Nos Martyrs ne sont comme vos criminels
Par M. Iouanoughene
Ce qu’avait dit un responsable français au sujet des crimes du colonialisme, en Algérie, précisant qu’il y a eu des criminels des deux côtés, fait mal à chaque citoyen algérien. Sans vouloir mettre à profit cette occasion pour évaluer le degré de l’attachement de chaque citoyen à son pays. C’est une mission qu’on laisse au pouvoir, aux partis politiques et aux organisations qui gravitent autour d’eux et dont aucune trace n’est trouvée, dans les vrais moments ou quand il s’agit de défendre notre mémoire nationale.
Ce qu’avait dit ce responsable n’est pas nouveau. C’est un point de vue, depuis fort longtemps, de la France qu’elle ne veut, en aucun cas, faire évoluer malgré tout ce qui s’est passé, pendant la guerre de libération et même, pendant les 130 ans de colonisation. Ce qui se dit actuellement est, en fait, un point de vue du président français, Nicolas Sarkozy, qui nous a rendu visite, il y a quelque temps et qui a utilisé tout ce qu’il est possible de dire, en langue française, pour éviter de nous blesser et sans présenter le repentir, demandé par les algériens. Mais, il n’a pas réussi, dans une deuxième phase, parce que ce qu’il a dit à Alger et à Constantine a blessé les algériens qui restent marqués par les malheurs subis par la colonisation et par la guerre.
Nous avions longtemps réfléchi, à la rédaction d’El Khabar, avant de décider de publier les dires de ce responsable français. Nous avions abordé toutes les dimensions possibles et dans tous les sens. Est-ce qu’il nous est possible de publier les insultes de ce personnage qui qualifient nos valeureux moudjahidine de criminels ? Et nous avions compris, en fin de compte, qu’il exprimait le point de vue de son pays que le peuple algérien doit connaître et qu’il ne soit pas leurrer par des slogans comme « l’Algérie tient à ce que la France fasse preuve de repentance et que, sans celle-ci rien ne sera normal, entre Paris et Alger ». Ceux qui habitent des villas qui ne leur appartiennent pas, dans plusieurs villes algériennes, ne sont pas en mesure de répondre à ce responsable français, nous, qui sommes des enfants reconnaissants aux martyrs de la révolution qui ont sacrifié leurs vies pour notre liberté, nous lui diront que Ali la pointe, entre autres, ne pouvait trouver une vie meilleure que celle que la France coloniale lui proposait, pour, enfin, lui dénaturer ses épopées et ses sacrifices, en faisant dans le blanchiment du visage hideux de la colonisation.
La même chose est valable pour Amirouche, Zirout Youcef et tout ceux que la France considère comme assassins de civils. C’est comme si, les algériens de l’époque avaient la liberté d’expression et le droit de manifester pour faire entendre leurs voix à l’étranger. C’est comme si l’Armée de Libération Nationale avait des avions et des chars pour vous faire une guerre classique. Nous ne vous faisons pas grief pour ne pas oublier ce que vous avez subi du 1er novembre au 05 juillet 62, et qui vous a causé tellement de douleurs. Mais qui peut nous expliquer les crimes de ceux que vous avez assassiné, un certain 08 mai 45 ? Est ce parce qu’ils ont cru en vos engagements et vos promesses en ayant explosé de joie pour une indépendance, avant terme. La différence entre vos criminels et nos martyrs est trop grande et nous n’avons pas besoin de votre repentir. Nous sommes convaincus du bien fondé de notre cause.
Par M. Iouanoughene
Ce qu’avait dit un responsable français au sujet des crimes du colonialisme, en Algérie, précisant qu’il y a eu des criminels des deux côtés, fait mal à chaque citoyen algérien. Sans vouloir mettre à profit cette occasion pour évaluer le degré de l’attachement de chaque citoyen à son pays. C’est une mission qu’on laisse au pouvoir, aux partis politiques et aux organisations qui gravitent autour d’eux et dont aucune trace n’est trouvée, dans les vrais moments ou quand il s’agit de défendre notre mémoire nationale.
Ce qu’avait dit ce responsable n’est pas nouveau. C’est un point de vue, depuis fort longtemps, de la France qu’elle ne veut, en aucun cas, faire évoluer malgré tout ce qui s’est passé, pendant la guerre de libération et même, pendant les 130 ans de colonisation. Ce qui se dit actuellement est, en fait, un point de vue du président français, Nicolas Sarkozy, qui nous a rendu visite, il y a quelque temps et qui a utilisé tout ce qu’il est possible de dire, en langue française, pour éviter de nous blesser et sans présenter le repentir, demandé par les algériens. Mais, il n’a pas réussi, dans une deuxième phase, parce que ce qu’il a dit à Alger et à Constantine a blessé les algériens qui restent marqués par les malheurs subis par la colonisation et par la guerre.
Nous avions longtemps réfléchi, à la rédaction d’El Khabar, avant de décider de publier les dires de ce responsable français. Nous avions abordé toutes les dimensions possibles et dans tous les sens. Est-ce qu’il nous est possible de publier les insultes de ce personnage qui qualifient nos valeureux moudjahidine de criminels ? Et nous avions compris, en fin de compte, qu’il exprimait le point de vue de son pays que le peuple algérien doit connaître et qu’il ne soit pas leurrer par des slogans comme « l’Algérie tient à ce que la France fasse preuve de repentance et que, sans celle-ci rien ne sera normal, entre Paris et Alger ». Ceux qui habitent des villas qui ne leur appartiennent pas, dans plusieurs villes algériennes, ne sont pas en mesure de répondre à ce responsable français, nous, qui sommes des enfants reconnaissants aux martyrs de la révolution qui ont sacrifié leurs vies pour notre liberté, nous lui diront que Ali la pointe, entre autres, ne pouvait trouver une vie meilleure que celle que la France coloniale lui proposait, pour, enfin, lui dénaturer ses épopées et ses sacrifices, en faisant dans le blanchiment du visage hideux de la colonisation.
La même chose est valable pour Amirouche, Zirout Youcef et tout ceux que la France considère comme assassins de civils. C’est comme si, les algériens de l’époque avaient la liberté d’expression et le droit de manifester pour faire entendre leurs voix à l’étranger. C’est comme si l’Armée de Libération Nationale avait des avions et des chars pour vous faire une guerre classique. Nous ne vous faisons pas grief pour ne pas oublier ce que vous avez subi du 1er novembre au 05 juillet 62, et qui vous a causé tellement de douleurs. Mais qui peut nous expliquer les crimes de ceux que vous avez assassiné, un certain 08 mai 45 ? Est ce parce qu’ils ont cru en vos engagements et vos promesses en ayant explosé de joie pour une indépendance, avant terme. La différence entre vos criminels et nos martyrs est trop grande et nous n’avons pas besoin de votre repentir. Nous sommes convaincus du bien fondé de notre cause.
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