Par l'économiste édito Abdelmounaïm DILAMI
Il faut reconnaître au PAM, le parti de Fouad Ali El Himma, d’animer la vie politique.
Les partis politiques nous ont habitués à mener leurs polémiques, bien cachés dans les coulisses. Ces partis n’avaient-ils pas, durant de longues semaines, omis d’informer leurs propres électeurs sur la formation du gouvernement et les tractations qu’ils engageaient avec les autres formations politiques ou avec le Palais ?
Bien plus, il était devenu de bonne pratique politique de ne pas mettre ses discussions, négociations et débats sur la place publique.
Le PAM, au contraire, a pris le contre-pied de ces usages détestables. Il a mis ses polémiques sur la place publique, directement.
Il fait d’une pierre deux coups. D’un côté, il en a rapidement retiré une grande visibilité, de l’autre, il a mis ses adversaires dans l’embarras, moins habitués à la publicité des débats.
Autres temps, autres mœurs.
Ce faisant, le PAM a ouvert des voies dont nul ne maîtrise les conséquences: menacer de se retirer du Parlement parce qu’on n’est pas satisfait du fonctionnement de la vie politique est dangereux pour la démocratie elle-même. Cette menace la fragilise. Ceci signifie que ce n’est pas le poids électoral qui compte, mais le poids politique occulte.
Se retirer de la majorité gouvernementale à la veille d’une élection fragilise toute alliance avec lui. En effet, les alliances gouvernementales sont censées être fondées sur des convergences d’intérêt général. Si des intérêts particuliers et conjoncturels l’emportent, alors la démocratie est gravement malmenée. Et c’est plus grave aux yeux de l’opinion publique, qui considère que le PAM est le parti du Roi. De la sorte, c’est la Monarchie elle-même qui se trouve mise au rang des autres acteurs politiques. Cela peut comporter des avantages à court terme, mais sur le long terme, cela détruit le socle institutionnel du pays.
Il faut reconnaître au PAM, le parti de Fouad Ali El Himma, d’animer la vie politique.
Les partis politiques nous ont habitués à mener leurs polémiques, bien cachés dans les coulisses. Ces partis n’avaient-ils pas, durant de longues semaines, omis d’informer leurs propres électeurs sur la formation du gouvernement et les tractations qu’ils engageaient avec les autres formations politiques ou avec le Palais ?
Bien plus, il était devenu de bonne pratique politique de ne pas mettre ses discussions, négociations et débats sur la place publique.
Le PAM, au contraire, a pris le contre-pied de ces usages détestables. Il a mis ses polémiques sur la place publique, directement.
Il fait d’une pierre deux coups. D’un côté, il en a rapidement retiré une grande visibilité, de l’autre, il a mis ses adversaires dans l’embarras, moins habitués à la publicité des débats.
Autres temps, autres mœurs.
Ce faisant, le PAM a ouvert des voies dont nul ne maîtrise les conséquences: menacer de se retirer du Parlement parce qu’on n’est pas satisfait du fonctionnement de la vie politique est dangereux pour la démocratie elle-même. Cette menace la fragilise. Ceci signifie que ce n’est pas le poids électoral qui compte, mais le poids politique occulte.
Se retirer de la majorité gouvernementale à la veille d’une élection fragilise toute alliance avec lui. En effet, les alliances gouvernementales sont censées être fondées sur des convergences d’intérêt général. Si des intérêts particuliers et conjoncturels l’emportent, alors la démocratie est gravement malmenée. Et c’est plus grave aux yeux de l’opinion publique, qui considère que le PAM est le parti du Roi. De la sorte, c’est la Monarchie elle-même qui se trouve mise au rang des autres acteurs politiques. Cela peut comporter des avantages à court terme, mais sur le long terme, cela détruit le socle institutionnel du pays.
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