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CGED perd 10 employés dans le vol AF 447

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  • CGED perd 10 employés dans le vol AF 447

    Ce voyage devait être une récompense, il s'est transformé en tragédie. 19 des 72 passagers français qui ont disparu à bord du vol AF 447 Rio-Paris avaient gagné leur séjour au Brésil. CGED, une entreprise de distribution de matériel électrique, avait offert à neuf de ses meilleurs commerciaux de la de la direction régionale Centre Atlantique Pyrénées et à leurs conjoints un séjour de quatre jours à Rio de Janeiro et ses environs.

    Le groupe était encadré par le responsable crédit client de la direction régionale de l'entreprise à Limoges.

    «C'étaient des jeunes hommes et des jeunes femmes, entre 25 et 40 ans pleins d'énergie. Ils venaient de remporter notre challenge des meilleurs commerciaux», a confié Laurent Bouveresse, directeur général de CGED, à Europe 1, qui a révélé l'information.

    Les lauréats provenaient des agences de Bordeaux, d'Artigues (Gironde), de Langon (Gironde), de Montauban (Tarn-et-Garonne), de Niort, de Pau, de Saintes (Charente-Maritime), de Toulouse, de Tours et de Limoges de la direction régionale Centre Atlantique Pyrénées de CGED. «J'ai appris l'accident lundi en fin de matinée, c'était plus qu'un choc, ça ne se décrit pas, c'est très dur pour l'entreprise «a souligné Laurent Bouveresse.

    Sa priorité désormais est d'aider au mieux les familles de ses salariés. «CGED a une mission. Nous avons dix familles en détresse, s'ils ont des problèmes administratifs, on les aidera, s'ils ont des pannes d'argent, on sera là, on débloquera les comptes», a-t-il martelé. CGED, dont le siège est à Montrouge en région parisienne a réuni ce matin une cellule de crise à Limoges.

    Polémique sur le dispositif d'aide psychologique mis en place

    Un soutien que les familles des employés de CGED n'ont pas forcément trouvé dans la cellule d'aide psychologique, mise en place par Air France. «Personne ne nous a proposé quoi que ce soit. Personne ne nous a contacté Nous sommes assez scandalisés», a dénoncé à l'AFP Liliane Pawlak, 56 ans. Sa fille, Sandrine Artiguenave, se trouvait à bord de l'Airbus. Elle accompagnait son mari Stéphane, commercial à l'agence de Langon. Liliane Pawlak a expliqué avoir été prévenue lundi en fin de matinée par un autre de ses fils qui avait entendu l'information à la télévision. «On a appelé tous les numéros. On a contacté le numéro qui passait en boucle à la télévision, mais ils ne savaient rien, ils ne pouvaient pas nous répondre», révèle-t-elle.

    «Le soir, on a craqué, on ne tenait plus. On a appelé l'hôtel où dormaient Sandrine et Stephane à Rio. Nous étions persuadés qu'ils arrivaient dans l'après-midi et qu'il ne s'agissait pas du même vol. On se raccrochait à ça», se souvient-elle. «C'est l'hôtel qui nous a donné le plus d'informations et nous a confirmé qu'ils étaient bien partis à bord de cet avion». «On était paniqué. On a été chercher nous-mêmes une psychologue lundi soir pour savoir comment annoncer la nouvelle de la disparition de leurs parents à leurs deux enfants, âgés de 9 et 4 ans», a fustigé Liliane Pawlak.

    Finalement c'est mardi matin, à 6 heures, que la famille a reçu confirmation officiellement que Sandrine et Stephane Artiguenave étaient bien à bord du vol Air France Rio-Paris 447.

    Par Le Figaro

  • #2
    c'est vraiment cruel de rester sans nouvelles... ça tue à petit feu
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