C’est pour vous « l’étranger »
Vous ce vieillard tout ridé
Je voudrais par ces quelque mots
Vous offrir cela comme une fleur
Que grâce à vous on pense à ceux
Qui sont aux portes du tombeau
Vieillis, courbés ridé par les années
Mais qui sont emplis d’humanité
Car ils ont vécus, ils ont aimés
Vous étiez seul assis sur ce banc
La neige tombait abondamment
Vous étiez seul dans ce froid
Moi je rentrais juste du marché
J’avais les deux bras chargé
De fleurs de légumes et de fruits variés
J’étais en retard pour préparer le déjeuner
Je vous ai vus vous étiez si loin
La neige tombait sur le chemin
Des gros flocons qui se posaient
Sur ce banc où vous étiez
Votre main était toute gelée
Elle s’appuyait sur cette cane
Votre main était si loin
Elle ne bougeait pas malgré ce froid
Je vous ai vus si frêle si seul
Tellement voûté par les années
Les rides qui creusaient tant de sillons
J’ai crus déceler des larmes
Qui devenaient des cristaux
Sur votre visage là dans ce froid
Et ces gros flocons en tourbillons
Qui recouvraient ce banc gelé
Je vous ai sentis si absent
Comme sortit du monde des vivants
Vous sembliez si éloigné
De cette neige qui pouvait vous emporter
Je vous ai souris doucement
Je ne voulais pas vous effrayer
Je voulais vous sortir de cette torpeur
Qui pouvait vous être fatale
Je vous ai juste proposé
de venir vous accompagner
Ou de venir prendre un café
Histoire de vous réchauffer
Vous m’avez dit « ça va aller »
Je vous ai accompagné un bout de chemin
Et puis vous m’avez dit merci
Et je vous ai suivis sur cette route
Une ombre courbée par les années
Et puis un point et puis plus rien
En retournant à la maison
Un voisin qui vous connaît de loin
M’a expliquer qui vous étiez
Que votre fils avant venait
Mais que c’était il y a des années
Et que depuis il vit sa vie
Et vous avez laissé tomber dans l’oubli.
Une ombre courbée par les années
Et puis un point et puis plus rien.
morjane
27/11/05
Vous ce vieillard tout ridé
Je voudrais par ces quelque mots
Vous offrir cela comme une fleur
Que grâce à vous on pense à ceux
Qui sont aux portes du tombeau
Vieillis, courbés ridé par les années
Mais qui sont emplis d’humanité
Car ils ont vécus, ils ont aimés
Vous étiez seul assis sur ce banc
La neige tombait abondamment
Vous étiez seul dans ce froid
Moi je rentrais juste du marché
J’avais les deux bras chargé
De fleurs de légumes et de fruits variés
J’étais en retard pour préparer le déjeuner
Je vous ai vus vous étiez si loin
La neige tombait sur le chemin
Des gros flocons qui se posaient
Sur ce banc où vous étiez
Votre main était toute gelée
Elle s’appuyait sur cette cane
Votre main était si loin
Elle ne bougeait pas malgré ce froid
Je vous ai vus si frêle si seul
Tellement voûté par les années
Les rides qui creusaient tant de sillons
J’ai crus déceler des larmes
Qui devenaient des cristaux
Sur votre visage là dans ce froid
Et ces gros flocons en tourbillons
Qui recouvraient ce banc gelé
Je vous ai sentis si absent
Comme sortit du monde des vivants
Vous sembliez si éloigné
De cette neige qui pouvait vous emporter
Je vous ai souris doucement
Je ne voulais pas vous effrayer
Je voulais vous sortir de cette torpeur
Qui pouvait vous être fatale
Je vous ai juste proposé
de venir vous accompagner
Ou de venir prendre un café
Histoire de vous réchauffer
Vous m’avez dit « ça va aller »
Je vous ai accompagné un bout de chemin
Et puis vous m’avez dit merci
Et je vous ai suivis sur cette route
Une ombre courbée par les années
Et puis un point et puis plus rien
En retournant à la maison
Un voisin qui vous connaît de loin
M’a expliquer qui vous étiez
Que votre fils avant venait
Mais que c’était il y a des années
Et que depuis il vit sa vie
Et vous avez laissé tomber dans l’oubli.
Une ombre courbée par les années
Et puis un point et puis plus rien.
morjane
27/11/05
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