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Autoroute des Hauts Plateaux : Les entrepreneurs veulent une libéralisation des prix

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    Autoroute des Hauts Plateaux : Les entrepreneurs veulent une libéralisation des prix du ciment

    La tension sur le sac de ciment exacerbe les entrepreneurs algériens. Le président de l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA), Abdelmajid Denouni, a préconisé, sur les ondes de la chaîne III, un alignement des prix des cimenteries publiques sur ceux pratiqués actuellement par le privé.

    Le patron de l’UGEA soutient que la libéralisation des prix du sac de ciment est l’ultime remède pour en finir avec la «pénurie» qui touche régulièrement ce matériau indispensable dans le bâtiment, les travaux publics et l’hydraulique.

    Pour Abdelmajid Denouni, la tension sur le sac de ciment n’est pas due à la non-disponibilité de ce produit, bien au contraire, des quantités importantes se trouvent aujourd’hui dans le marché parallèle. «D’un côté, il y a d’énormes quantités de ciment disponibles sur le marché parallèle et, de l’autre, il y a une crise de ciment», regrette-t-il.

    Le prix du sac de ciment, vendu à 240 dinars par les cimenteries publiques, atterrit sur le marché à 500 dinars, voire jusqu’à 650 dinars dans certaines régions reculées. A l’origine de cette tension, l’arrêt simultané de plusieurs cimenteries publiques pour des travaux d’entretiens périodiques des fours. Cet arrêt technique a pesé sur le marché du ciment. Les prix avaient quasiment doublé, provoquant l’arrêt de chantiers et rallonge de délais de réalisation des grands projets d’infrastructures.

    Selon Abdelmajid Denouni, la production actuelle de ciment suffit amplement à couvrir les besoins du marché local. «Il y a eu une hausse importante de la production nationale au premier trimestre 2009 par rapport à la même période de l’année passée. Nous avons même exporté 200.000 tonnes de ciment en 2008», précise-t-il. Les 200.000 tonnes de ciment avaient été exportées par le groupe Orascom-Lafarge.

    Questionné sur l’existence d’une «mafia du ciment» qui profite de cette tension pour spéculer sur les prix, le patron de l’UGEA n’est pas d’accord avec cette thèse. «La crise du ciment, c’est d’abord une question d’alignement de prix», lance-t-il. Et d’enchainer: «le ciment est coté dans les bourses à près de 400 dinars, alors que chez nous, il est cédé par les cimenteries publiques à partir de 240 dinars.

    Le recours à l’importation est quasiment exclu puisque le sac de ciment importé coûtera plus cher que le ciment local». Le gouvernement avait essayé, à maintes reprises, d'importer du ciment pour combler la différence entre l'offre et la demande, mais en vain. En août dernier, un appel d'offres pour l'importation d'un million de tonnes de ciment pour approvisionner le marché algérien a été lancé mais sans suite.

    Revenant sur les répercussions de cette crise sur les entrepreneurs, il déplore un manque à gagner important pour les entreprises nationales et des retards importants dans la réalisation qui auront des retombées sur les coûts des projets.

    Abordant la situation du secteur du BTPH, le patron de l’UGEA s’est plaint de la concurrence déloyale imposée par les entreprises étrangères. Comble de l’ironie est que ces entreprises étrangères, qui décrochent de grands projets en Algérie, recourent aux entreprises algériennes par la voie de la sous-traitance pour la réalisation d’une grande partie des travaux de terrassement et autres.

    «Il existe 30.000 entreprises algériennes dans le BTPH. Il y a beaucoup d’entreprises qui ont investi gros dans l’acquisition du matériel et des moyens techniques et nécessitent un plan de charge consistant pour couvrir leurs investissements», note-t-il.

    La réalisation de l’autoroute des Hauts Plateaux sera algérienne A ce propos, il a promis que le projet de l’autoroute des Hauts Plateaux sera réalisé par des entrepreneurs algériens. «Nous serons les moins-disant. Nous avons les moyens logistiques et humains pour mener à bien ce projet», soutient le même intervenant.

    Il a avoué, cependant, que la réalisation pouvait connaitre un glissement de délais tout en estimant que c’est un prix à payer pour la création de l’emploi. Le gouvernement a consacré près de 8 milliards d’euros (800 milliards de dinars) à ce mégaprojet qui s’étale sur 1.330 km.

    Le mégaprojet, qui va sillonner 12 wilayas et faire sortir un nombre non moins important de villes de l’anonymat, devra créer 150.000 postes d’emploi directs. Comme l’autoroute Est-Ouest, ce projet de 1.330 km de routes a été scindé en trois parties.

    Le lot centre s’étend sur une longueur de 495 kilomètres entre Batna et Tiaret. Le lot est relié Tébessa à Batna sur 220 km, alors que la partie ouest s’étale entre Tiaret et Laâricha sur 305 km. La réalisation de ces lots est cependant moins contraignante que celle de la première autoroute confiée à la Japonaise Cojaal et la Chinoise Citic CRC. La nature géographique et géologique de la région écarte la réalisation, tout au long de l’autoroute, de viaducs ou de tunnels. Le coût de ce projet est, de ce fait, moindre de 20% de celui de l’autoroute du Nord.

    Inscrit dans le cadre du schéma-directeur de l’aménagement du territoire 2005-2025, l’autoroute des Hauts Plateaux est perçue tel un vecteur de fixation de la population. Avec une autoroute de 1.300 km parsemée de zones d’activité et de pas moins de 120 stations et relais, les habitants des Hauts Plateaux découvriront de nouvelles opportunités de travail et se tourneront vers le développement de leurs villes.

    Selon les initiateurs du projet, la nouvelle autoroute traverse des villes pauvres et démunies de toutes possibilités d’évolution et procure, dans certaines régions, la seule source de richesses. Une aubaine pour les millions de jeunes qui n’attendent qu’une opportunité pareille pour s’engager dans la vie active et couper avec une léthargie qui a trop duré.

    Le Financier

  • #2
    ça doit etre un bon projet.
    Est ce qu'il y'a quelqu'un qui connait le tracé de cette autoroute?

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    • #3
      L'autoroute des Hauts Plateaux est en bleu (Tebessa-Boughzoul-Saida)

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