Tweet
Les Israéliens vont descendre aux abris ce matin dans le cadre du plus large exercice de défense civile jamais organisé par l’Etat hébreu. La tension est montée ces dernières semaines entre Israël et l’Iran : le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui exige que Téhéran mette fin à son programme nucléaire, a affirmé à plusieurs reprises que la «menace iranienne» était sa priorité. Les sirènes sonneront dans tout le pays pendant quatre-vingt-dix secondes pour prévenir de l’imminence d’attaques, appelant la population à rejoindre les abris en moins de trois minutes. Cette alerte nationale constitue le temps fort d’un exercice de cinq jours qui a débuté dimanche.
Scénarios. «Il est très important que chaque citoyen, institution et entreprise s’entraîne sérieusement lors de cet exercice pour améliorer notre degré de préparation et la capacité nationale à résister à des attaques», a indiqué le général Yair Golan, commandant de la défense passive, en demandant au public de coopérer. Plusieurs scénarios sont testés, comprenant des attaques de type conventionnelles, chimiques et bactériologiques. Secours, armée, police, ministères, écoles et jardins d’enfants : l’ensemble de la population est amené à participer à l’exercice. Le gouvernement simule quant à lui des réunions du cabinet au cours desquelles les ministres doivent prendre des décisions dans l’urgence face à de tels scénarios. «Nos ennemis considèrent que l’arrière constitue notre point faible, nous nous devons de renforcer ce front et d’être prêts à faire face à toute situation», a déclaré le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, faisant allusion à la guerre de l’été 2006, au Liban, entre Israël et le Hezbollah. Les 4 000 roquettes tirées par le Hezbollah sur le nord de l’Etat hébreu avaient pris la population civile au dépourvu, provoquant le départ temporaire de plusieurs centaines de milliers d’Israéliens vers le sud du pays.
Ratés. Officiellement, l’exercice, surnommé Turning Point 3, troisième de ce type depuis 2006, s’inscrit dans la série de mesures destinées à améliorer les réactions et la protection des civils après les ratés de la guerre contre le Hezbollah. La menace d’un conflit avec Téhéran est cependant sous-jacente : la possibilité d’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes se fait plus précise depuis l’arrivée au pouvoir de Nétanyahou. Une telle offensive serait probablement suivie de représailles iraniennes, voire syriennes. Il y a une dizaine de jours, l’armée israélienne a mené un exercice à grande échelle pour tester ses capacités à se défendre contre des raids aériens lancés depuis la Syrie ou l’Iran. C’était la première fois qu’un tel exercice simulait des attaques menées depuis l’Iran, distant de plus de 1 000 kilomètres du territoire israélien.
source : Libération
Scénarios. «Il est très important que chaque citoyen, institution et entreprise s’entraîne sérieusement lors de cet exercice pour améliorer notre degré de préparation et la capacité nationale à résister à des attaques», a indiqué le général Yair Golan, commandant de la défense passive, en demandant au public de coopérer. Plusieurs scénarios sont testés, comprenant des attaques de type conventionnelles, chimiques et bactériologiques. Secours, armée, police, ministères, écoles et jardins d’enfants : l’ensemble de la population est amené à participer à l’exercice. Le gouvernement simule quant à lui des réunions du cabinet au cours desquelles les ministres doivent prendre des décisions dans l’urgence face à de tels scénarios. «Nos ennemis considèrent que l’arrière constitue notre point faible, nous nous devons de renforcer ce front et d’être prêts à faire face à toute situation», a déclaré le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, faisant allusion à la guerre de l’été 2006, au Liban, entre Israël et le Hezbollah. Les 4 000 roquettes tirées par le Hezbollah sur le nord de l’Etat hébreu avaient pris la population civile au dépourvu, provoquant le départ temporaire de plusieurs centaines de milliers d’Israéliens vers le sud du pays.
Ratés. Officiellement, l’exercice, surnommé Turning Point 3, troisième de ce type depuis 2006, s’inscrit dans la série de mesures destinées à améliorer les réactions et la protection des civils après les ratés de la guerre contre le Hezbollah. La menace d’un conflit avec Téhéran est cependant sous-jacente : la possibilité d’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes se fait plus précise depuis l’arrivée au pouvoir de Nétanyahou. Une telle offensive serait probablement suivie de représailles iraniennes, voire syriennes. Il y a une dizaine de jours, l’armée israélienne a mené un exercice à grande échelle pour tester ses capacités à se défendre contre des raids aériens lancés depuis la Syrie ou l’Iran. C’était la première fois qu’un tel exercice simulait des attaques menées depuis l’Iran, distant de plus de 1 000 kilomètres du territoire israélien.
source : Libération
Commentaire