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15 milliards de dollars dépensés pour l’eau entre 2005 et 2009

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  • 15 milliards de dollars dépensés pour l’eau entre 2005 et 2009

    Lors de son passage, samedi, au forum de la télévision, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, a déclaré que «les nombreux investissements réalisés dans son secteur entre 2005 et 2009, ont nécessité une enveloppe financière de 15 milliards de dollars».

    Parmi ces projets à retenir, les deux réalisations d’envergure, en l’occurrence le complexe Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) qui sera mis en exploitation à partir de la mi-juin et le projet de transfert des eaux souterraines de In Salah à Tamanrasset sur une distance de près de 750 km. Concernant ce mégaprojet, M. Sellal a affirmé qu'il «serait finalisé au cours du dernier trimestre 2010 après que tous les problèmes des pompes et des canaux de transfert seront réglés».

    A ces deux projets en cours, le ministre a également rappelé les barrages de Béni Haroun, à l'Est du pays, et de Koudiet Aserdoun au Centre. Le ministre a indiqué, dans le même ordre d’idées, que cet effort se poursuivra à travers le projet des grands transferts dans les Hauts Plateaux qui concerne en particulier le transfert des eaux à travers le réseau des barrages des wilayas de Mila, Batna et Oum el Bouagui et les villes de Sétif, El Eulma et Bordj Bouarreridj et celui concernant la région de Ghardaïa, Laghouat et Djelfa.

    Il a expliqué, à ce sujet, que «cette stratégie nous a permis d'atteindre une moyenne de 175 litres/jour par habitant alors que le taux de couverture nationale quotidienne en eau potable a atteint 75% à la fin 2008 contre 40% il y a 10 ans». A une question sur une éventuelle révision de la tarification d'eau, le ministre a réaffirmé que les autorités n'envisageaient, pour le moment, aucune augmentation de ce tarif, ajoutant que même en cas d'augmentation du tarif, elle ne touchera pas les petits consommateurs, les ménages en particuliers. Toujours en matière de tarification, rappelons que l’Etat veut amener les gros consommateurs, notamment les industriels, à payer au réel leur consommation en échange du forfait qui leur est appliqué actuellement.

    Le véritable prix de l’eau

    En somme, une démarche qui pourrait amener les industriels à investir dans la récupération des eaux usées afin de la recycler. M. Sellal a indiqué, dans ce contexte, que les prix actuels ne reflétaient pas le véritable coût de l'eau, précisant que le citoyen ne payait en moyenne que 19 dinars/m3 alors que le véritable coût est de l'ordre de 150 dinars/m3 dans certaines régions montagneuses ou du Sud.

    Quant au programme du secteur pour les cinq prochaines années, le ministre a indiqué qu'il portait sur la poursuite des efforts visant à assurer l'approvisionnement en eau de toutes les régions du pays et l'amélioration des réseaux de transfert d'eau potable et des réseaux d'assainissement.

    Les stations d'épuration d'eau usée devront atteindre le nombre de 75 stations vers la fin 2009 d'une capacité globale de 500 millions de m3/an puis 700 millions de m3 en 2011.

    Des quantités importantes des eaux d’oued El Harrach seront prochainement récupérées à travers le transfert de son cours, au niveau de la région de Bouinan dans la wilaya de Blida, vers le barrage de Douéra (sud-ouest de la capitale) en vue d'approvisionner la population de la Mitidja en eau potable et d'irrigation.

    Concernant l'expérience de la gestion déléguée de la distribution d'eau dans les grandes villes, M. Sellal a affirmé que cette expérience s'est révélée efficace, notamment dans les domaines de la modernisation des réseaux et la formation. Il a étayé sa thèse par les performances de la société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL).

    Pour ce qui est du respect des cahiers des charges relatifs à la commercialisation des eaux minérales, le ministre a indiqué qu'aucune enfreinte n'a été enregistrée jusqu'à présent. Il a tenu à préciser que la plupart des opérateurs activant dans ce domaine, au nombre de 36, n'étaient pas encore parvenus à s'adapter aux normes internationales qui leur permettent d'enregistrer leurs produits en tant qu'eau minérale thérapeutique, le passage à cette étape exigeant l'accréditation d'un laboratoire international spécialisé.

    Le Financier
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