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Le Qatar veut préserver l'outarde en Algérie

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  • Le Qatar veut préserver l'outarde en Algérie

    Projet qatari pour la protection de l'outarde dans la région d'El Bayadh

    Un projet de réalisation d'une réserve pour la protection de l'outarde à Hirech, 8 km au nord du chef lieu de la wilaya d'El Bayadh, a été retenu suite à la visite d'une délégation qatarie dans la région, apprend-on mardi de la direction de l'environnement.

    La visite de la délégation qatarie, composée des cadres du ministère de l'environnement du Qatar s'inscrit au titre du protocole de coopération signée entre l'Algérie et le Qatar en matière de protection de l'environnement, a indiqué le directeur de l'environnement M. M. Halfaoui Abdelkader .

    Par APS


  • #2
    Ils tentent de réparer leurs méfaits? Mieux vaut tard que jamais...

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    • #3
      C'est une plaisanterie?
      L'outarde n'est pas spécialement en voie de disparition que je sache
      Y'a des espèces endémiques d'Afrique du Nord, en voie d'extinction, qui mériteraient qu'on s'intéresse d'avantage à elles.

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      • #4
        Projet qatari pour la protection de l'outarde dans la région d'El Bayadh

        Un projet de réalisation d'une réserve pour la protection de l'outarde à Hirech, 8 km au nord du chef lieu de la wilaya d'El Bayadh, a été retenu suite à la visite d'une délégation qatarie dans la région, apprend-on mardi de la direction de l'environnement.

        La visite de la délégation qatarie, composée des cadres du ministère de l'environnement du Qatar s'inscrit au titre du protocole de coopération signée entre l'Algérie et le Qatar en matière de protection de l'environnement, a indiqué le directeur de l'environnement M. M. Halfaoui Abdelkader .

        APS

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        • #5
          lls se moquent de nous, l'outarde n'a rien d'une espèce vulnérable, contrairement à:
          Panthera leo leo,
          Panthera pardus panthera,
          Macaca sylvanus,
          Cervus elaphus barbarus,
          Ammotragus lervia,
          qui sont des espèces endémiques d'Afrique du nord vulnérables ou en voie d'extinction...

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          • #6
            vraiment étonnant quand on sait sais que la population locale manifestait contre ces mêmes émirs qui viennent chez nous pratiquer la chasse à cette même espèce
            pour la protéger ils n'ont qu'à rester chez eux
            Dernière modification par lamia14, 15 juin 2009, 00h28.
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #7
              L’outarde menacée de nouveau : Le retour des émirs braconniers

              Ces derniers jours, une délégation qatarie est venue prospecter les zones favorables à l’installation d’un centre d’élevage de l’outarde et autres volatiles du même genre, entre la commune de Kasdir et celle de Laricha. Du côté d’El Bayadh, plus exactement dans la région de Lebnoud, une autre délégation, saoudienne celle-là, a installé son campement dans la steppe afin de s’adonner à son sport favori, la chasse à la fameuse outarde houbara. En effet, la semaine dernière, à l’aéroport de Béchar, un avion cargo saoudien a déchargé des équipements et des voyageurs. Certains ont été vus à leur arrivée à l’hôtel Antar de la capitale de la Saoura, mais il ne s’agissait en fait que du personnel chargé de la logistique.


              Il y a cinq jours, ce personnel, au demeurant très discret, a été aperçu à l’hôtel de l’Oasis à Taghit, à 100 km au sud. Le campement, lui, a été installé aux alentours de l’oasis. Aussitôt arrivés, les chasseurs saoudiens se sont mis à l’œuvre en se déplaçant à une centaine de kilomètres plus au sud, le long de l’oued Zousfana, vers Igli. Ensuite, ils ont rebroussé chemin pour remonter vers la zone de Oued Namous, à 250 km de là, toujours à la recherche de la proie royale. Cette région limitrophe avec la wilaya d’El Bayadh est devenue l’espace de prédilection de l’outarde et autres gibiers très recherchés, devenus très abondants du fait que durant la décennie noire, la présence terroriste l’avait faite déserter des prédateurs humains. Maintenant que la région a été sécurisée, ce ne sont plus des émirs autoproclamés qui la hantent, mais bien des têtes couronnées intéressées spécialement, selon la population autochtone, par le cœur et le foie du gibier convoité. Or l’outarde, elle, bien « sédentaire », est actuellement en période de ponte. L’éclosion de ses œufs aura lieu en mars prochain. Pour elle – et non pas pour la truffe qu’ils apprécient tout autant – ces touristes de luxe saoudiens et quataris sont de retour, même s’ils se sont faits extrêmement discrets.

