Enrico Macias s'est ruiné la tronche
Le Chanteur risque de voir saisir sa villa Tropézienne dans laquelle il a investi une fortune.
Alain Van Der Eecken
Le vent mauvais de la crise qui a balayé l’Islande, ses banques, sa monnaie et son économie risque d’emporter la villa d’Enrico Macias à Saint-Tropez. Depuis des années le “mendiant de l’amour” ne cesse d’embellir, de l’agrandir lorsque le vent de l’attribution du “coefficient d’occupation des sols” est favorable. Le chanteur passe de plus en plus de temps ans dans cette résidence qui, de secondaire est devenue principale. Enrico, comme tout le monde l’appelle familièrement sur la presqu’île, est un personnage populaire. C’est un “excellent voisin” selon ceux qui ont la chance de partager l’espace privilégié qui abrite d’agréables villégiatures. D’ailleurs, ils sont nombreux du même “quartier” à se retrouver dans la situation d’Enrico Macias.
Dans le courant de l’année 2007, des courtiers travaillant pour une filiale cannoise de la banque islandaise “Landsbanki”, ont démarché les heureux propriétaires de villas sur la presqu’île de Saint-Tropez. L’offre était tentante, les représentants de “Landsbanki” proposaient aux propriétaires d’hypothéquer, de gager leur maison pour garantir un prêt particulièrement avantageux. « Environ 30 % de la valeur du bien leur était versée immédiatement en liquide et les 70 % restant étaient investis dans des placements si avantageux qu’ils payaient les intérêts de la totalité du prêt », explique Me David Dana, du barreau de Paris, l’un des avocats qui défend les intérêts des victimes de la banque islandaise. Le contrat prévoyait qu’aucun intérêt ne serait exigé pendant les deux premières années du prêt. Aujourd’hui, la crise ayant secoué tous les établissements financiers et ayant particulièrement affecté l’Islande (le coffre-fort des épargnants britanniques), les emprunteurs se voient sommés de rembourser les premières échéances exigibles de leur prêt.
Placements ou jeux d’écriture
Entre-temps la Landsbanki a été nationalisée en Islande. Me Dana s’interroge sur la nature ou même la réalité de ces placements : « Ne s’agit-il pas d’un simple jeu d’écritures, pour de la pure spéculation ? Dans ce cas, il s’agirait d’une nouvelle affaire d’escroquerie bancaire type Madoff… »
Les Tropéziens, eux, avaient souscrit leurs emprunts auprès d’une filiale cannoise, la Lex Life, elle-même filiale de Landsbanki Luxembourg. Cette filiale a été mise en liquidation judiciaire. Les emprunteurs s’aperçoivent que le remboursement de la totalité du prêt, dont ils n’ont reçu que 30 %, est exigible.
Me Patrick Goergen, avocat luxembourgeois d’Enrico Macias, sans vouloir préciser le montant emprunté par le chanteur indiquait, évoquait une valeur de plusieurs dizaines de millions d’euros. Enrico Macias doit répondre aux demandes de la filiale luxembourgeoise de la Landsbanki, elle-même mise en liquidation judiciaire le 12 décembre dernier. Les liquidateurs menacent de saisir les biens gagés, dont bien sûr la villa du chanteur, l’une des plus belles pièces du tableau de chasse des courtiers de Landsbanki Luxembourg. Me Goergen pour sa part a déposé une plainte pour abus de confiance au nom de son client, Gaston Ghrenassia, chanteur âgé de 70 ans. L’affaire devait être plaidée à Luxembourg, lundi 20 avril, en audience publique. Celle-ci a été remise à une date ultérieure (non précisée) du fait de la défaillance des avocats des six responsables islandais appelés à comparaître.
Le Chanteur risque de voir saisir sa villa Tropézienne dans laquelle il a investi une fortune.
Alain Van Der Eecken
Le vent mauvais de la crise qui a balayé l’Islande, ses banques, sa monnaie et son économie risque d’emporter la villa d’Enrico Macias à Saint-Tropez. Depuis des années le “mendiant de l’amour” ne cesse d’embellir, de l’agrandir lorsque le vent de l’attribution du “coefficient d’occupation des sols” est favorable. Le chanteur passe de plus en plus de temps ans dans cette résidence qui, de secondaire est devenue principale. Enrico, comme tout le monde l’appelle familièrement sur la presqu’île, est un personnage populaire. C’est un “excellent voisin” selon ceux qui ont la chance de partager l’espace privilégié qui abrite d’agréables villégiatures. D’ailleurs, ils sont nombreux du même “quartier” à se retrouver dans la situation d’Enrico Macias.
Dans le courant de l’année 2007, des courtiers travaillant pour une filiale cannoise de la banque islandaise “Landsbanki”, ont démarché les heureux propriétaires de villas sur la presqu’île de Saint-Tropez. L’offre était tentante, les représentants de “Landsbanki” proposaient aux propriétaires d’hypothéquer, de gager leur maison pour garantir un prêt particulièrement avantageux. « Environ 30 % de la valeur du bien leur était versée immédiatement en liquide et les 70 % restant étaient investis dans des placements si avantageux qu’ils payaient les intérêts de la totalité du prêt », explique Me David Dana, du barreau de Paris, l’un des avocats qui défend les intérêts des victimes de la banque islandaise. Le contrat prévoyait qu’aucun intérêt ne serait exigé pendant les deux premières années du prêt. Aujourd’hui, la crise ayant secoué tous les établissements financiers et ayant particulièrement affecté l’Islande (le coffre-fort des épargnants britanniques), les emprunteurs se voient sommés de rembourser les premières échéances exigibles de leur prêt.
Placements ou jeux d’écriture
Entre-temps la Landsbanki a été nationalisée en Islande. Me Dana s’interroge sur la nature ou même la réalité de ces placements : « Ne s’agit-il pas d’un simple jeu d’écritures, pour de la pure spéculation ? Dans ce cas, il s’agirait d’une nouvelle affaire d’escroquerie bancaire type Madoff… »
Les Tropéziens, eux, avaient souscrit leurs emprunts auprès d’une filiale cannoise, la Lex Life, elle-même filiale de Landsbanki Luxembourg. Cette filiale a été mise en liquidation judiciaire. Les emprunteurs s’aperçoivent que le remboursement de la totalité du prêt, dont ils n’ont reçu que 30 %, est exigible.
Me Patrick Goergen, avocat luxembourgeois d’Enrico Macias, sans vouloir préciser le montant emprunté par le chanteur indiquait, évoquait une valeur de plusieurs dizaines de millions d’euros. Enrico Macias doit répondre aux demandes de la filiale luxembourgeoise de la Landsbanki, elle-même mise en liquidation judiciaire le 12 décembre dernier. Les liquidateurs menacent de saisir les biens gagés, dont bien sûr la villa du chanteur, l’une des plus belles pièces du tableau de chasse des courtiers de Landsbanki Luxembourg. Me Goergen pour sa part a déposé une plainte pour abus de confiance au nom de son client, Gaston Ghrenassia, chanteur âgé de 70 ans. L’affaire devait être plaidée à Luxembourg, lundi 20 avril, en audience publique. Celle-ci a été remise à une date ultérieure (non précisée) du fait de la défaillance des avocats des six responsables islandais appelés à comparaître.
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