Le dossier des colonies israéliennes continue d'envenimer les relations entre les Etats-Unis et Israël. En réponse aux propos tenus par Barack Obama cette semaine, demandant l'arrêt de la colonisation en Cisjordanie, un membre du gouvernement israélien a affirmé, dimanche 31 mai, que son pays "n'acceptera en aucune façon que la colonisation légale soit gelée". "Le gouvernement défendra les intérêts vitaux de l'Etat d'Israël", a maintenu le ministre des transports, Israël Katz, un proche du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
M. Katz est le premier haut responsable israélien à prendre publiquement la parole sur les divergences qui se sont exprimées publiquement avec les Etats-Unis. M. Obama, qui a reçu en l'espace de deux semaines M. Nétanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas, a défendu la création d'un Etat palestinien et la fin de la colonisation en Cisjordanie.
Le terme "colonisation légale" utilisé par le ministre israélien fait allusion à la poursuite de la construction dans les 120 colonies ayant obtenu les autorisations nécessaires de la part du gouvernement pour répondre à la "croissance naturelle" de la population. Washington, comme le reste de la communauté internationale, refuse de reconnaître la distinction entre les colonies légales et les colonies illégales.
"L'ADMINISTRATION AMÉRICAINE A ADOPTÉ UNE LIGNE DIFFÉRENTE"
Israël Katz reproche également à l'administration Obama de revenir sur des engagements pris par son prédécesseur à la Maison Blanche. Après l'évacuation des colonies dans la bande de Gaza, George W. Bush aurait promis dans une lettre adressée au premier ministre de l'époque, Ariel Sharon, de tenir compte des colonies israéliennes dans le tracé d'un éventuel Etat palestinien.
"Ariel Sharon a démantelé des colonie et il a reçu la lettre de Bush et aujourd'hui l'administration refuse de reconnaître cette lettre", déplore M. Katz. "L'administration américaine actuelle a adopté une ligne totalement différente ce qui a provoqué l'apparition de désaccords sur la colonisation, a-t-il ajouté. C'est quelque chose d'inquiétant et cela suscite des inquiétudes sur des arrangements futurs".
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou s'est dit prêt à évacuer une centaine de colonies sauvages établies par des colons extrémistes. Selon un rapport de l'ONG Paix Maintenant, 44 % des terrains sur lesquels s'étendent ces colonies sauvages appartiennent à des propriétaires privés palestiniens. En revanche, il entend toujours annexer les colonies en Cisjordanie, où vivent des centaines de milliers d'Israéliens."Le gouvernement doit désormais être beaucoup plus prudent et tenir compte du fait que tout retrait en Judée-Samarie [Cisjordanie] ne peut que favoriser le Hamas", a également souligné le ministre.
Ces différends israélo-américains interviennent alors que Barack Obama doit se rendre la semaine prochaine en Arabie saoudite et en Egypte, pour y prononcer un grand discours de réconciliation avec les musulmans. Ce discours, une promesse de campagne de M. Obama, se tiendra jeudi au Caire.
M. Katz est le premier haut responsable israélien à prendre publiquement la parole sur les divergences qui se sont exprimées publiquement avec les Etats-Unis. M. Obama, qui a reçu en l'espace de deux semaines M. Nétanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas, a défendu la création d'un Etat palestinien et la fin de la colonisation en Cisjordanie.
Le terme "colonisation légale" utilisé par le ministre israélien fait allusion à la poursuite de la construction dans les 120 colonies ayant obtenu les autorisations nécessaires de la part du gouvernement pour répondre à la "croissance naturelle" de la population. Washington, comme le reste de la communauté internationale, refuse de reconnaître la distinction entre les colonies légales et les colonies illégales.
"L'ADMINISTRATION AMÉRICAINE A ADOPTÉ UNE LIGNE DIFFÉRENTE"
Israël Katz reproche également à l'administration Obama de revenir sur des engagements pris par son prédécesseur à la Maison Blanche. Après l'évacuation des colonies dans la bande de Gaza, George W. Bush aurait promis dans une lettre adressée au premier ministre de l'époque, Ariel Sharon, de tenir compte des colonies israéliennes dans le tracé d'un éventuel Etat palestinien.
"Ariel Sharon a démantelé des colonie et il a reçu la lettre de Bush et aujourd'hui l'administration refuse de reconnaître cette lettre", déplore M. Katz. "L'administration américaine actuelle a adopté une ligne totalement différente ce qui a provoqué l'apparition de désaccords sur la colonisation, a-t-il ajouté. C'est quelque chose d'inquiétant et cela suscite des inquiétudes sur des arrangements futurs".
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou s'est dit prêt à évacuer une centaine de colonies sauvages établies par des colons extrémistes. Selon un rapport de l'ONG Paix Maintenant, 44 % des terrains sur lesquels s'étendent ces colonies sauvages appartiennent à des propriétaires privés palestiniens. En revanche, il entend toujours annexer les colonies en Cisjordanie, où vivent des centaines de milliers d'Israéliens."Le gouvernement doit désormais être beaucoup plus prudent et tenir compte du fait que tout retrait en Judée-Samarie [Cisjordanie] ne peut que favoriser le Hamas", a également souligné le ministre.
Ces différends israélo-américains interviennent alors que Barack Obama doit se rendre la semaine prochaine en Arabie saoudite et en Egypte, pour y prononcer un grand discours de réconciliation avec les musulmans. Ce discours, une promesse de campagne de M. Obama, se tiendra jeudi au Caire.
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