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Grande réussite pour le 1er salon de l'exportation

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  • Grande réussite pour le 1er salon de l'exportation

    Le 1er Salon algérien de l’exportation, annexe de la 42e édition de la Foire internationale d’Alger, s’est terminé hier.

    La Safex, l’Algex et OptimExport ont organisé conjointement ce 1er salon dans le but de promouvoir l’exportation des entreprises algériennes qui ne représentent que 2% des exportations en Algérie. Au total, 85 stands sont présents avec 81 entreprises dans les secteurs de l’agroalimentaire, des cosmétiques, du bâtiment, du textile et des prestations de service étaient représentées. Également, 20 institutions et auxiliaires de l’export.

    Plus de 2 663 personnes ont visité les stands dont 450 étrangers. L’ancien Premier ministre français, Édith Cresson, l’ambassadeur de France, du Chili de la Suède, des conseillers des ambassades des États-Unis, du Canada, du Japon et d’autres délégations ont fait le tour du salon. Point fort de ce salon, les rencontres B to B. Pendant une trentaine de minutes, les entrepreneurs et les clients potentiels se rencontrent dans l’objectif d’apprendre à se connaître et de finaliser un contrat. Ce système est très apprécié des exportateurs. “Le B to B, c’est très bien et très pratique. C’est le meilleur moyen pour nous mettre à l’internationale.

    Pour la première fois, pendant 5 jours nous exportateurs hors hydrocarbures étions mis devant les exportations de l’hydrocarbure pour montrer que l’Algérie est riche et ne se résume pas qu’au pétrole”, explique Soraya Ibazizen, de l’entreprise Isser, spécialiste dans les gâteaux. Le B to B fonctionne pour la première fois, il a quelquefois eu des dysfonctionnements sur des rendez-vous. Marc Martinant, chef de projet d’OptimExport et organisateur, a noté 500 rendez-vous non pris. “Cela est surtout dû à la ponctualité. C’était la première fois aussi que nous le mettons en place”, explique-t-il.

    Si les rencontres ne se déroulaient pas au point B to B, certaines avaient lieu plus tard directement dans les stands. “Quand la personne avait oublié le rendez-vous, elle venait ensuite dans notre stand et on le faisait par la suite. Dans l’ensemble, nous nous retrouvons”, raconte Abdelkrim Sakhraoui, de la société SCTI. Elle s’occupe de rassembler en coopératives des agriculteurs algériens pour exporter vers l’Europe. Pour lui, le salon a permis de se faire connaître et des commandes en perspective.

    “Nous avons eu beaucoup de Français, d’Allemands, d’Italiens mais aussi un Pakistanais qui voulaient signer tout de suite. Notre carnet de commandes est plein. C’est une idée formidable ce salon”.

    Les entreprises algériennes veulent exporter et se donnent les moyens. Lofti Halfaoui, du cabinet d’expertise industrielle, a, lui, remarqué que dans son stand, durant ces 5 jours, énormément d’entreprises algériennes sont venues commander des études de marché dans le but d’exporter et de mieux connaître les risques du marché. Bon nombre d’entre elles demandent aussi à acquérir les normes internationales. “C’est une excellente nouvelle, cela montre que nos entreprises ont compris l’importance d’être dans les normes pour de meilleures qualité et compétitivité”. Cet expert, qui a des contrats avec de grandes entreprises étrangères, a également organisé des séminaires sur le contrôle qualité, l’intelligence économique et la mise en application de la Reach, dernière directive européenne entrée en vigueur le 1er juin sur les contrôles de substances chimiques. Pour lui, c’est primordial d’informer les investisseurs des législations étrangères pour devenir plus compétitif que les autres pays concurrents. Côté étranger, l’optimiste est de rigueur.

    Catherine Deltreil, la responsable de la Chambre de commerce et d’industrie de Lot-et-Garonne, a trouvé ce salon de l’exportation très complémentaire à la foire et très pratique pour les rencontres d’affaires. “Le B to B c’est très bien et très pratique. En fait, ce salon en réunissant l’ensemble des exportateurs permet plus de clarté pour nous. Je pense aussi que des organismes comme des coopératives agricoles ne seraient pas venus sans ce salon. Pour nous, c’est un très bon point. J’ai noté une volonté d’agir des entreprises algériennes en vue de l’exportation”.

    Avis partagé par Jean-Marc Suau, directeur général de la société Coufidou dans le pruneau d’Agen. Il explore dans le marché algérien dans le but d’exporter prochainement son produit pour la France. “Tout est en train de se mettre en place par une forte envie des entrepreneurs. Pour nous, c’est important d’être ici maintenant car l’Algérie est un marché très porteur pour l’avenir. Il ne leur reste qu’à améliorer la traçabilité du produit, le respect des délais”, insiste-t-il. Ce premier salon de l’exportation s’est clôturé hier soir par le prix du meilleur exportateur hors hydrocarbures.

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