "dans l'espoir de voir de près nos doléances satisfaites car les promesses des uns et des autres n'ont pas manqué", disent-ils.
C'est ainsi que mercredi dernier, vers 9h, à leur grande surprise, un convoi considérable de la gendarmerie a été dépêché sur les lieux. "Pourtant nous ne sommes pas un danger potentiel", ironisent certains travailleurs alors que d’autres stupéfiés, ont fuit les lieux.
Cependant, la gendarmerie a, encore une fois, tenté la médiation en invitant les protestataires à regagner leurs postes de travail. "De crainte d'un avenir incertain mais surtout convaincus d’êtres mis au pied du mur", ces protestataires se sont résignés!
Tandis que B.H, déjà licencié et faisant l’objet d’une plainte avec trois autres ouvriers, était sur les lieux, en apportant son contrat dans l'espoir de voir son patron, les quatre travailleurs ont été arrêtés.
Déclarés "personna non grata" par leur employeur, ils ont été embarqués à la brigade de la gendarmerie d'Ahl El Ksar. Ils devaient comparaître hier samedi, devant le procureur de la République.
De leurs côtés, les citoyens de la région semblent avoir pris partie contre cette démarche jugée "trop arbitraire", et ces derniers annoncent apporter un soutien indéfectible aux leurs.
Quant aux autres travailleurs, ils exigent avant tout, l'extinction des poursuites judicaires et déplorent le fait que "l'épée de Damoclès reste suspendue au dessus de nos têtes tant que nos droits ne seront pas acquis".
Par la Dépêche de Kabylie