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Les barbus des maquis font des petits dans le dos du pouvoir algérien.

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  • Les barbus des maquis font des petits dans le dos du pouvoir algérien.

    sous l’œil des Berbères
    BARBUS / mercredi 3 juin par LOUIS CABANES
    Les barbus des maquis font des petits dans le dos du pouvoir algérien. De quoi vous interroger sur l’utilité ou non de voir prospérer ses coteries pour l’Etat de Bouteflika.

    L’Algérie peine à conjurer ses vieux démons. Ceux qui, plus de 45 ans après l’indépendance de 1962, pèsent comme un tombeau sur le pouvoir algérien : inégale répartition de la manne pétrolière, corruption, faiblesse de l’Etat de droit, injustices sociales galopantes, résurgences sporadiques de la guerre civile débutée en 1991. L’existence de maquis algériens où prospèrent la doctrine djihadiste sur fond de critiques du pouvoir en place relève de cette crise sociale rampante. Ce qui n’a pas manqué de vous faire réagir, et d’élargir le spectre des maux de l’Algérie contemporaine dont vous vous êtes saisis, internés-internautes.

    MAUX POSTCOLONIAUX

    Si la dynastie des barbus semble renouveler la vulgate djihadiste par sa jeune et fraîche progéniture maquisarde, nombres d’internautes l’expliquent par le traumatisme post-colonial. Ainsi youyou de constater que « Près de cinquante après, cette indépendance n’est pas encore passée entre la gorge de l’ALGERIE de papa. » Ou Tilleli, maître de la formule qui nous livre sa trouvaille : « L’Algérie n’est pas barbare mais Berbère, le pouvoir n’est pas Berbère mais barbare. Trois générations de maquisards arabo-islamo-terroristes. Avec celles au pouvoir ??? »

    Le constat d’une société sclérosée qui favorise l’expression de frustrations par un repli identitaire fait dire à Lazic que « Tous les maux de l’Algérie y compris les "barbus", nous viennent du manque d’État de droit, du manque d’identité, du manque d’éducation ! » avant d’ajouter qu’« elle [la société] est prise en otage par des gens sans foi ni loi qui se sont définitivement mis sous la coupe des lobbys pétroliers et des Etats pour se maintenir au pouvoir et assurer le bon déroulement du business. Le vrai souci aujourd’hui est d’organiser une vraie opposition capable de sortir de ses égocentrismes pour se consacrer à la lutte pour un Etat de droit dans ce pays. »

    MAQUIS LA FAUTE

    A la question de l’islamisme et de sa perforation dans la société algérienne, les avis divergent. Pour les uns, tel cet anonyme, le danger islamiste n’est qu’un phantasme occidental et national qui déplace l’aiguillon des réels problèmes. Ainsi « En fait ce qu’on appelle l’islamisme n’existe que dans l’imagination de l’occident, ce qui se passe en Algérie est une guerre civile, dû aux mauvaises répartitions des recettes de pétrole, dû aux séquelles de la colonisation, dû à l’influence de puissances étrangères […] La guerre civile peut reprendre à tout moment, l’insécurité est partout, le pays est loin de la stabilité, des tensions sociales se voient tous les jours sur les terrasses de café des villes algériennes ».

    Un autre relève en revanche que « Les Algériens ont toujours été un peuple tolérant et modéré du point de vue religieux. Malheureusement, la politique des dirigeants qui se sont succédé depuis 1962, basée sur l’arabisme et l’islamisme, a radicalement changé la société Algérienne. » L’activation ou non du levier religieux pour asseoir sa légitimité politique, quitte à voir prospérer des cellules rebelles, fait s’interroger Akli benyounes : « Comment une armée bien équipée et sur-armée ne peut pas venir à bout d’une centaines de rebelles islamistes bien identifiés, mal armés, mal équipés, isolés et combattus par tous les états du monde ? Y a-t-il un plan algérien (…) pour faire perdurer ce problème le plus longtemps possible en vue d’acheter des armes pour la guerre contre le terrorisme ? »

    A se demander qui des barbus ou de l’Etat algérien a intérêt à moderniser l’islam ou islamiser la modernité…
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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