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Un atelier national sur la phoéniciculture s'est tenu lundi à Alger en vue d'évaluer les actions menées par le Réseau de recherche sur le palmier dattier et la maladie du bayoudh pour la préservation et la valorisation de la filière datte.
Organisé au niveau de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), cet atelier permettra de faire le point sur le Réseau "palmier dattier et bayoudh: préservation et valorisation'', mis en place en 2007. La constitution de ce réseau a permis, pour la première fois en Algérie, de regrouper au moins 73 chercheurs en phoeniciculture et de concrétiser un plan d'action permettant la poursuite des travaux de recherche, la valorisation des résultats de chaque recherche, le regroupement des informations, la surveillance et le suivi des foyers ''bayoudés'' ainsi que la répartition des responsabilités des différents acteurs.
Autre objectif assigné à cet atelier, la consolidation du programme d'intensification de la phoeniciculture et son programme d'accompagnement initié par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
Lors de sa présentation du réseau, Mme Nadia Bouguedoura, professeur à l'Université de Blida, a souligné que le réseau a tenté d'établir un programme national de recherche, dans lequel les équipes de chercheurs dans ce domaine vont s'impliquer de manière à ce que les équipes de chercheurs ne répètent pas les mêmes recherches déjà faites, mais mettre en application les résultats déjà obtenus.
Concernant le bayoudh, Mme Bouguedoura a indiqué que cette maladie menace toujours le patrimoine phoenicicole national dont 34 wilayas sont touchées. "Le Bayoudh est toujours là, il se profile, et il existe actuellement
2 millions de palmiers atteints de cette maladie sur un patrimoine total estimé à 17 millions de palmiers dattiers", a précisé cette chercheuse qui a souligné que les palmiers de la variété de Deglet Nour de Biskra ne sont pas touchés.
Selon elle, des mesures prophylactiques et strictes continuent doivent continuer d'être appliquées de manière à ce que les rejets des zones malades ne vont pas dans les régions saines.
Mme Bouguedoura a précisé que les nombreuses recherches effectuées dans ce domaine n'ont pas réussi à erradiquer cette maladie, et la seule solution est de la contrecarrer en utilisant de nouvelles variétés résistantes et de bonne qualité.
Le professeur a cité également un autre parasite, ''la maladie de la feuille cassante'', qui touche actuellement 4.000 palmiers en Algérie.
Des travaux se font actuellement sur cette maladie inconnue venue de Tunisie, a-t-elle indiqué.
Intervenant aux travaux de cet atelier, qui se poursuivront jusqu'à mardi, la ministre Déléguée à la Recherche scientifique et au développement technologique, Mme Souad Bendjaballah, a appelé les chercheurs et les acteurs du réseau à "mutualiser leurs efforts et les moyens de recherche et éviter le cloisonnement des recherches".
Elle a souligné également que le réseau "doit être suffisamment souple" et faire preuve de plus de pragmatisme en vue d'aller de l'avant, sachant que l'Algérie accuse un retard dans le domaine de la génétique et la moléculaire. La ministre a rappelé dans ce sens que l'Etat a consacré une enveloppe de 100 milliards de DA en faveur de la recherche scientifique pour les 5 prochaines années, et que le réseau doit en prendre une part.
Par APS
Organisé au niveau de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), cet atelier permettra de faire le point sur le Réseau "palmier dattier et bayoudh: préservation et valorisation'', mis en place en 2007. La constitution de ce réseau a permis, pour la première fois en Algérie, de regrouper au moins 73 chercheurs en phoeniciculture et de concrétiser un plan d'action permettant la poursuite des travaux de recherche, la valorisation des résultats de chaque recherche, le regroupement des informations, la surveillance et le suivi des foyers ''bayoudés'' ainsi que la répartition des responsabilités des différents acteurs.
Autre objectif assigné à cet atelier, la consolidation du programme d'intensification de la phoeniciculture et son programme d'accompagnement initié par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
Lors de sa présentation du réseau, Mme Nadia Bouguedoura, professeur à l'Université de Blida, a souligné que le réseau a tenté d'établir un programme national de recherche, dans lequel les équipes de chercheurs dans ce domaine vont s'impliquer de manière à ce que les équipes de chercheurs ne répètent pas les mêmes recherches déjà faites, mais mettre en application les résultats déjà obtenus.
Concernant le bayoudh, Mme Bouguedoura a indiqué que cette maladie menace toujours le patrimoine phoenicicole national dont 34 wilayas sont touchées. "Le Bayoudh est toujours là, il se profile, et il existe actuellement
2 millions de palmiers atteints de cette maladie sur un patrimoine total estimé à 17 millions de palmiers dattiers", a précisé cette chercheuse qui a souligné que les palmiers de la variété de Deglet Nour de Biskra ne sont pas touchés.
Selon elle, des mesures prophylactiques et strictes continuent doivent continuer d'être appliquées de manière à ce que les rejets des zones malades ne vont pas dans les régions saines.
Mme Bouguedoura a précisé que les nombreuses recherches effectuées dans ce domaine n'ont pas réussi à erradiquer cette maladie, et la seule solution est de la contrecarrer en utilisant de nouvelles variétés résistantes et de bonne qualité.
Le professeur a cité également un autre parasite, ''la maladie de la feuille cassante'', qui touche actuellement 4.000 palmiers en Algérie.
Des travaux se font actuellement sur cette maladie inconnue venue de Tunisie, a-t-elle indiqué.
Intervenant aux travaux de cet atelier, qui se poursuivront jusqu'à mardi, la ministre Déléguée à la Recherche scientifique et au développement technologique, Mme Souad Bendjaballah, a appelé les chercheurs et les acteurs du réseau à "mutualiser leurs efforts et les moyens de recherche et éviter le cloisonnement des recherches".
Elle a souligné également que le réseau "doit être suffisamment souple" et faire preuve de plus de pragmatisme en vue d'aller de l'avant, sachant que l'Algérie accuse un retard dans le domaine de la génétique et la moléculaire. La ministre a rappelé dans ce sens que l'Etat a consacré une enveloppe de 100 milliards de DA en faveur de la recherche scientifique pour les 5 prochaines années, et que le réseau doit en prendre une part.
Par APS