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Rappeler qu'en Algérie, le chômage touche la plupart des universités est une lapalissade, une situation qui durera encore longtemps. Cependant, si les diplômés de certaines (mais rares) filières arrivent à trouver un emploi, le gros des troupes se résigne plutôt à chercher des postes, dans le cadre du pré-emploi, en attendant mieux. Une chance (!) que tous n’ont malheureusement pas.
Les plus mal lotis sont, sans conteste, les diplômés en biologie qu’aucun organisme ne veut recruter. Sans statut, ils ne peuvent prétendre ni au filet social et encore moins au travail. Pourtant, les promotions se succèdent à un rythme effréné.
L’université Mouloud Mammeri, à titre d’exemple, forme des centaines, voire des milliers de DES en biochimie, microbologie, BP animal, BPV végétal ou des ingénieurs en écologie animale et végétale et autres voués à la rue. Les nouveaux bacheliers réfléchiront certainement à deux fois avant d’opter pour “un choix” qui fera d’eux “des hittistes” ou à défaut des “harraga”. Amokrane, devenu peintre malgré lui, ne se plaint plus, il s’est fait à l’idée d’avoir fait des études pour rien. “J’ai mis beaucoup de temps (deux ans) à accepter ma peu enviable situation de diplômé qui n’aura jamais de poste. Là où je vais, on me fait comprendre poliment que je perds mon temps.” La réponse à toute demande d’emploi est la même partout.
“Biologiste ? C’est compliqué ! Vous n’avez pas de statut”. “Nous sommes des Algériens formés par l’université algérienne. C’est à l’Etat algérien qu’incombe la tâche de trouver une solution, à ce problème”, affirme une jeune fille.
Sachant que les diplômés de la filière n’ont aucune chance de travailler un jour (en tout cas, pas dans l’immédiat), la question du maintien ou non du département de biologie à l’université doit se poser à un haut niveau.
“On ne peut pas continuer à tromper des milliers de jeunes” s’insurge Lynda qui ne s’attendait pas à se trouver un jour dans cette situation, en s’inscrivant à l’université, quatre années auparavant. En attendant que leur cri soit entendu, les “bac plus quatre” en biologie grossissent les rangs des éternels chômeurs en Algérie.
Par la Dépêche de Kabylie
Les plus mal lotis sont, sans conteste, les diplômés en biologie qu’aucun organisme ne veut recruter. Sans statut, ils ne peuvent prétendre ni au filet social et encore moins au travail. Pourtant, les promotions se succèdent à un rythme effréné.
L’université Mouloud Mammeri, à titre d’exemple, forme des centaines, voire des milliers de DES en biochimie, microbologie, BP animal, BPV végétal ou des ingénieurs en écologie animale et végétale et autres voués à la rue. Les nouveaux bacheliers réfléchiront certainement à deux fois avant d’opter pour “un choix” qui fera d’eux “des hittistes” ou à défaut des “harraga”. Amokrane, devenu peintre malgré lui, ne se plaint plus, il s’est fait à l’idée d’avoir fait des études pour rien. “J’ai mis beaucoup de temps (deux ans) à accepter ma peu enviable situation de diplômé qui n’aura jamais de poste. Là où je vais, on me fait comprendre poliment que je perds mon temps.” La réponse à toute demande d’emploi est la même partout.
“Biologiste ? C’est compliqué ! Vous n’avez pas de statut”. “Nous sommes des Algériens formés par l’université algérienne. C’est à l’Etat algérien qu’incombe la tâche de trouver une solution, à ce problème”, affirme une jeune fille.
Sachant que les diplômés de la filière n’ont aucune chance de travailler un jour (en tout cas, pas dans l’immédiat), la question du maintien ou non du département de biologie à l’université doit se poser à un haut niveau.
“On ne peut pas continuer à tromper des milliers de jeunes” s’insurge Lynda qui ne s’attendait pas à se trouver un jour dans cette situation, en s’inscrivant à l’université, quatre années auparavant. En attendant que leur cri soit entendu, les “bac plus quatre” en biologie grossissent les rangs des éternels chômeurs en Algérie.
Par la Dépêche de Kabylie
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