Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Vol Rio-Paris: Hommage à notre-Dame

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Vol Rio-Paris: Hommage à notre-Dame

    carte des débris repérés dans l'Atlantique
    © France 2

    Un hommage oecuménique a été rendu cet après-midi à Notre-Dame de Paris aux 228 victimes de la catastrophe

    Le président Nicolas Sarkozy y a assisté en compagnie de son épouse, de l'ancien président Jacques Chirac, du Premier ministre François Fillon, de plusieurs ministres et responsables politiques.

    Alors que de nouveaux débris du vol AF447 ont été retrouvés mercredi dans l'Atlantique, l'enquête se poursuit.
    Un message du pape Benoit XVI exprimant ses "vives condoléances" aux familles des victimes a été lu à l'ouverture de la cérémonie à Notre-Dame par Mgr André Vingt-Trois. Le cardinal a ensuite lu un extrait du Petit Prince, de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur lui aussi disparu en mer. Des poèmes ont ensuite été lus en français, portugais et anglais, et 228 bougies ont été allumées.

    Outre le président de la République et le Premier ministre, le président socialiste du conseil régional d'Ile-de-France et plusieurs responsables politiques sont venus assister à cet hommage religieux.

    Parmi eux, Martine Aubry (PS), Jean-Paul Huchon (PS), François Bayrou (MoDem), les ministres Dominique Bussereau (Transports), Rachida Dati (Justice), Christian Blanc (Grand Paris) par ailleurs ancien président de la compagnie Air France, André Santini (Fonction publique).

    La presse n'avait pas accès à la cathédrale où se trouvaient réunies les familles des victimes et de nombreux collaborateurs d'Air France en uniforme. Le public était contenu par des barrières disposées autour de l'édifice religieux.

    Nicolas Sarkozy, qui s'était rendu lundi à l'aéroport Charles de Gaulle, près de Paris, pour y rencontrer des proches des passagers et des membres d'équipage, recevra les familles lundi prochain pour les informer du cours de l'enquête.

    Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se rendra de son côté au Brésil pour assister aux cérémonies d'hommage aux victimes brésiliennes, qui se dérouleront "dans les prochains jours".

    L'enquête judiciaire
    "Aucun élément n'amène à penser que l'avion avait un problème avant son départ de Rio", a fait savoir mercredi matin le Bureau d'enquêtes et d'analyses, chargé d'enquêter sur la disparition de l'Airbus A330 d'Air France au-dessus de l'Atlantique avec 228 personnes à bord. Le BEA entend "essayer de publier un premier rapport à la fin juin".

    Une information judiciaire va être "rapidement ouverte", a indiqué mercredi le parquet de Paris qui a été saisi de l'enquête. L'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy se situe sur la juridiction du parquet de Bobigny mais celui-ci a été dessaisi de l'enquête au profit de celui de Paris "en raison du lieu de résidence de plusieurs des victimes", a précisé le parquet. Certaines victimes habitaient en effet à Paris et aucune en Seine-Saint-Denis.

    Actuellement, la procédure judiciaire est une enquête préliminaire conduite sous la houlette du parquet. Elle a été confiée à la gendarmerie des transports aériens et à l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale.

    La procédure en cours devrait "rapidement" laisser place à une information judiciaire confiée à un juge d'instruction pour conduire une enquête aux ramifications internationales.

    Découverte de nouveaux débris
    De nouveaux débris de l'Airbus A330 d'Air France disparu lundi avec 228 personnes à bord ont été localisés mercredi à 90 km au sud de la première zone repérée la veille.

    Un avion radar a répéré quatre nouvelles zones où se trouvaient "une pièce métallique de sept mètres de diamètre ainsi qu'une nappe de kérosène de 20 km", a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air brésilienne, le colonel Jorge Amaral. Divers objets provenant apparemment du vol Rio de Janeiro-Paris ont également été repérés sur une zone de 5 km de superficie.

    Des navires brésiliens et français convergent vers l'endroit dans l'océan Atlantique où ces débris ont été repérés, en quête d'indices expliquant la pire catastrophe de l'histoire d'Air France.

    De premiers débris retrouvés mardi par l'armée brésilienne dans l'Atlantique, à 650 km au nord-est de l'archipel brésilien de Fernando de Noronha, ont été confirmés comme étant bien ceux de l'Airbus. Ont ainsi été repérés sur une bande longue de 5 kilomètres des pièces métalliques, des sièges d'avion, une bouée orange et des traces de kérosène.

