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Barack Obama en Arabie saoudite en prélude à l'Egypte

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  • Barack Obama en Arabie saoudite en prélude à l'Egypte

    Barack Obama s'est entretenu mercredi avec le roi Abdallah en Arabie saoudite, première étape d'une tournée au Proche-Orient au cours de laquelle il doit prononcer un discours très attendu jeudi au Caire. Moment choisi d'ailleurs par le chef terroriste Oussama ben Laden pour menacer les Etats-Unis dans un nouveau message.

    Fraîchement descendu de l'avion, le chef de la Maison Blanche a expliqué être venu chercher conseil auprès de son principal allié arabe, et a souligné les relations entre Washington et Riyad.

    "Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite ont une longue histoire d'amitié. Nous avons une relation stratégique", a déclaré le président américain à l'issue d'un entretien en privé avec le roi Abdallah. "J'ai confiance dans le fait que, travaillant ensemble, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite peuvent progresser sur une série de questions d'intérêt mutuel".

    Les deux hommes devaient notamment aborder la situation au Pakistan et en Afghanistan, alors que Washington se tourne vers l'Arabie saoudite pour tenter de juguler l'avancée des talibans des deux côtés de la frontière. Mais le royaume wahhabite, dont les liens sont étroits tant avec les talibans qu'avec le Pakistan, n'a jusqu'ici pas réellement donné suite.

    L'Arabie saoudite, berceau de l'Islam, est une étape pour Obama avant le discours très attendu sur les relations entre l'Occident et le monde musulman qu'il doit prononcer jeudi à l'Université du Caire.

    "J'ai pensé qu'il était très important de venir à l'endroit où est né l'Islam pour chercher conseil auprès de sa majesté et débattre avec elle de plusieurs questions auxquelles nous sommes confrontées ici au Proche-Orient", a expliqué le président américain aux côtés d'Abdallah.

    S'il a dit, dans un entretien diffusé mardi par la BBC, vouloir "ouvrir un dialogue" avec les musulmans au Caire, les collaborateurs du président américain ont eux cherché à minimiser la portée du discours de jeudi, qui fait notamment suite à des visites en Turquie et en Irak en avril et à un message vidéo au peuple iranien à l'occasion du Nouvel An perse.

    "Nous ne nous attendons pas à ce que tout change après un seul discours", déclarait mardi le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs. "Je pense qu'il faudra des efforts soutenus, et c'est pour cela que le président est là".

    Un président américain fils d'un Kenyan musulman et ayant passé une partie de son enfance en Indonésie, plus grand pays islamique du monde, et dont beaucoup espèrent qu'il puisse initier une nouvelle dynamique, alors qu'une partie des musulmans ne pardonnent pas à Washington la guerre en Irak, Guantanamo ou le soutien indéfectible à Israël.

    Signe de l'attention que suscite ce voyage au Proche-Orient, Oussama ben Laden a diffusé mercredi un message dans lequel il s'en prend aux Etats-Unis, accusant Barack Obama d'avoir lui-même alimenté le sentiment anti-américain en obligeant le Pakistan à lancer l'armée contre les talibans dans la vallée de Swat.

    Le fondateur d'Al-Qaïda affirme dans un enregistrement que les pressions américaines sur Islamabad ont déclenché une campagne "de meurtre, de violence, de bombardements et de destruction" responsable de l'exode d'au moins un million de musulmans de la vallée de Swat, dans le nord-ouest du pays.

    "Obama et son administration ont semé les graines d'une haine et d'une vengeance accrues contre l'Amérique. Le nombre de ces graines égale le nombre de personnes déplacées dans la vallée de Swat", affirme Oussama ben Laden. "Que les Américains soient prêts à récolter ce que les dirigeants de la Maison Blanche ont semé".

    source : AP
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