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Non ce n'est pas un coup d'état...
Le Parti qui a été au pouvoir pendant presque un an et demi, survivait grace au soutient d'un autre parti le NPD....
Dernierement le NPD, ne s'est pas entendu sur un projet de loi sur la santé, alors il s'est retiré de la " coalition" ...
Nous irons en élection vers la fin janvier 2006.
Et ça risque encore de finir avec un gouvernement minoritaire faible, tout ça à cause d'un parti régional (juste au Quebec) Le Bloc Québecois, il va raffler une tres grande partie de l'electorat québecois!
Mais le Parti Liberal, peut revenir tres fort, surtout apres avoir ouvert la manne la semaine passée; des milliards de dollars ont étés débloqués au profits du contribuables.
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Le gouvernement canadien du Premier ministre libéral Paul Martin a été renversé lundi soir lors du vote attendu d'une motion de censure par les députés de l'opposition aux Communes, déclenchant des élections législatives anticipées, qui devraient avoir lieu le 23 janvier.
La chambre des Communes sera formellement dissoute mardi par la gouverneure générale du Canada, Michaelle Jean, la représentante de la reine Elizabeth d'Angleterre et qui fait office de chef de l'Etat.
La "motion de défiance", adoptée par 171 voix contre 133, avait été déposée conjointement par le Parti conservateur, le Bloc québécois (BQ, indépendantiste) et le Nouveau Parti démocratique (NPD, social-démocrate). Ce dernier avait soutenu le gouvernement de Paul Martin ces derniers mois.
Les trois formations de l'opposition ont censuré le gouvernement de M. Martin sur le motif qu'il n'a plus l'autorité morale selon elle de diriger le pays à la suite du scandale dit des "commandites", une affaire de corruption qui a le Parti libéral.
Celui-ci avait remporté les dernières élections il y a exactement un an et cinq mois, le 28 juin 2004, sans pour autant avoir la majorité absolue.
Les plus récents sondages donnent une légère avance au Parti libéral (centre droit) sur les conservateurs, le néo-démocrates du NPD se classant troisième. Mais au Québec, le Bloc Québécois risque de rafler la mise, ce qui devrait empêcher toute majorité absolue pour quelque formation que ce soit.
L'opposition espère tirer partie du scandale des commandites qui a vu des détournements de fonds prétendument consacrés à la propagande fédérale pour l'unité canadienne au Québec, dont une partie de la population demeure tentée par le séparatisme.
Une commission d'enquête a absous M. Martin, faisant porter la responsabilité du scandale sur des personnalités libérales qui sont accusées d'avoir empoché des pots de vin et d'avoir gaspillé plusieurs millions de dollars canadiens de fonds publics.
Au-delà de cette affaire, une fracture idéologique nette est apparue entre la droite et la gauche canadienne, les conservateurs trouvant leur inspiration dans l'Amérique de George W. Bush, tandis que les libéraux apparaissaient plus proches de la "vieille Europe" et de son Etat-providence. Paul Martin a ainsi refusé d'engager le Canada dans l'aventure irakienne.
Quant aux conservateurs de Stephen Harper, qui vont notamment faire campagne sur la baisse des impôts, ils se sont opposés à la légalisation du mariage homosexuel que le gouvernement Martin a fait voter. Lundi soir, M. Harper a tendu la main au Québec, une province où les conservateurs obtiennent généralement des résultats médiocres: "Nous devons offrir un Québec plus fort au sein d'un Canada meilleur', a-t-il promis.
Pour sa part, Paul Martin compte défendre son action: "Nous allons entrer dans cette campagne avec un bilan dont nous pouvons être fiers. Notre économie est forte", disait-il lundi soir.
AP
Le Parti qui a été au pouvoir pendant presque un an et demi, survivait grace au soutient d'un autre parti le NPD....
Dernierement le NPD, ne s'est pas entendu sur un projet de loi sur la santé, alors il s'est retiré de la " coalition" ...
Nous irons en élection vers la fin janvier 2006.
Et ça risque encore de finir avec un gouvernement minoritaire faible, tout ça à cause d'un parti régional (juste au Quebec) Le Bloc Québecois, il va raffler une tres grande partie de l'electorat québecois!
Mais le Parti Liberal, peut revenir tres fort, surtout apres avoir ouvert la manne la semaine passée; des milliards de dollars ont étés débloqués au profits du contribuables.
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Le gouvernement canadien du Premier ministre libéral Paul Martin a été renversé lundi soir lors du vote attendu d'une motion de censure par les députés de l'opposition aux Communes, déclenchant des élections législatives anticipées, qui devraient avoir lieu le 23 janvier.
La chambre des Communes sera formellement dissoute mardi par la gouverneure générale du Canada, Michaelle Jean, la représentante de la reine Elizabeth d'Angleterre et qui fait office de chef de l'Etat.
La "motion de défiance", adoptée par 171 voix contre 133, avait été déposée conjointement par le Parti conservateur, le Bloc québécois (BQ, indépendantiste) et le Nouveau Parti démocratique (NPD, social-démocrate). Ce dernier avait soutenu le gouvernement de Paul Martin ces derniers mois.
Les trois formations de l'opposition ont censuré le gouvernement de M. Martin sur le motif qu'il n'a plus l'autorité morale selon elle de diriger le pays à la suite du scandale dit des "commandites", une affaire de corruption qui a le Parti libéral.
Celui-ci avait remporté les dernières élections il y a exactement un an et cinq mois, le 28 juin 2004, sans pour autant avoir la majorité absolue.
Les plus récents sondages donnent une légère avance au Parti libéral (centre droit) sur les conservateurs, le néo-démocrates du NPD se classant troisième. Mais au Québec, le Bloc Québécois risque de rafler la mise, ce qui devrait empêcher toute majorité absolue pour quelque formation que ce soit.
L'opposition espère tirer partie du scandale des commandites qui a vu des détournements de fonds prétendument consacrés à la propagande fédérale pour l'unité canadienne au Québec, dont une partie de la population demeure tentée par le séparatisme.
Une commission d'enquête a absous M. Martin, faisant porter la responsabilité du scandale sur des personnalités libérales qui sont accusées d'avoir empoché des pots de vin et d'avoir gaspillé plusieurs millions de dollars canadiens de fonds publics.
Au-delà de cette affaire, une fracture idéologique nette est apparue entre la droite et la gauche canadienne, les conservateurs trouvant leur inspiration dans l'Amérique de George W. Bush, tandis que les libéraux apparaissaient plus proches de la "vieille Europe" et de son Etat-providence. Paul Martin a ainsi refusé d'engager le Canada dans l'aventure irakienne.
Quant aux conservateurs de Stephen Harper, qui vont notamment faire campagne sur la baisse des impôts, ils se sont opposés à la légalisation du mariage homosexuel que le gouvernement Martin a fait voter. Lundi soir, M. Harper a tendu la main au Québec, une province où les conservateurs obtiennent généralement des résultats médiocres: "Nous devons offrir un Québec plus fort au sein d'un Canada meilleur', a-t-il promis.
Pour sa part, Paul Martin compte défendre son action: "Nous allons entrer dans cette campagne avec un bilan dont nous pouvons être fiers. Notre économie est forte", disait-il lundi soir.
AP
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