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la jeune peintre Delara Darabi exécutée en Iran

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  • la jeune peintre Delara Darabi exécutée en Iran

    Mercredi 3 juin 2009 8h31mn53


    A l ‘âge de 23 ans la jeune peintre Delara Darabi a été exécutée hier pour un meutre qu’elle aurait commis quand elle avait 17 ans. Elle s’est toujours proclamée innocente. En 2007, l’exposition des œuvres réalisées dans sa cellule lui avait redonné un peu d’espoir.

    "Aidez-moi. Ils vont me pendre dans quelques secondes." Les autorités iranienne lui ont concédé seulement d’appeler ses parents, avant que le bourreau, le fils de la victime présumée, exécute la peine. En violation de la loi, son avocat n’a pas été prévenu. "Ils ont agit de manière cynique pour éviter les protestations locales et internationales qui auraient pu sauver sa vie", explique Amnesty International.
    L’Iran a ratifié les conventions internationales où les signataires s’engagent à ne pas exécuter de condamnés à mort pour des crimes commis avant leur majorité. Delara représente la deuxième violation de ces conventions en 2009, et la 140ème victime de la peine de mort depuis le début de l’année. En 2003, elle s’était déclarée coupable d’un meurtre commis lors d’un cambriolage, avant d’admettre qu’elle voulait couvrir son copain, deux ans plus âgé d’elle et donc condamnable à mort.
    ©*****************/helpdela


    Le 20 avril dernier, les autorités avaient d’ailleurs repoussé de deux mois l’exécution. En 2007, l’exposition de ses œuvres dans une galerie de Téhéran avait fait beaucoup de bruit. La famille de Delara et les organisations humanitaires espéraient que la mobilisation suscitée par l’exposition aurait pu la sauver.
    Les tableaux (voir a côté) étaient accompagné par une phrase de l’artiste absente : "Ces tableaux ne sont pas des images et des couleurs muettes. Ce sont les véritables et douloureuses photographies de notre vie". C’est pour cela que les activistes l’appelaient "la prisonnière des couleurs" .
    Nicola Accardo
    Dernière modification par KILOU28, 03 juin 2009, 07h47.
    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS

  • #2
    Delara Dabari

    Delara Darabi -- Teenage Artist on Death Row Needs Our Help!

    On Saturday, January 27, 2007, Iran’s Supreme Court upheld the death sentence of Delara Darabifor a second time. Delara, who is now 20 years old, faces death by public hanging for a murder that took place when she was 17 years old. According to newspaper and court reports, after murdering a woman related to Delara, Delara’s 19 year old boyfriend, Amir Hossein, convinced Delara to admit responsibility for the murder to protect him from execution. Apparently, both teenagers believed that because Delara was under the age of 18, she could not be sentenced to death. This belief proved to be devastatingly false.
    With complete disregard for its obligations under the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR) and the Convention on the Rights of the Child (CRC) , and despite overwhelming evidence of Delara’s innocence, as well as the teenager’s repeated denials about having had any role in the commission of the crime, a court in the city of Rasht found the girl-child guilty of murder based solely on her initial claim of responsibility and sentenced her to death by hanging. Since that ruling, the Islamic regime has repeatedly demonstrated patent disregard for its promises to the international community and to the rights of Iranian children by upholding Delara’s death sentence.
    Until recently, Delara had proven to be a remarkably poised young prisoner with an amazing talent for painting and drawing. She had used her gift to compile a diary of her pain as a child prisoner on death row. From the dark confines of her prison cell, Delara produced an impressive collection of paintings that speak of the horrors of prison, of torture, of beatings, of hopelessness, loneliness, and the loss of a child’s innocence. They are haunting images of injustice and brutality. They are the stories of the innocent women and children of Iran, shackled by the injustices of a brutal regime. They are a teenager’s diary of crimes against humanity committed by the very government that should serve as her protector, but is, instead, her jailer and her executioner.
    In retaliation to exposing their horrifying crimes, the officials of the Islamic regime took away the only remaining outlet of Delara’s pain: They confiscated her painting materials. When Delara used coal and whatever else she could find to paint her pain on the walls of her prison, they subjected the young artist -- nicknamed “prisoner of colors” -- to brutal forms of emotional and physical abuse. They banned her from painting altogether, and they prevented her from having any visitors or contacting her lawyer except for twice a month briefly by phone. Their abuse proved too much for young Delara, who, true to her sensitive disposition as an artist, wears her pain woefully close to the surface of her skin.
    On January 20, 2007, Delara attempted suicide by cutting her wrists.
    Fortunately, her cell-mate noticed the incident and called for help. Delara’s emaciated body was rushed to the hospital, where, by what can only be deemed a miracle, doctors were able to revive her and bring her back to life. As of the date of this letter, Delara remains in critical condition and weighs only 35 kilos. Her family and those close to her case are extremely worried about her health, both physically and emotionally.
    The silent screams of innocent girls like Delara must be acknowledged by each and every one of us. We MUST express our outrage, voice our anger, and show our support to those who can not speak for themselves. Anything less would be less than human.
    Please express your outrage and stand up for the rights of a girl-child who can not stand up for herself by signing the petition to save Delera's life HERE
    Your silence serves as a bitter reinforcement of Delara's death sentence.
    Reprinted with the express permission of Ms. Lily Mazahery, Esq.


