Question 1- La France émet des réticences pour la repentance à laquelle tient le gouvernement algérien : qu’en pensez vous ?
L’on ne doit aucune manière oublier le devoir de mémoire. Pour preuve bien qu’il faille éviter des assimilations abusives, l’extermination inadmissible des juifs par le régime nazi dont les chambres à gaz et ses collaborateurs dans certains de pays a contraint bon nombre de pays à faire preuve de réalisme. IL appartient à la fois aux politiques, intellectuels, opérateurs économiques et aux historiens algériens et français d’en faire l’écriture objective et je salue les importants travaux d’un algérien Mohamed HARBI et un français Benjamin STORA. Dépassionnons pour un devenir solidaire les relations algéro- françaises et évitons de part et d’autre d’ajouter de l’huile sur le feu.
Question 2- Cela n‘a t-il pas une implications sur les relations commerciales entre l’Algérie et la France ?
Les échanges commerciales entre l’Algérie et la France qui étaient d’environ 8 milliards de dollars US ont dépassé les 10 milliards de dollars fin 2008 essentiellement des hydrocarbures pour la partie algérienne, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, les produits issus de l’industrie automobile pour la partie française. La France demeure le premier investisseur hors hydrocarbures mais dominées à plus de 70% par les PMI/PME. Selon les données de l’ambassade de France à Alger fin décembre 2008, 300 filiales sont installées ayant créer 30.000 emplois directs. Certes les échanges commerciaux sont en hausse mais demeurent figés dans leur structure.
Question 3- Ces échanges ne peuvent –ils pas s’intensifier ?
Effectivement la modicité de ces échanges ne reflète pas les potentialités, et elles sont énormes entre les deux pays. Ce qui explique que la France dans bon nombre d’affaires est devancé par l’Italie , la Chine et certains pays du Golfe qui prennent des parts de marché de plus en plus en plus importants. Car, dans la pratique de affaires il n’y a pas de sentiments. L’Algérie sous réserve d’une levée des entraves bureaucratiques qui freinent tout investissement local ou international lié à l’avancée des réformes micro-économiques et institutionnelles recèle d’importantes opportunités d’affaires et la volonté politique est d’asseoir une économie hors hydrocarbures. Elle a un stock de la dette inférieur à 5 milliards de dollars, des réserves de change d’environ 143 milliards de dollars et un programme d’investissement 2009/2014 de 150 milliards de dollars. Par ailleurs c’est un partenaire stratégique en matière d’énergie pour l’Europe dont la France , 2015comme le montre les bonnes relations entre Gaz de France, Total et Soantrach , devant après la Russie et la Norvège contribuer à l’approvisionnement de l’Europe pour 14% horizon. Et ce à travers Medgaz ( Europe via Italie qui verra son fonctionnement fin 2009), Galsi ( Europe via Italie) dont les travaux seront lancés courant 2010 sans compter le futur projet de Nigal ( Nigeria Europe via Algérie ). En bref, il faut reconnaître que l’objectif stratégique de l’Algérie est de diversifier son économie n’ayant presque rien à exporter hormis les hydrocarbures reflété par le taux modique d’exportation hors hydrocarbures ( 2% du total).
Question 4- Avec la crise mondiale actuelle , l’Algérie qui selon les responsables toucherait moins notre pays ?