              De mémoire d’homme, on n’a jamais vu un aussi verdoyant et précoce printemps dans le sud-ouest du pays. Les dhayas et les rocailleuses montagnes sont couvertes d’une végétation jamais observée. Les oiseaux migrateurs n’ont pas manqué l’occasion, après des années d’absence, de revenir visiter les zones humides débordant d’eau cette année. La luxuriance de la végétation est ponctuée à perte de vue par le violet de fleurs d’el harra et le jaune de celles du jerjir, sur les flancs des rugueux espaces. La truffe foisonne même à des endroits inaccoutumés. La cueillette de etterfas bat son plein. Dans le même ordre d’idées, il y a quinze jours de cela, un investisseur du groupe saoudien El-Maraii a été reçu à la wilaya de Béchar pour semble-t-il, un projet de complexe laitier intégré. Cependant, une question se pose : est-ce qu’on n’aurait pas dissimulé à dessein la venue des chasseurs saoudiens sous ce prétexte qui ne convainc du reste personne dans la mesure où un tel projet repose d’abord sur l’aliment du bétail, un aliment qui ne peut être produit sur place ? Pour remonter un peu plus loin, un autre Saoudien avait acquis, il y a 5 ans, un terrain de 5 hectares situé face au nouveau complexe universitaire, sur la route de Lahmer. L’espace a été délimité par une clôture grillagée mais reste à ce jour abandonné.

              Pour revenir à la chasse à l’outarde, rappelons-nous des braconniers venant régulièrement, ces dernières années, des pays du Golfe. Ils s’installent dans les vastes zones steppiques du sud-ouest oranais avec armes, bagages, guides locaux et attirail complet de cynégétique. Ces touristes bien particuliers sont pourvus d’une extraordinaire logistique et d’un fastueux campement royal, pour le dépaysement et l’aventure. Par les privilèges dus à leur majesté, ces émirs pétris du talent de la chasse au faucon s’adonnent à un « braconnage de luxe » en dressant leurs tentes dans d’immenses espaces dévolus à leur plaisir. Des lieux qui se situent entre les wilayas d’El Bayadh, Naâma et Béchar, aux lieudits Lebnoud et Oued Namous. Une déplorable déprédation d’un milieu déjà éprouvé par une impitoyable désertification. A l’image de véritables prédateurs, leur choix se porte principalement sur la splendide et fragile gazelle dorcas et l’outarde houbara, un superbe volatile de l’ordre des échassiers, très apprécié pour sa chair extrêmement savoureuse et son foie aux vertus aphrodisiaques avérées. Or, pour la préservation de nos richesses environnementales et dans le souci de maintenir l’équilibre de la biocénose existante, ces espèces animales convoitées pour la distraction des princes sont étroitement protégées par la loi. Entre autres par le décret n°509/83 du 20 août 1983. Mais pour ces messieurs venus de loin et qui participent amplement à l’extermination de ces espèces, nos lois sont mises aux oubliettes.


              Par D. Smaili, M. Kali, M. Nadjah
              el watan édition du 17 février 2009
              ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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              • #8
                Grogne des associations et des citoyens dans quatre wilayas
                mercredi 25 février 2009.

                Les spécialistes dans le domaine de l’environnement et des voyages ont affirmé la présence des princes du Golf en Algérie pour chasser les outardes dans le Sahara Algérien, qui est interdite par la loi algérienne.

                Ils ont également estimé que ces chasseurs ne sont pas ici uniquement pour chasser des animaux en voie d’extinction mais qu’ils comptent sur leurs relations personnelles avec des personnalités et des hauts responsables au sein de l’Etat, au lieu de respecter le décret exécutif qui les obligent à passer par des agences touristiques pour exercer leurs loisirs.

                Les associations et activistes dans le domaine de la protection des espèces animales menacées d’extinction ont dénoncé le retour de la chasse illégale des outardes et des gazelles dans les régions du Sud et dans les régions sub-Sahariennes de l’Algérie.

