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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a une nouvelle fois affirmé son opposition au gel total des activités de colonisations juives à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Il oppose une fin de non-recevoir à l'appel réitéré du président américain Barack Obama.
Devant la commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset, M. Netanyahu a fait appel "à la raison et à la logique" qui veulent qu'"on ne puisse pas geler la vie" et empêcher la "croissance naturelle" des colonies existantes.
Les constructions doivent se poursuivre pour permettre aux familles qui vivent dans ces colonies de pouvoir s'y épanouir, a-t-il ajouté, selon un participant à la réunion.
Lors de sa première rencontre avec le chef du Likoud, le 18 mai, Barack Obama avait rappelé l'Etat juif à ses obligations de stopper la colonisation en vertu de la feuille de route internationale pour la paix de 2003. Il a réitéré son appel ferme en recevant jeudi dernier le président palestinien Mahmoud Abbas.
Le sort des colonies juives de Jérusalem-Est et de Cisjordanie est au coeur du conflit israélo-palestinien. Benjamin Netanyahu espère atténuer les pressions de Washington en procédant au démantèlement de colonies sauvages.
Israël a dégagé lundi trois caravanes installées par des colons à Nahalat Yosef, près de la ville palestinienne de Naplouse. Après ce demantèlement, des dizaines de colons ont mis le feu à des champs palestiniens et se sont heurtés aux forces de sécurité israéliennes.
Un demi-million de colons juifs vivent à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, au milieu de trois millions d'Arabes avec lesquels les frictions et violences sont fréquentes.
En outre, la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU a entamé ses travaux dans la bande de Gaza pour établir si des crimes de guerre ont été commis de part et d'autre, durant l'offensive israélienne "Plomb durci" de décembre et janvier derniers.
(ats / 01 juin 2009 22:09)
Devant la commission des Affaires étrangères et de la défense de la Knesset, M. Netanyahu a fait appel "à la raison et à la logique" qui veulent qu'"on ne puisse pas geler la vie" et empêcher la "croissance naturelle" des colonies existantes.
Les constructions doivent se poursuivre pour permettre aux familles qui vivent dans ces colonies de pouvoir s'y épanouir, a-t-il ajouté, selon un participant à la réunion.
Lors de sa première rencontre avec le chef du Likoud, le 18 mai, Barack Obama avait rappelé l'Etat juif à ses obligations de stopper la colonisation en vertu de la feuille de route internationale pour la paix de 2003. Il a réitéré son appel ferme en recevant jeudi dernier le président palestinien Mahmoud Abbas.
Le sort des colonies juives de Jérusalem-Est et de Cisjordanie est au coeur du conflit israélo-palestinien. Benjamin Netanyahu espère atténuer les pressions de Washington en procédant au démantèlement de colonies sauvages.
Israël a dégagé lundi trois caravanes installées par des colons à Nahalat Yosef, près de la ville palestinienne de Naplouse. Après ce demantèlement, des dizaines de colons ont mis le feu à des champs palestiniens et se sont heurtés aux forces de sécurité israéliennes.
Un demi-million de colons juifs vivent à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, au milieu de trois millions d'Arabes avec lesquels les frictions et violences sont fréquentes.
En outre, la commission d'enquête du Conseil des droits de l'homme de l'ONU a entamé ses travaux dans la bande de Gaza pour établir si des crimes de guerre ont été commis de part et d'autre, durant l'offensive israélienne "Plomb durci" de décembre et janvier derniers.
(ats / 01 juin 2009 22:09)