Il faut d’abord préciser que la crise mondiale actuelle est une crise systémique et non conjoncturelle ou après la dépression de 2009, si les thérapeutiques préconisées s’avèrent efficaces, devrait retrouver une stabilisation courant 2010 ( entre 0 et 1% de taux de croissance selon l’OCDE) et ne retrouver son niveau antérieur pas avant 2013/2014 avec de profonds bouleversements géostratégiques et économiques du fait qua la perte en sous capitalisation- estimation provisoire- selon le FMI est d’environ 52.000 milliards de dollars. Il ne faut pas être utopique la crise touche également l’Algérie ou les recettes en devises grâce aux hydrocarbures ont été de 78 milliards de dollars en 2008 pur un cours moyen de 110 dollars. Si le cours moyen s’établit à 55/60 dollars les recettes seront d’environ 40 milliards de dollars devant tenir compte de la réduction Algérie au sein de l’OPEP dont le manque à gagner annuel est d’environ 5 milliards de dollars alors que la valeur des importations de biens en 2008 a été de 40 milliards de dollars et les services d’environ 10 milliards de dollars, sans compter les nouveaux investissements projetés. Par ailleurs n’oublions pas que la cotation du dollar était 1,44/1,45 un euro au moment ou le baril était à 147 dollars. Or, l’on assiste à une dépréciation du dollar dont la cotation approche 1,43 dollar un euro le 01 juin 2009 et pourrait aller vers plus 1,50 avec l’important déficit budgétaire américain et une reprise de l’inflation mondiale en cas ou la reprise ne serait pas là. Comme l’Algérie importe pour 60% en euros , 20% % en autres monnaies qui s‘apprécient (zone Asie) et seulement20% en zone dollars US, ce qu’elle gagne d’un coté , elle le perd de l’autre car pour un même volume d’importation , il lui faudra plus de dollars. Certes la déflation peut entraîner une baisse des prix au niveau mondial,(le lai) mais comme on le constate récemment pour la flambée actuelle du cours du blé dont l’Algérie est un des plus gros importateur mondial, cela n’est pas évident pour tous les cas d’importation. Un cours de 65 dollars donne début juin 2009 en parité achat euros moins de 55 dollars. Pour ses dépenses actuelles l’Algérie a besoin d ‘un cours de 80 dollars avec une stabilité du dollar à 1,30 dollar un euro. Or, s’il faut reconnaisse à l’OPEP un effort dans la stabilisation bien que représentant moins de 40% de la production commercialisée mondiale, actuellement le cour du pétrole n’est pas déterminé par les fondamentaux qui est déterminante dont la reprise de l’économie réelle, notamment des USA et de l’Europe, la Chine représentant seulement le PIB de l’Allemagne, mais par la dépréciation du dollar, les actes spéculatifs (valeur refuge) et certaines tensions géopolitiques comme au Nigeria. Attention également à une exportation effreinée de l’Irak deuxième exportateur potentiel mondial et à la politique énergétique américaine et européenne devant tenir compte du nouveau défi écologique?
L’on ne doit aucune manière oublier le devoir de mémoire. Pour preuve bien qu’il faille éviter des assimilations abusives, l’extermination inadmissible des juifs par le régime nazi dont les chambres à gaz et ses collaborateurs dans certains de pays a contraint bon nombre de pays à faire preuve de réalisme. IL appartient à la fois aux politiques, intellectuels, opérateurs économiques et aux historiens algériens et français d’en faire l’écriture objective et je salue les importants travaux d’un algérien Mohamed HARBI et un français Benjamin STORA. Dépassionnons pour un devenir solidaire les relations algéro- françaises et évitons de part et d’autre d’ajouter de l’huile sur le feu.
Question 2- Cela n‘a t-il pas une implications sur les relations commerciales entre l’Algérie et la France ?
Les échanges commerciales entre l’Algérie et la France qui étaient d’environ 8 milliards de dollars US ont dépassé les 10 milliards de dollars fin 2008 essentiellement des hydrocarbures pour la partie algérienne, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, les produits issus de l’industrie automobile pour la partie française. La France demeure le premier investisseur hors hydrocarbures mais dominées à plus de 70% par les PMI/PME. Selon les données de l’ambassade de France à Alger fin décembre 2008, 300 filiales sont installées ayant créer 30.000 emplois directs. Certes les échanges commerciaux sont en hausse mais demeurent figés dans leur structure.
Question 3- Ces échanges ne peuvent –ils pas s’intensifier ?