                Des sources sécuritaires ont révélé que dans les trois dernières années, le nombre de personnes poursuites en justice pour des délits relatifs à la chasse illégale des outardes a atteint 10 étrangers, dont des princes des Emirats Arabes, du Qatar, d’Arabie Saoudite et du Koweït, en plus de dix algériens, qui ont formé un réseau spécialisé dans ce genre de chasse. Les sources d’El Khabar ont ajouté que le plus drôle c’est que ces étrangers sont venus dans les régions de la chasse en répondant à l’invitation de grands responsables au sein de l’Etat.

                Il est à rappeler que la chasse de l’outarde est interdite par la loi et que les personnes impliquée dans ce genre de chasse sont arrêtées et interrogées. Certaines de ces dernières seront passibles d’une caution contre leur libération, alors que d’autres ont été acquittés grâce à des interventions de très haut niveau de l’Etat.

                Le secrétaire général du Syndicat National des Agences de Tourisme et des Voyages, Menacer Chérif, a affirmé que la venue des princes et des riches du Golf vers les différentes régions où se trouvent les différentes sortes de volailles qui attirent ces derniers doit passer par une Agence de Tourisme et de Voyages et ne devra pas se faire d’une manière individuelle et sans le respect de la loi.

                El Khabar
                ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                • #9
                  Les princes du braconnage
                  Les princes du Golfe chassent


                  Les princes du Golfe chassent depuis quelques semaines dans le Sahara algérien l’outarde houbara, un oiseau protégé par des conventions internationales et par la loi algérienne. En un quart de siècle, les braconniers ont fait disparaître cette espèce, du Moyen-orient à la Tunisie.


                  Parfois accueillis par les walis (préfets) en personne, des délégations de princes du Golfe se trouvent depuis quelques semaines dans le Sahara algérien où ils s’adonnent à la chasse à la outarde houbara, un oiseau protégé par nombre de conventions internationales et par la loi algérienne. Ces braconniers de haut rang, après avoir décimé cette espèce sur leur territoire, s’en sont pris avec autant d’efficacité à celui de leurs frères nord-africains.

                  Massacre sans frontières

                  Les ressortissants de la plaine arabique chassent traditionnellement cet oiseau de 60 à 65 cm et de couleur ocre, pour sa chair, à laquelle ils attribuent des vertus aphrodisiaques. Dans la mesure où l’on ne comptait, au début des années 80, qu’une cinquantaine de spécimens en Arabie et dans le Golfe, les chasseurs ont décidé de passer les frontières pour pister le gibier là où il se trouve : dans le Sahara. Les autorités nationales auraient tenté de réagir en verrouillant leurs frontières, mais les promesses d’aide à la reconstitution des populations l’ont emporté. Pourtant, hormis les bakchichs alléchants, cette chasse n’entraîne pas l’enrichissement des régions hôtes.

                  Depuis qu’ils ont pratiquement décimé l’espèce en Tunisie et l’ont réduite de moitié au Maroc, comme l’avance le quotidien El Watan, leur terrain de jeu préféré est constitué des wilayas de Béchar et de Ghardaïa en Algérie. La loi y interdit pourtant cette chasse et des conventions internationales, visant à protéger l’outarde ainsi que d’autres espèces en voie de disparition telle la gazelle dorcas, ont été ratifiées par l’Algérie - la plus importante étant la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites).

                  Arsenal de guerre

                  Le wali de Ghardaïa, à la fin de l’année 2002, évoquait auprès d’El Watan des "touristes qui viennent profiter de la beauté du paysage". Peu convaincant. Se reprenant, il admettait la présence de chasseurs sur sa juridiction, tout en ajoutant qu’ils "n’ont fait que transiter vers Laghouat et Béchar". Quand ce n’est pas le silence, c’est l’esquive et la négation de toute responsabilité qui l’emportent chez les responsables algériens. Le ministre de l’Environnement, Chérif Rahmani, également président de la Fondation de protection de la nature " Déserts du monde ", a bien pris position contre ce braconnage lors d’un forum d’El Khabar, en décembre dernier, mais en précisant qu’il était impuissant.

                  Les princes arabes atterrissent à bord d’avions cargo chargés de voitures tous terrains, de matériel de réfrigération ... et d’un arsenal de guerre qui n’a rien à voir avec l’équipement de chasseurs de volatiles. Après s’être partagé le désert en zones, il est arrivé que Qataris, Saoudiens et Bahreïnis se retrouvent dans une aire qui n’était pas la leur. Forts de leur puissance de feux, ils ont rendu à leurs armes leur fonction première qui est de faire la guerre. A deux reprises, un ministre de l’Intérieur algérien - le dernier est Yazid Zerhouni en décembre 2001- a dû visiter les caravanes des encombrants invités en tant que médiateur.

