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NEW YORK (Reuters) - Les entreprises américaines pourraient supprimer environ un million d'emplois supplémentaires avant la fin de l'année, même si l'économie sort de la récession d'ici-là, déclare Joel Prakken, directeur de la société d'études Macroeonomic Advisers.
Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait culminer entre 9,5 et 10% de la population active en 2010, contre 8,9% en avril, le taux le plus élevé enregistré depuis septembre 1983, a ajouté Prakken lors d'un entretien téléphonique avec des journalistes.
Plus tôt dans la journée, l'enquête mensuelle du cabinet ADP, réalisée avec Macroeconomic Advisers, a montré que le secteur privé américain avait supprimé 532.000 emplois en mai, un chiffre bien supérieur aux attentes.
Les chiffres d'ADP sont considérés par certains investisseurs comme un indicateur avancé des chiffres de l'emploi du gouvernement, qui sont très surveillés. Ceux-ci sont attendus vendredi à 12h30 GMT.
"Ce n'est pas une bonne nouvelle", a commenté Prakken à propos de l'enquête ADP. Les suppressions d'emplois en mai ont été "généralisées" et importantes dans les secteurs de l'industrie manufacturière et des services, a-t-il dit.
Depuis le début de la récession aux Etats-Unis en décembre 2007, 5,7 millions d'emplois ont été détruits, selon les statistiques officielles.
La prévision médiane parmi les économistes interrogés par Reuters sur les chiffres de l'emploi du gouvernement est une baisse de 520.000 en mai, contre une chute de 539.000 en avril.
Ces chiffres interviennent alors que le secteur automobile américain s'engage dans une restructuration majeure avec le dépôt de bilan de General Motors et la vente annoncée de la majeure partie des actifs de Chrysler à l'italien Fiat.
Les suppressions d'emplois dans deux des "Big Three" auront de "gros impacts négatifs au niveau local" dans des Etats comme le Michigan, où sont situés des usines de GM et Chrysler et une partie de leurs sous-traitants, estime Prakken.
Mais ces licenciements dans l'automobile, qui étaient largement attendus, n'auront pas "d'effet dominant" sur la situation nationale de l'emploi, a-t-il ajouté.
Richard Leong, version française Marie-Laure Combes, édité par Marc Angrand
Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait culminer entre 9,5 et 10% de la population active en 2010, contre 8,9% en avril, le taux le plus élevé enregistré depuis septembre 1983, a ajouté Prakken lors d'un entretien téléphonique avec des journalistes.
Plus tôt dans la journée, l'enquête mensuelle du cabinet ADP, réalisée avec Macroeconomic Advisers, a montré que le secteur privé américain avait supprimé 532.000 emplois en mai, un chiffre bien supérieur aux attentes.
Les chiffres d'ADP sont considérés par certains investisseurs comme un indicateur avancé des chiffres de l'emploi du gouvernement, qui sont très surveillés. Ceux-ci sont attendus vendredi à 12h30 GMT.
"Ce n'est pas une bonne nouvelle", a commenté Prakken à propos de l'enquête ADP. Les suppressions d'emplois en mai ont été "généralisées" et importantes dans les secteurs de l'industrie manufacturière et des services, a-t-il dit.
Depuis le début de la récession aux Etats-Unis en décembre 2007, 5,7 millions d'emplois ont été détruits, selon les statistiques officielles.
La prévision médiane parmi les économistes interrogés par Reuters sur les chiffres de l'emploi du gouvernement est une baisse de 520.000 en mai, contre une chute de 539.000 en avril.
Ces chiffres interviennent alors que le secteur automobile américain s'engage dans une restructuration majeure avec le dépôt de bilan de General Motors et la vente annoncée de la majeure partie des actifs de Chrysler à l'italien Fiat.
Les suppressions d'emplois dans deux des "Big Three" auront de "gros impacts négatifs au niveau local" dans des Etats comme le Michigan, où sont situés des usines de GM et Chrysler et une partie de leurs sous-traitants, estime Prakken.
Mais ces licenciements dans l'automobile, qui étaient largement attendus, n'auront pas "d'effet dominant" sur la situation nationale de l'emploi, a-t-il ajouté.
Richard Leong, version française Marie-Laure Combes, édité par Marc Angrand