Effectivement la modicité de ces échanges ne reflète pas les potentialités, et elles sont énormes entre les deux pays. Ce qui explique que la France dans bon nombre d’affaires est devancé par l’Italie , la Chine et certains pays du Golfe qui prennent des parts de marché de plus en plus en plus importants. Car, dans la pratique de affaires il n’y a pas de sentiments. L’Algérie sous réserve d’une levée des entraves bureaucratiques qui freinent tout investissement local ou international lié à l’avancée des réformes micro-économiques et institutionnelles recèle d’importantes opportunités d’affaires et la volonté politique est d’asseoir une économie hors hydrocarbures. Elle a un stock de la dette inférieur à 5 milliards de dollars, des réserves de change d’environ 143 milliards de dollars et un programme d’investissement 2009/2014 de 150 milliards de dollars. Par ailleurs c’est un partenaire stratégique en matière d’énergie pour l’Europe dont la France , 2015comme le montre les bonnes relations entre Gaz de France, Total et Soantrach , devant après la Russie et la Norvège contribuer à l’approvisionnement de l’Europe pour 14% horizon. Et ce à travers Medgaz ( Europe via Italie qui verra son fonctionnement fin 2009), Galsi ( Europe via Italie) dont les travaux seront lancés courant 2010 sans compter le futur projet de Nigal ( Nigeria Europe via Algérie ). En bref, il faut reconnaître que l’objectif stratégique de l’Algérie est de diversifier son économie n’ayant presque rien à exporter hormis les hydrocarbures reflété par le taux modique d’exportation hors hydrocarbures ( 2% du total).
Question 4- Avec la crise mondiale actuelle , l’Algérie qui selon les responsables toucherait moins notre pays ?
Il faut d’abord préciser que la crise mondiale actuelle est une crise systémique et non conjoncturelle ou après la dépression de 2009, si les thérapeutiques préconisées s’avèrent efficaces, devrait retrouver une stabilisation courant 2010 ( entre 0 et 1% de taux de croissance selon l’OCDE) et ne retrouver son niveau antérieur pas avant 2013/2014 avec de profonds bouleversements géostratégiques et économiques du fait qua la perte en sous capitalisation- estimation provisoire- selon le FMI est d’environ 52.000 milliards de dollars. Il ne faut pas être utopique la crise touche également l’Algérie ou les recettes en devises grâce aux hydrocarbures ont été de 78 milliards de dollars en 2008 pur un cours moyen de 110 dollars. Si le cours moyen s’établit à 55/60 dollars les recettes seront d’environ 40 milliards de dollars devant tenir compte de la réduction Algérie au sein de l’OPEP dont le manque à gagner annuel est d’environ 5 milliards de dollars alors que la valeur des importations de biens en 2008 a été de 40 milliards de dollars et les services d’environ 10 milliards de dollars, sans compter les nouveaux investissements projetés. Par ailleurs n’oublions pas que la cotation du dollar était 1,44/1,45 un euro au moment ou le baril était à 147 dollars. Or, l’on assiste à une dépréciation du dollar dont la cotation approche 1,43 dollar un euro le 01 juin 2009 et pourrait aller vers plus 1,50 avec l’important déficit budgétaire américain et une reprise de l’inflation mondiale en cas ou la reprise ne serait pas là. Comme l’Algérie importe pour 60% en euros , 20% % en autres monnaies qui s‘apprécient (zone Asie) et seulement20% en zone dollars US, ce qu’elle gagne d’un coté , elle le perd de l’autre car pour un même volume d’importation , il lui faudra plus de dollars. Certes la déflation peut entraîner une baisse des prix au niveau mondial,(le lai) mais comme on le constate récemment pour la flambée actuelle du cours du blé dont l’Algérie est un des plus gros importateur mondial, cela n’est pas évident pour tous les cas d’importation. Un cours de 65 dollars donne début juin 2009 en parité achat euros moins de 55 dollars. Pour ses dépenses actuelles l’Algérie a besoin d ‘un cours de 80 dollars avec une stabilité du dollar à 1,30 dollar un euro. Or, s’il faut reconnaisse à l’OPEP un effort dans la stabilisation bien que représentant moins de 40% de la production commercialisée mondiale, actuellement le cour du pétrole n’est pas déterminé par les fondamentaux qui est déterminante dont la reprise de l’économie réelle, notamment des USA et de l’Europe, la Chine représentant seulement le PIB de l’Allemagne, mais par la dépréciation du dollar, les actes spéculatifs (valeur refuge) et certaines tensions géopolitiques comme au Nigeria. Attention également à une exportation effreinée de l’Irak deuxième exportateur potentiel mondial et à la politique énergétique américaine et européenne devant tenir compte du nouveau défi écologique?
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