    "Sauf miracle, vu la multitude de débris, il n'y a strictement aucun espoir de retrouver des survivants", avait affirmé à Paris une source proche de l'enquête judiciaire.

    D'autres vols militaires français sont prévus mercredi, dont celui d'un avion radar Awacs qui doit effectuer une "cartographie" des débris. But: tenter de déterminer le lieu de l'accident et permettre ensuite le repêchage des boîtes noires.

    Les navires marchands et bientôt militaires présents sur place "vont maintenant ramasser les débris" flottant en surface avant que ne soit engagée la phase sous-marine des recherches, dans les prochaines semaines, a fait savoir l'état-major des armées.

    Le Brésil a mobilisé six avions et deux hélicoptères. Les Etats-Unis ont envoyé un avion militaire d'observation et une équipe de sauvetage qui devait se joindre mardi aux recherches après que la France eut fait appel aux moyens du Pentagone pour aider à localiser l'appareil.

    Priorité: retrouver les boîtes noires
    Le gouvernement français a également décidé mardi de dépêcher sur place un navire de recherche et d'exploration sous-marine, le "Pourquoi pas", équipé de deux robots sous-marins. Il s'agit de tenter de repérer l'épave et les boîtes noires qui gisent probablement par plusieurs milliers de mètres de fond.

    Elles émettent en principe pendant un mois un signal permettant de les localiser jusqu'à 6000 mètres de profondeur.

    Alors que les causes de la catastrophe, la plus meurtrière
    de l'histoire d'Air France, restent inconnues, retrouver les "boîtes
    noires" de l'Airbus A330 est une des priorités des opérations de recherche. Les deux boîtes noires de l'appareil, qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les données du vol, émettent durant 30 jours. Selon la marine brésilienne, la profondeur de l'océan dans le secteur où les débris ont été aperçus se situe entre 2000 et 3000 mètres.

    "C'est une course contre la montre qui est engagée dans des conditions météorologiques extrêmement difficiles et dans une zone où les fonds marins peuvent atteindre 7000 mètres", a déclaré mardi, le premier ministre François Fillon.

    Même si l'épave était localisée, responsables politiques et experts soulignent la difficulté de récupérer les "'boîtes noires", à de très grandes profondeurs.

    Le ministre Jean-Louis Borloo, a réquisitionné le "Pourquoi pas", un navire de l'Ifremer équipé du mini sous-marin Nautile et du robot de recherche "Victor 6.000", capables selon lui d'intervenir jusqu'à 6000 mètres de fond. Basé aux Açores, le sous-marin doit appareiller ce mercredi.

    Aucune piste privilégiée
    Les causes de la catastrophe restent inconnues mais la France écarte pour l'heure la piste terroriste. Selon le ministre de la Défense, Hervé Morin, aucun élément ne corrobore une telle thèse même si l'"on n'a pas le droit d'exclure par définition l'acte terroriste puisque le terrorisme c'est la menace principale pour l'ensemble des démocraties occidentales".

    "Aucune hypothèse n'est pour l'heure privilégiée", a précisé mardi François Fillon.

    L'hypothèse d'un foudroiement dans une zone de fortes turbulences orageuses, avancée dans un premier temps par Air France, est mise en doute par les experts. Pour Dominique Bussereau, "ça ressemble plus à une perte de contrôle de l'appareil liée à toute une série de phénomènes".

    Selon le site internet de l'hebdomadaire Le Point, des messages envoyés par l'Airbus aux équipes de maintenance d'Air France signalent la présence de givre sur les sondes de l'appareil et une dépressurisation violente.

    Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Jean-Louis Borloo, a dit sur France 2 privilégier "l'hypothèse d'un accident". "Il y avait globalement sur la zone des perturbations tropicales puissantes. Ce sont des appareils habilités à ce genre de circonstances, mais il doit y avoir eu accumulation de circonstances", a-t-il dit.

    Pour le syndicat des pilotes de ligne, de nombreux avions sont foudroyés toutes les semaines, sans conséquences notables. "La foudre ne fait pas tomber les avions, ni une panne électrique. Mais il peut y avoir une conjonction de facteurs aggravants", a-t-il dit. Un spécialiste de l'aviation civile, Pierre Sparaco, souligne pour sa part que "la foudre est la routine du transport aérien" et "qu'un avion de ligne est protégé".




    Dernière modification par KILOU28, 03 juin 2009, 18h55.
    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS
Chargement...
X