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Anzar, Mouloud Azzoug

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  • Anzar, Mouloud Azzoug

    On peut d’ores et déjà affirmer que le poète Mouloud Azzoug, est un homme de parole. En effet, il nous avait déclaré en 2008 que son statut de retraité lui permettra d’être prolifique en matière de production et qu’il avait beaucoup de projets. Quelques mois à peine après la mise sur le marché de Ger yicher d uksum à la fin de l’année passée, voilà que Mouloud Azzoug revient avec un nouveau album de poésie intitulé Anzar et mis sur le marché par la même édition Talwit.

    La nouveauté avec ce nouvel album est que la musique accompagnant les poèmes a été composée, dans plusieurs styles, par Mouloud Azzoug lui-même. Quant au contenu d’Anzar et les thèmes des poèmes, ils traitent beaucoup des valeurs, mais aussi du vécu et des sentiments de cet artiste.

    Mouloud Azzoug commence par rendre hommage à sa défunte mère dans A Yemma en lui demandant le pardon sachant parfaitement qu’elle a fait beaucoup de sacrifices pour l’élever. Issegwassen est un poème qui traite de la bonne récolte qui vient après un dur labeur.

    Ensuite, à travers Ass n lâïd, Mouloud Azzoug s’adressera aux parents qui abandonnent leurs enfants à leur naissance sans les reconnaître. C’est un cri humaniste que le poète lance en relatant la vie de ces enfants que l’on appelle les sans nom. Mouloud Azzoug dira ensuite que la poésie est porteuse de bon sens.

    Ce poème est intitulé Sufgheghd Atebsi dans lequel les traditions, les habitudes ainsi que la vie de nos ancêtres sont également évoquées. Dacu yelhan traite de la relation solide d’un couple que personne ne peut briser après de longues années de bonheur.

    Ensuite, le poète s’adressera aux jeunes artistes d’aujourd’hui à travers un poème intitulé Ayifenanen pour qu’ils fassent l’effort de travailler leurs textes. Mennagh tamâicht évoque la dignité dans laquelle vivaient les Algériens jadis avec toutes les difficultés du quotidien.

    Dans Yir Amdan, Mouloud Azzoug maudit le vantard. Pour l’artiste, cette catégorie de personnes n’a comme ami que le diable iblis.

    Win ur nessin lhaq traite de celui qui ne connaît pas la raison et qui ignore le droit chemin : Les gens le détesteront.

    Amdan ma zeddig wulis est le contraire du poème précédent puisque Mouloud Azzoug nous parlera de la personne au bon cœur porteuse de chance. Bien entendu, elle sera estimée par tout le monde.

    Assufegh n tgherbalt est un poème relatant la récolte des figues sèches dans la tradition.

    Ruhegh aruzger traite de la consommation des produits qui répondent aux normes. C’est donc un conseil que donne l’artiste pour éviter toutes sortes de maladies.

    Ensuite, il louera la ville de Sétif et ses habitants dans un poème intitulé Stif avant d’inviter les jeunes, dans Ay arrac, à la recherche du savoir pour développer le pays et rendre leurs parents heureux.

    Cet album contient aussi Dda Lmulud, un hommage à feu-Mouloud Mammeri pour son amour pour la terre et la langue de tamazgha et le savoir. Ul idegdeg traite de la patience dans la vie qui réserve des mauvaises surprises telles que la maladie. Win mu gelegig yilsis évoque aussi la patience dans la vie ainsi que la foi.

    Ensuite, c’est le 8 mars qui sera abordé dans Ass n tmettut, un hommage à toutes les femmes. Tafelaht est un poème qui rappelle que l’agriculture a toujours été la source de richesse depuis longtemps.

    Enfin, l’album Anzar de Mouloud Azzoug s’achève par Iruh wergaz qui rappelle la séparation de l’émigration qui est synonyme de douleur et de beaucoup de peines car l’absence du père nuit à la vie de ses enfants.

    Par la Dépêche de Kabylie
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