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maroc:Recul d'environ 61 pc des exportations des phosphates

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  • maroc:Recul d'environ 61 pc des exportations des phosphates

    Les phosphates et dérivés, qui ont tiré vers le haut les exportations nationales durant l'année 2008, ont vu leurs ventes à l'étranger chuter de 61,6 pc, à fin avril dernier, pour s'établir à quelque 5,26 milliards de dirhams (MMDH), soit 14,5 pc du total des exportations nationales contre 26,2 pc une année auparavant, selon l'Office des changes.
    Cette baisse s'explique essentiellement par le recul conjugué du volume exporté et des prix des phosphates et dérivés sur les marchés internationaux, relève-t-on dans les derniers chiffres rendus publics par l'Office des changes.
    C'est ainsi que les ventes des phosphates ont atteint, durant la période janvier-avril 2009, quelque 1,84 MMDH, s'inscrivant ainsi en baisse de 56,6 pc, pour un volume également en régression de 66,1 pc.
    Le tonnage exporté des phosphates s'est élevé, au terme des quatre premiers mois de l'année en cours, à 1,45 million de tonnes contre 4,3 millions de tonnes, une année auparavant.
    Pour leur part, les exportations d'acide phosphorique ont accusé une baisse de 51,5 pc à 2,38 MMDH, pour un volume en recul de 28,9 pc (358.500 tonnes contre 504.200 tonnes). Le prix moyen à l'exportation de ce produit s'est situé à 6.659 DH/T contre 9.770 DH/T.
    L'Office des changes fait état également d'un recul de 77,2 pc des expéditions des engrais naturels et chimiques. Ces dernières ont généré des recettes de l'ordre de 1,03 MMDH à fin avril dernier contre 4,53 MMDH une année avant. En volume, ces ventes ont régressé de 56,2 pc à 326.500 tonnes.
    Le prix moyen à l'exportation des engrais naturels et chimiques a baissé de 6.089 DH/T à 3.176 DH/T entre les deux périodes sous revue, ajoute la même source.
    Le recul des ventes du groupe OCP vient s'ajouter aux contre-performances enregistrées à fin avril dernier par les autres groupes de produits à l'exportation. Ainsi, les expéditions des produits alimentaires ont reculé de 31,3 pc à 7,7 MMDH, celles des biens d'équipement et des produits bruts ont régressé respectivement de 14,1 pc à 4,67 MMDH et de 49 pc à 3,44 MMDH.
    Les exportations totales de marchandises ont accusé de ce fait une baisse de 30,7 pc pour atteindre quelque 36,3 MMDH, alors que celles des services ont totalisé 27 MMDH en baisse de 12 pc, selon l'Office des changes.
    Pour leur part, les importations de marchandises ont reculé de 18,8 pc passant de 102,3 MMDH durant la période janvier-avril 2008 à quelque 83 milliards une année après.
    Cette régression s'explique par les baisses enregistrées au niveau des achats de produits énergétiques (-36,4 pc à 13,7 MMDH), des demi-produits (-24 pc à 16,7 MMDH), des produits alimentaires (-25,4 pc à 9,16 MMDH) et des produits bruts (-42,5 pc à 3,97 MMDH), au moment où les acquisitions des biens de consommation et ceux d'équipement ont stagné à environ 16,7 MMDH et 22,7 MMDH respectivement.
    Par ailleurs, les importations des services ont enregistré une légère amélioration de 0,9 pc pour atteindre quelque 16 MMDH à fin avril dernier au lieu de 15,9 MMDH une année auparavant.
    Il ressort ainsi des statistiques de l'Office que la balance commerciale des biens et services a dégagé, à fin avril dernier, un déficit de l'ordre de 30,78 MMDH, en hausse de 5,8 pc, alors que le taux de couverture a reculé de 6,8 points pour s'établir à 67,3 pc au lieu de 74,1 pc.
    Au terme des quatre premiers mois de l'année en cours, les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont porté ainsi sur environ 119,4 MMDH contre 154,7 MMDH une année auparavant, indique l'Office des Changes, ajoutant que l'Europe maintient sa position de premier partenaire commercial du Royaume avec 62,6 pc du total des échanges, suivie de l'Asie (18,5 pc), de l'Amérique (12,3 pc) et de l'Afrique (6,2 pc).
    Premier partenaire commercial, la France participe pour 19,5 pc dans le total des transactions commerciales du Maroc avec l'étranger. L'Espagne demeure en deuxième position avec 13,8 pc des échanges, devant les Etats-Unis d'Amérique (6,8 pc), la Chine (6 pc) et l'Italie (5,5 pc).
    MAP
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ah la la la la crise ....

