Ma statue de sel
Chrysalide des crépuscules
Baiser de chimères, désemparées
Sourire au formol, qui articule
Consonances atones et colorées
Fuyant vers l'automne
Le silence s'est alourdi
Convaincu et abasourdi
Les enfants le fredonne...
Le temps absorbe, vorace
Les couleurs de ta jolie peau
Et même si je ne crois pas aux races
Je ne suis pas miro...
Les oreilles tendues se sont brisées
Aux symphonies des mers noyés
Tes teintes, fades ou grisées
On faut de moi un naufragé
Ton sourire carbonisé et jovial
A inspiré aux diables ce chant tribal
Piétinant la chair d'Afrique...
Nonchalance et chant électrique
Balbutiant, au bal masqué
J'ai reconnu ta face cramoisie
Même nue, je sais te démasqué
Nul habit ne sait être ton sosie
Car unique en amour, tu es de haine
Pétrie et de colère transie
Seul mes mots, parfume ton haleine
Ne te lasse donc pas de ma poésie
Tes bras jaunes se plissent,
Comme un vieux journal de gauche
Et tu crie comme tu pisse
Sur ces rides qui te chevauche
Essaie de combattre la clepsydre !
Penses tu pouvoir tuer cet Hydre ?
Gluant qui se jette a la face
Alors, supplie moi de grâce !
J'ai de tout les remèdes,
Le plus intemporel et universel
Un amour qui jamais ne cède
Ma pauvre statue de sel...
Chaarar,
Chrysalide des crépuscules
Baiser de chimères, désemparées
Sourire au formol, qui articule
Consonances atones et colorées
Fuyant vers l'automne
Le silence s'est alourdi
Convaincu et abasourdi
Les enfants le fredonne...
Le temps absorbe, vorace
Les couleurs de ta jolie peau
Et même si je ne crois pas aux races
Je ne suis pas miro...
Les oreilles tendues se sont brisées
Aux symphonies des mers noyés
Tes teintes, fades ou grisées
On faut de moi un naufragé
Ton sourire carbonisé et jovial
A inspiré aux diables ce chant tribal
Piétinant la chair d'Afrique...
Nonchalance et chant électrique
Balbutiant, au bal masqué
J'ai reconnu ta face cramoisie
Même nue, je sais te démasqué
Nul habit ne sait être ton sosie
Car unique en amour, tu es de haine
Pétrie et de colère transie
Seul mes mots, parfume ton haleine
Ne te lasse donc pas de ma poésie
Tes bras jaunes se plissent,
Comme un vieux journal de gauche
Et tu crie comme tu pisse
Sur ces rides qui te chevauche
Essaie de combattre la clepsydre !
Penses tu pouvoir tuer cet Hydre ?
Gluant qui se jette a la face
Alors, supplie moi de grâce !
J'ai de tout les remèdes,
Le plus intemporel et universel
Un amour qui jamais ne cède
Ma pauvre statue de sel...
Chaarar,
Commentaire