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"Paralebole"

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  • "Paralebole"

    Paralebole»
    par El-Guellil
    Il fut un temps où tout était simplement simple. On n'essayait pas de se compliquer l'existence. Tous branchés sur l'unique antenne, d'existence on ne connaissait que la nôtre. Mais voilà qu'arrive dame parabole. Le monde est devenu un grand douar. Le produit vendu localement portait l'inscription « vu à la télé » comme un label de qualité. On a commencé à se comporter selon le bouquet sur lequel on était branché. Plus il y a avait de chefs, plus les commerces de paraboles et accessoires se développaient. Et plus se développait un besoin de ressembler à ceux de là-bas. La puissance dominante impose son mode de vie, et ce sont toutes les bases économiques qu'il faudrait changer pour conserver notre identité.

    La manière de s'embrasser quand on se rencontre dans le quartier, ce n'est plus ces deux petites bises sur la joue, mais une grande accolade style basketteurs américains à la black muslim. Devant les lycées, dans les quartiers populaires, c'est la population qui est tout simplement divisée en deux. Les filles d'un côté, presque toutes en hidjab, c'est plus économique, et les garçons de l'autre, gominés et rasés comme des fachos. Dans le lycée du centre-ville, on se dirait à Paris. « Bonjoureu..., tu fais pas la biseu ? T'es vraiment relou ».

    C'est ainsi que dans la même ville, le même quartier, koul tir yalgha comme il peut. Les chaînes se font la guerre et à qui distille sa culture. Les fascinations sont précédées de toute une rêverie par l'image. Le jeune te parle de hedda. Il est fringué, pendant toute la semaine, comme un flic à Miami. Mais... mais... le vendredi, il se retrouve accoutré autrement, faisant sa prière. Quelle chaîne a gagné le combat ? Sûrement pas la chaîne algérienne. Au secours, même les Turcs reviennent ! Et leur éventail aussi.


    Source: Le Quotidien d'Oran .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    si on s'est contenté des films hindou de notre pauvre The One ! on n'aurait eu que des générations de vrais gentlmens
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    • #3
      "Paralebole"

      Va visité le musée d'art moderne à Alger , tu verra une photo de PARABOLES ...

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      • #4
        Avec l'ironie dont fait toujours preuve El-Guelil, je pense qu'il aborde un sujet d'actualité et pas seulement en Algérie, c'est celui des differentes cultures ,véhiculées par les chaines satéllitaires.
        L'Orient et l'Occident .
        Chacun nanalyse à la façon dont il est positionné .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          et oui bekri ennaya doka elhila .........
          ça a changé becp j'aurai aimé etre dans l'autre époque ou était le respect comme symbole !!!!!!!!quoi dire maint ??? l'influence de mode de vie occidentale les cultures importé extttttttttt rien n'est original maint ou sont nous coutumes ??
          Quand c'est beau comme dans un rêve ,c'est encore plus beau parce que ce n'est pas un rêve .

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          • #6
            Nina

            Tu ne parles pas de celles importées d'orient!!!
            Nos méres, soeurs, femmes portaient des haiks blancs, et non pas ces uniformes informes et ces armures ambulantes genres hafganes .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Nina

              Tu ne parles pas de celles importées d'orient!!!
              plus au moins tu ne vois pas ???chwiya khir men walou
              Quand c'est beau comme dans un rêve ,c'est encore plus beau parce que ce n'est pas un rêve .

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              • #8
                Nina

                Parfois "walou ,kheir men bouloulou"
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  « Bonjoureu..., tu fais pas la biseu ? T'es vraiment relou »
                  trop fort El-Guelil

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                  • #10
                    iska si t un peu nostalgique je te conseil le dernier roman d'assia jebbar , à couper le souffle et a serrer le coeur .. elle a fait ses années college a blida a la fin des années 40 en interne , les musulmanes etaient rares mais existaient ,elle raconte comment l'une d'elles ,externe, donc habitant blida arrivait le matin en haik qu'elle devait enlever avant d'acceder aux classes , la directrice de l'ecole lui ayant acordé une faveur en la faisant acceder par une porte laterale ,elle la decrit comme etant une tres belle fille de 18 ans , elle preparait un bac philosophie en 48 !! je vis a blida et je passe pres de cde college quotidiennement , ça me fait de l'effet !! et puis jebbar raconte surtt sa mere une superbe bourgeoise de cherchel des années 40,et le haik de soie immaculée et ce bruit qu'il fait en se froissant .. bref c douleureux a lire !!
                    notre generation post 70 n'a vecu que la clochardisation et la mocheté
                    Dernière modification par jamaloup, 04 juin 2009, 21h13.
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      La TV, c'est dépassé.
                      Je pense qu'internet a plus bouleversé nos vies que la TV.

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                      • #12
                        Jamaloup

                        Nostalgique, peut-être un peu sur les bords.Je me rappelle ( on dirait qu'il y a des siécles) cet oeil noir, de braise ou de feu comme on veut, qui apparait dans la 3ouina(un seul oeil dans le haîk).C'était sublime!!!!!.
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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