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Zayen, l'amour, la paix, la Kabylie en partition

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  • Zayen, l'amour, la paix, la Kabylie en partition

    Zayen chante la diversité en trilingue. Il associe sa langue maternelle à l’anglais et au français, pour exprimer, ses envies, ses amours, ses penchants et sa culture. Zayen élabore une mosaïque artistique où seuls les initiés comprennent. Un artiste qui ne met pas de limites à sa création. Il voyage à travers ses notes de styles différents dans des contrées lointaines, mais qui n’ont qu’un seul but chanter l’amour et la paix. Avec sa musique, Zayen tire vers le haut sa Kabylie invitant d’autres musiques pour chanter et dire sa liberté. La liberté d’une Kabylie toujours jalouse de ses couleurs, des couleurs de la vie, de liberté, d’amour et surtout d’espoir.

    Il est né à Lemsella, à Illulen Umallu, daïra de Bouzeguène. Féru du répertoire traditionnel de Kabylie, Zayen a été bercé durant toute son enfance par ces chants anciens. Dès lors, il trouve une glaise mystérieuse, caché en son for intérieur, qui n’est autre que l’amour de l’art. Il se lança très jeune dans la composition musicale. Comme tout autre jeune de Kabylie, il faisait des apparitions lors des galas pour enfin se retrouver dans un studio, afin d’enregistrer son premier album, intitulé Imawlan-is.

    Zayen, ce ramier voyageur, essaie d’autres styles de musiques aussi divers les uns que les autres, ce que le public, notamment, la diaspora, découvrait dans son deuxième album, Ughal-ed. A Paris, le public le sollicita pour plusieurs concerts et galas. Du Zénith et le Palais des sports de Paris, à Saint-Étienne, à Lyon, à Lille, à Roubaix, à la fête de l'Humanité, au festival des musiques du monde à Stains et au Festival d’ici et d’ailleurs, à Strasbourg, à Marseille, à Beauvais, Zayen découvre plusieurs scènes. Ce qui l’amènera a représenter la France à Tanger, au Maroc, dans le cadre d’un spectacle intitulé " Tous égaux pour la paix " et en Turquie.

    "Le contact avec le public de France m’a permis d'évaluer et de perfectionner ma composition dans mon troisième album", écrivait Zayen dans sa biographie. Il enregistre son troisième album au studio 7, à Ville -juif. Dans cette nouvelle création, l’album est intitulé Baden-Baden. En 2007, Zayen survole les rythmes universels avec sa propre originalité.

    Son envole dans la musique devenait, alors indiscutable. Il chante la diversité, en trilingue. Il associe sa langue maternelle à l’anglais et au français, pour exprimer ses envies, ses amours, ses penchants et sa culture. Zayen élabore une mosaïque artistique ou seuls les initiés comprennent. Un artiste qui ne met pas de limites à sa création. Il voyage à travers ses notes de styles différents, des contrées lointaines, mais qui n’ont qu’un seul but, chanté l’amour et la paix. Avec sa musique, Zayen tire vers le haut sa Kabylie, invitant d’autres musiques pour chanter et dire sa liberté. La liberté d’une Kabylie toujours jalouse de ses couleurs, des couleurs de la vie, de liberté, d’amour et surtout d’espoir.

    Zayen a créé en 2008, une association des artistes de couleurs et de la diversité et le Festival de la scène à Aubervilliers

    Au mois de mars 2009, Zayen met les pieds dans le cinéma. En effet, il a réalisé un film-documentaire, titré: “De Lemsella en Kabylie à Baden -Baden en Allemagne.” Le film parle du voyage de Zayen, de son village natale Lemsella en Kabylie, jusqu'à Baden–Baden en Allemagne. Malgré son intérêt pour le charme des beaux châteaux et la vie de château qu’offre Baden-Baden, il lui est impossible d’oublier les anciennes maisons de pierre set de terre de son enfance, celles de la Kabylie. " Quand on quitte son pays, qu’on s’en va loin de chez-soi, on découvre peut-être, les richesses du monde ". " L’ailleurs a, semble-t-il, toujours son attrait. On imagine même parfois pouvoir se délester de son ennui, de ses sempiternels soucis et agacements quotidiens. Mais malgré des expériences enrichissantes souvent à la hauteur du voyage entrepris, un meilleur là-bas que chez-soi n’existe pas. Le retour vers ses racines semble alors inéluctable ".

    Une rencontre berbéro-celtique

    Sa musique n’est pas restée discrète. Les métissages qu’il confectionne, avec une main de maître, lui ouvrent toutes les portes. Ainsi, avec les Bretons, il participe à une rencontre culturelle des deux peuples.

    C’est avec le groupe breton Tornaod, que la rencontre était ornée d’un mélange de sonorités berbères et bretonnes. " Une écoute mutuelle intense et joyeuse, dialogue et succession heureuse, propices à nous faire vibrer. Nous libérer et donner envie aux plus timides de danser et de se réjouir de ce moment partagé, de cette occasion de fête : “Oiseau, envole-toi, il n’y a pas de piège", nous informe l’artiste et d’ajouter qu’il était invité, aussi, à une rencontre berbèro-bangali.

    "J’étais invité, à l’occasion du Festival villes des musiques du monde, avec un couple de merveilleux musiciens et chanteurs du Bangladesh : Arif Rana et KoumKoum. Ils se retrouveront car ils ont déjà chanté ensembles" Toumi Amar, Ami Toumar ", en avril 2008, à Paris, devant une foule vibrante et joyeuse, lors de la fête du nouvel an du Bangladesh, 1415 qui coïncide avec celle du Printemps berbère".

    Par la Dépêche de Kabylie

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