Tweet
L’imam, l’Islam et la République
L’imam de Drancy dans la Seine-St-Denis, Hassen Chalghoumi, a lancé la Conférence des imams de France avec des responsables religieux, chercheurs et penseurs musulmans. Leur but: «Promouvoir la double mission cultuelle et républicaine des imams.»
Le 10 juin, il donnera son premier grand dîner-débat sous la présidence de la ministre du Logement, Christine Boutin. Pour les promoteurs, certains imams, souvent d’origine étrangère, méconnaissent les lois et le mode de vie des sociétés occidentales, y compris chez les musulmans français.
«Les fidèles demandent conseil sur toutes sortes de sujets, témoigne Abdelali Mamoun, qui officie dans l’Ouest parisien. Mais certaines solutions valables dans les pays musulmans ne le sont pas ici.»
L’objectif est aussi d’éviter, dans un pays où chacun peut capter les prêches du Moyen-Orient via la parabole, que «des groupes ou des Etats instrumentalisent les musulmans français», selon Hassen Chalghoumi. «La plupart des imams et des musulmans se veulent neutres et n’ont aucun problème avec la France et la République. Il ne faut pas laisser se créer de refuge pour les intégristes et que l’Islam devienne un outil de vengeance contre la société.»
L'Expression
Le 10 juin, il donnera son premier grand dîner-débat sous la présidence de la ministre du Logement, Christine Boutin. Pour les promoteurs, certains imams, souvent d’origine étrangère, méconnaissent les lois et le mode de vie des sociétés occidentales, y compris chez les musulmans français.
«Les fidèles demandent conseil sur toutes sortes de sujets, témoigne Abdelali Mamoun, qui officie dans l’Ouest parisien. Mais certaines solutions valables dans les pays musulmans ne le sont pas ici.»
L’objectif est aussi d’éviter, dans un pays où chacun peut capter les prêches du Moyen-Orient via la parabole, que «des groupes ou des Etats instrumentalisent les musulmans français», selon Hassen Chalghoumi. «La plupart des imams et des musulmans se veulent neutres et n’ont aucun problème avec la France et la République. Il ne faut pas laisser se créer de refuge pour les intégristes et que l’Islam devienne un outil de vengeance contre la société.»
L'Expression