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    • #3
      et la hausse du tourisme elle s eleve a combien
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Tu dois pas connaitre la crise mieux que notre premier ministre, sors tes cahiers, et crayons et prends note de ce qu'il va t'expliquer

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        • #5
          Les ventes à l'étranger de phosphates marocains et dérivés ont chuté de 61,6% à fin avril dernier, pour s'établir à quelque 5,26 milliards de dirhams (MMDH), soit 14,5% du total des exportations nationales contre 26,2% une année auparavant, selon l'Office des changes, citée par la MAP.
          [IMG]http://www.ya***********/images/vignettes/phosphate.jpg[/IMG] Cette baisse du prix s'explique essentiellement par le recul du volume exporté mais aussi par les prix des phosphates et dérivés sur les marchés internationaux, relève la MAP dans les derniers chiffres rendus publics par l'Office des changes. À la période indiquée, les ventes de phosphates ont atteint 1,84 MMDH, en régression de 56,6%, pour un volume également en baisse de 66,1%. Le tonnage exporté illustre une fois de plus la tendance. Au terme des quatre premiers mois de 2009, l'Office chérifien des phosphates (OCP) a exporté 1,45 million de tonnes contre 4,3 millions de tonnes, une année auparavant.

          Concernant l'acide phosphorique, les exportations ont accusé une baisse de 51,5% à 2,38 MMDH. Le volume est en recul de 28,9% (358.500 tonnes contre 504.200 tonnes). Son prix moyen à l'exportation est aussi en chute: 6.659 DH/T contre 9.770 DH/T. Concernant les engrais naturels et chimiques issus du phosphate, l'Office rapporte un recul de 77,2% des expéditions. Les recettes générées par ces expéditions sont passées de 4,53 MMDH il y a un an, à 1,03 MMDH à fin avril dernier. Sur le même plan, le prix moyen à l'exportation des engrais naturels et chimiques a baissé de 6.089 DH/T à 3.176 DH/T entre les deux périodes. Leur volume quant à lui diminué de 56,2% à 326 500 tonnes.

          La crise mondiale a eu un impact négatif sur exportations marocaines de phosphates mais aussi du textile, la sous-traitance automobile et le tourisme. D'après les chiffres de 2004 de l'OCP, le Maroc est le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes avec 28,2% de parts de marché. Le Royaume est par ailleurs le premier exportateur mondial de phosphate brut (38,6%) et d'acide phosphorique (44,4%).

          Ibrahima Koné
          Copyright Ya***********
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          • #6
            La crise économique débarque officiellement au Maroc

            Ça y est ! Le débarquement de la crise économique en provenance des Etats-Unis d’Amérique est (enfin) reconnu par les autorités étatiques compétentes en matière de gestion de la chose publique et de veille géostratégique.
            [IMG]http://www.ya***********/images/vignettes/textile_maroc.jpg[/IMG] Alors que le monde s’affole, que les entreprises – essentiellement des PME / PMI et TPE – voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil, que le tendance haussière du chômage inquiète, que les tensions sociales se multiplient,…Voilà que le Maroc se réveille.

            Et oui ! La crise a réussi à franchir la Méditerranée. A ce jour, on avance le nombre de 150 000 emplois détruits pour le seul secteur du textile, de la baisse substantielle des recettes touristiques (-25%), de celle des transferts des MRE, de la décroissance à deux chiffres des Investissements directs étrangers (IDE).

            Les retards d’investissement dédiés à doter le pays de zones touristiques (Plan Azur avec 4 projets en suspens sur 5), d’équipements (projet TGV), d’activités industrielles (Complexe industriel Renault à Tanger), sont la conséquence directe de la crise financière.

            Au niveau des institutions bancaires, peu / ou plus de dossiers de crédits pour la création d’entreprise à caractère industriel. De facto, peu d’espoir de voir la création de richesses par l’emploi. Une véritable tragédie pour un pays jeune, une économie «fragile» et des attentes (et des besoins) importants.

            Autres indicateurs, celui des dossiers de crédits à la consommation et ceux pour l’acquisition d’un bien immobilier contractés auprès des banques. Sur le premier point, on peut dire que tout va pour le mieux. Le niveau d’endettement (et de surendettement) se porte bien. Les indicateurs sont au vert. La croissance est au rendez-vous. Comme quoi, la crise peut constituer un coup de fouet économique. Du côté de la tendance des crédits immobiliers, la chute des dossiers –et non des prix- est palpable. «C’est le calme plat», indique un banquier Casablancais. Est-ce un calme «relatif» ? Pas si sûr devant la chèreté du foncier, les prix pratiqués sur le marché et le faible réservoir de personnes en capacité d’acheter un bien immobilier d’une valeur minimale de 1 million de dirhams (soit environ 100 000 euros).

            L’activité de la bourse (Casino) de la capitale économique n’est pas en reste. Avec un volume des échanges d’environ 285 millions de dirhams, valeur du jour (mardi 12 mai 2009), son activité a considérablement diminué. Il faut savoir que le volume d’échanges quotidien de la bourse casablancaise est d’environ 650 millions de Dh avec (parfois) des pics à 1 milliard de Dh. Et que dire de l’activité au sein des salles des marchés des banques et de l’activité des traders ?

            Certes les nombreux déficits (logements, BTP, infrastructures,…) peuvent apporter du baume au cœur et constituer un plan anti-crise sous la forme d’un contre argumentaire en argile, mais la réalité de l’impact de la crise sur l’environnement est bel et bien…en béton.

            Et dire que la crise au Maroc pourrait connaître son apogée à partir de fin 2009 pour se diluer à nouveau en 2010.

            Rachid Hallaouy
            Copyright Ya***********
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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