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HYDRAULIQUE, Du nouveau pour la gestion des barrage.

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  • HYDRAULIQUE, Du nouveau pour la gestion des barrage.

    Une bonne gestion de l’eau, de ses ressources et moyens, est un atout pour une économie en évolution. Et consacrer des efforts humains, urbains et financiers l’est surement..

    532 milliards de DA sont consacrés par l’Etat au secteur des ressources en eau dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009, dont 110 milliards de DA destinés au financement des opérations inscrites pour l’exercice 2006.

    Une enveloppe à la mesure des objectifs tracés dans le cadre de la politique de l’Etat pour soutenir le secteur au cours de ce prochain quinquennat. Une politique axée sur la réalisation d’infrastructures d’envergure et la création de structures de gestion des ressources hydriques, à l’instar du modèle du groupe Sonatrach, selon M. Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eaux, qui était en visite d’inspection et de travail en fin de semaine écoulée à Tiaret. Evoquant les lignes directrices de cette politique, M. Sellal a indiqué que l’agence nationale des barrages, qui a modifié son statut type pour devenir une EPIC, s’est lancée dans la création d’un organe de gestion, en partenariat avec un opérateur étranger spécialisé dans la gestion, la maintenance et l’optimisation des barrages. Une mesure, a-t-il dit, qui découle d’une analyse de la situation du secteur de l’hydraulique en Algérie. Le premier responsable du secteur ne manquera pas de souligner à ce propos la situation peu reluisante des barrages de l’Ouest du pays, comparativement à ceux du Centre et de l’Est où la situation est qualifiée de stable, à l’instar du barrage de «Keddara», rempli à 69% de ses capacités. En effet, le barrage de «Gargar» dans la région Ouest, qui est, pour rappel, conçu pour un total de 60 millions de m3, ne contient actuellement que 9 millions de m3. M. Sellal a également annoncé qu’une grande partie des réserves du barrage de «Boughrara», qui a une capacité de stockage estimée à 35 millions de m3, est utilisée pour «sauver» le barrage de Aïn Témouchent. M. Sellal soulignera que les solutions mises en place pour pallier le déficit en eau potable dans les wilayas de l’Ouest visent une exploitation rationnelle des eaux souterraines et le recours au dessalement d’eau de mer.

    Pour Tiaret, le ministre des Ressources en eaux a souligné la nécessité d’assurer une distribution équitable d’eau destinée à la consommation et à l’irrigation, après que cette collectivité locale aura enrayé les risques d’apparition et de propagation des MTH. Au niveau du site de la future station d’épuration d’Aïn Bouchekif, le ministre a déploré les retards enregistrés dans les travaux, dont le taux d’avancement n’a atteint que les 30%. Il a sommé les entreprises réalisatrices, en l’occurrence l’allemande «Linde» et l’algérienne «Cosider», d’achever ces travaux dans les délais pour livrer l’ouvrage en avril 2006. Cette station est destinée à traiter quelque 13 millions de m3 d’eau, qui se déversent actuellement dans le barrage de Dahmouni. Une étude tuniso-portugaise vient d’être bouclée pour utiliser ces eaux dans l’irrigation de 4.000 hectares de terres agricoles. Le ministère des Ressources en eau vient, par ailleurs, de débloquer une enveloppe de 150 milliards de DA pour financer une première tranche de ce projet.

    Par ailleurs, et au niveau du barrage «Bekhedda» qui alimente Tiaret-ville et plusieurs autres agglomérations, le ministre a annoncé le début des travaux de dépollution et de désenvasement de l’ouvrage pour assurer une eau de qualité aux populations locales. L’entreprise «Linde» a renouvelé, depuis 2003, les installations de la station d’épuration et assure les approvisionnements en iode et autres produits de stérilisation. Il est prévu le dragage de quelque 16 millions de m3 de vase qui réduisent les quantités d’eau stockées estimées actuellement à 9 millions de m3, alors que le barrage a une capacité de 42 millions de m3. La wilaya de Tiaret a, à son actif, plusieurs projets hydrauliques en cours de réalisation.
    Le Quotidien d'Oran.
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