    Dernière modification par KILOU28, 03 juin 2009, 08h22.
    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS

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    • #3
      traduction en français

      Delara Darabi : une artiste adolescente dans les couloirs de la mort a besoin de votre aide

      Dimanche 27 janvier 2007, le Cour Suprême d'Iran a, pour la deuxième fois, confirmé la condamnation à mort de Delara Darabi. Delara, actuellement âgée de 20 ans, risque la peine de mort par pendaison en public pour un meurtre qui a eut lieu quand elle avait 17 ans. Selon les journaux et rapports de la cour, après le meurtre d'une femme de la famille de Delara, son petit ami, Amir Hossein, alors âgé de 19 ans, a convaincu Delara de s'accuser du meurtre pour se protéger de la peine de mort. Apparemment, les deux adolescents croyaient alors que Delara ne pourrait pas être condamnée à mort parce qu'elle avait moins de 18 ans. Cette croyance s'est avérée être complètement fausse.
      En contradiction complète avec les obligations tirées de la Convention Internationale des Droits Civils et Politiques et la Convention des Droits de l'Enfant, malgré l'évidence de plus en plus claire de l'innocence de Delara, malgré aussi les démentis répétés de la fille de n'avoir participé en rien à ce crime, une cour de la ville de Rasht a décrété la fille coupable sur la seule base de ses premiers aveux et l'a condamnée à mort par pendaison. Depuis qu'il est au pouvoir, le régime islamique a démontré de façon répétée son irrespect pour ses promesses faites à la communauté internationale et concernant le droit des enfants iraniens en confirmant la condamnation à mort de Delara.
      Jusqu'à récemment, Delara s'est montrée être une jeune prisonnière équilibrée avec un talent remarquable pour la peinture et le dessin. Elle a utilisé ce don pour réaliser un journal intime de sa souffrance en tant qu'enfant prisonnière dans les couloirs de la mort. Dans les sombres recoin de sa cellule, Delara a réalisé une collection impressionnante de peintures qui parlent de l'horreur de la prison, de la torture, des coups, du désespoir, de la solitude et de la perte de l'innocence de l'enfance. Ce sont des images terrifiantes de l'injustice et de la brutalité. Ce sont les histoires des femmes et enfants innocents en Iran étranglés par les injustices et le régime brutal. C'est un journal intime d'une adolescente sur les crimes contre l'humanité commis par le gouvernement qui, au lieu de la protéger, est son geôlier et son bourreau.
      Pour se venger de l'exposition de leurs crimes horribles, les fonctionnaires du régime islamique ont retiré à Delara le seul moyen qui lui restait pour exprimer sa douleur : ils lui ont confisqué son matériel de peinture. Lorsque Delara utilisa du charbon et ce qu'elle avait sous la main pour peindre sa souffrance sur les murs de sa prison, ils ont soumis la jeune artiste (surnommée « prisonnière des couleurs ») à des formes brutales de violences physiques et psychologiques. Ils lui ont interdit complètement de peindre, et lui ont interdit toute visite et tout contact avec son avocate, si ce n'est deux appels téléphoniques brefs par mois. Ces violences furent de trop pour la jeune Delara, qui, avec sa sensibilité d'artiste, a fait apparaître toute sa douleur à la surface de sa peau.
      Le 20 janvier 2007, Delara a tenté de se suicider en se coupant les veines.
      Heureusement, sa compagne de cellule a découvert la tentative de suicide et a appelé à l'aide. Le corps émacié de Delara fut transporté à l'hôpital où, par ce qui tient du miracle, les docteurs purent la ranimer et la ramener à la vie. A la date de cette lettre, Delara reste en situation critique et ne pèse que 35 kilos. Sa famille et tous ses proches sont extrêmement inquiets pour sa santé, à la fois physique et psychologique.
      Le cri silencieux de filles innocentes comme Delara doit arriver à la conscience de chacun d'entre nous. Nous devons exprimer notre colère, faire entendre notre rage et exprimer notre soutien à ceux qui ne peuvent pas parler eux-mêmes. Tout autre attitude signifierait être moins qu'humain.
      En tant qu'humains avec une conscience et un cœur, nous le devons à la jeune Delara, nous le devons à toutes les vies innocentes menacées par la brutalité d'un sale régime. Nous le devons à l'humanité.
      Merci d'exprimer votre colère et de vous lever pour les droits de cette jeune fille qui ne peut pas se lever elle-même en signant cette pétition.
      Dernière modification par KILOU28, 03 juin 2009, 08h25.
      NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS

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