                  Pillage des nids

                  A la chasse, les émirs braconneurs ajoutent le pillage des nids d’outarde, ne laissant aucun moyen aux pays hôtes de reconstituer les populations. La Tunisie, lourdement touchée il y a quelques années, semble avoir pris la mesure du danger qui menaçait sa faune. " L’outarde a été réintroduite depuis quelques années et de nombreux programmes pour la protéger existent. Mais elle est toujours très menacée. Nous avons pris des mesures fortes pour sauvegarder cette espèce ", explique le ministère de l’Environnement. Avant d’ajouter que les princes du Golfe " ne sont plus très nombreux et que la Tunisie fait pression sur eux pour qu’ils ne fassent pas trop de dégâts " !

                  Au début de l’année 2002, le Haut conseil de la chasse algérien s’est réunit pour élaborer un nouveau texte de loi. Selon El Watan, il contiendrait des clauses spéciales, au titre du développement du tourisme, concernant la chasse lorsqu’elle est pratiquée par des étrangers

                  mercredi 22 janvier 2003, par Saïd Aït-Hatrit
                  Afrik . com
                  Dernière modification par lamia14, 15 juin 2009, 00h24.
                  ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                  • #10
                    L'outarde d'Algérie rameute les princes d'Arabie

                    L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, et George Hibbu, citoyen britannique installé au sud, ont fait un travail remarquable pour la préservation de l'outarde, un oiseau en voie de disparition dans le monde.

                    Pour rappel, les régions steppiques d'Algérie abritent un peuplement important, de l'oiseau en question. Des primes allant de 1500 DA à 2000 DA sont offertes pour chaque œuf ou outardeau nouvellement éclos, récupérés. Ils sont ensuite regroupés à Labiodh Sidi Chikh, où fut crée un centre d'élevage et de reproduction de cet oiseau rare.

                    Ainsi, l'Algérie est en passe de devenir un véritable refuge pour l'outarde, et peut être le seul au monde à l'avenir. Cet oiseau existait aussi en grand nombre dans toute l'Arabie. Mais voilà, les arabes l'ont chassé jusqu'à provoquer sa disparition totale. C'est pourquoi, il y a une dizaine d'années, avec la bénédiction des autorités algériennes, les princes d'Arabie ont afflué vers le sud algérien pour continuer leur sale besogne. Surtout qu'il y a en sus la gazelle. Il a fallu des menaces, qu'on imputait à l'époque à un groupe terroriste, pour qu'ils plient bagages et rentrent chez eux.

                    Dix ans après, ils sont là de nouveaux, les émirs braconniers, avec armes et bagages. Ils sont arrivés discrètement, et ont installés leurs campements là ou il faut, comme s'ils connaissaient bien les lieux. Il y a une délégation de qataris et une autre saoudienne, venues donc s'adonner, à la faveur du printemps, à leur sport favori, massacrer l'outarde et la gazelle. Seulement ils ignoraient en venant, que depuis les choses ont changées.

                    Grâce au travail de George Hibbu, la population bédouine ou nomade s'est impliquée activement dans la défense de l'outarde tout comme de la gazelle. A El Abiodh Sidi Chikh, la zone la plus peuplé d'outardes, la population a vite réagi. Les braconniers arabes ont été chassés et aux dernières nouvelles, ils se sont installés ailleurs. Les gens d'Ouled Namous, du côté d'El bayadh ont réagi pareillement. Le feuilleton qu'on pourrait nommer « Les braconniers d'Arabie », continue et à suivre.

                    Par ailleurs, pour assurer sa reproduction et une meilleure protection, des associations demandent à ce que l'outarde soit introduite dans le parc d'El Kala, où les conditions sont bien plus favorables.

                    L'APS, la très officielle agence de presse gouvernementale algérienne, n'a soufflé mot sur cette affaire. N'est ce pas là un aveu de complicité ? Ces princes auraient donc reçu l'aval des pouvoirs publics. On ne voit pas comment ils auraient débarqué dans nos steppes sans ça.

                    Par Mus
                    LA-Kabylie . com
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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