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La justice américaine valide la reprise de Chrysler par Fiat

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  • La justice américaine valide la reprise de Chrysler par Fiat

    La justice américaine a validé le plan de sortie de faillite de Chrysler, dont les actifs sains seront repris pour deux milliards de dollars (1,4 milliard d'euros) par un consortium emmené par Fiat.
    La décision du juge Arthur Gonzalez a été annoncée tard dimanche soir à New York, à quelques heures de l'officialisation du dépôt de bilan de General Motors, qui doit permettre de mener rapidement la restructuration du constructeur automobile.

    Le "nouveau" Chrysler, dont l'appellation sera Chrysler Group LLC et qui comprendra uniquement les actifs sains, sera contrôlé à 68% par un fonds géré par le syndicat de l'automobile américain UAW (United Auto Workers), à 20% par Fiat et à 12% par les Etats américain et canadien.
    Fiat a une option pour monter jusqu'à 35% dans le capital du nouveau Chrysler.
    Les autres actifs - sites non retenus et passif essentiellement - resteront dans un premier temps sous la tutelle du tribunal des faillites et devraient être liquidés par voie judiciaire.
    Les parties hostiles à ce plan, parmi lesquelles figurent les 789 concessionnaires qui perdront la franchise Chrysler , ont la possibilité de faire appel devant un autre tribunal.
    Dans sa décision, rendue par écrit après trois jours d'audience, le juge Gonzalez précise que l'alternative à la cession était la "liquidation immédiate" et qu'il a eu le souci de préserver la valeur de Chrysler en assurant le maintien des activités du troisième constructeur automobile américain.

    Les termes de la proposition présentée par Fiat, ajoute-t-il, offrent une perspective que le marché n'aurait pu offrir seul étant donné l'importance accordée par les gouvernements américain et canadien à la préservation de l'intérêt public, et qui dépassent certainement la valeur de Chrysler à sa liquidation.
    Chrysler s'est placé le 30 avril sous la protection de la loi des faillites pour se donner le temps de finaliser son alliance avec Fiat.

    Le juge Gonzalez, qui s'est fait un nom en supervisant les faillites d'Enron et de WorldCom, a rejeté pratiquement toutes objections formulées par les parties qui s'opposent à ce plan de redressement. Il a aussi rejeté les arguments juridiques invoqués à l'appui de ces objections.
    Plus de 90% des détenteurs de la dette syndiquée de Chrysler ont accepté le plan de redressement.


    Par Emily Chasan et David Bailey.
    Avec Caroline Humer et Kevin Krolicki, version française Dominique Rodriguez
    Source : Reuters
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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