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Mac Soum d’Akbou résiste à la crise

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  • Mac Soum d’Akbou résiste à la crise

    Mac Soum (Manufacture de chaussures de la Soummam) d’Akbou, une société par action issue de la filiation de l’ex-EMAC, figure parmi les rares entités économiques du secteur public à maintenir l’activité et à produire de la valeur ajoutée en Algérie.

    Même si, de l’aveu de M. Merabet, son P-DG : “Elle subit les contrecoups de la crise qui la contraignit à des plans sociaux drastiques”. Une option incontournable pour éviter la faillite de l’entreprise à la mise au chômage de centaines de travailleurs.

    Avec les failles successives dans ses effectifs, l’entreprise est passée de 1 300 salariés (au temps de la Sonipec) à 300 travailleurs actuellement, soit une réduction de plus de 80% du personnel. Le dernier volet social mis en œuvre sur une période de 3 ans (2006-2009) s’est soldé par le départ à la retraite de 400 travailleurs. “Nous commençons à peine à sortir la tête de l’eau, car nous avons hérité d’un lourd passif”, souligne le P-DG.

    Après s’être délesté du lourd fardeau que représentait la pléthore de personnel, Mac Soum a opéré un redéploiement de ses activités en se spécialisant dans la fabrication de la chaussure professionnelle. “Avec une production de mille chaussures/jours, l’entreprise tourne à 100% de ses capacités. Mais nous pouvons faire mieux”, affirme notre interlocuteur.

    Les dividendes générés par l’amélioration du bilan comptable ont permis à l’entreprise d’éponger sa dette financière et de régler sa dette “fournisseurs”. “L’entreprise est en voie de redressement. En 2008, nous avons frôlé l’équilibre budgétaire avec 308 millions de DA de chiffre d’affaires. Pour l’exercice en cours, nous tablons sur des recettes de 380 millions de DA”, nous dira M. Merabet.

    Mac Soum ambitionne selon son premier responsable de ramener le chiffre d’affaire de 30% de la masse salariale actuellement à un seuil de 21% et ce, conformément au contrat de performance arrêté par la SGP. Un objectif largement dans ses cordes eu égard à ses plans de charge et l’amélioration de ses ratios.

    Le seuil frein au développement de Mac Soum, c’est l’hypothèque de la dette fiscale et parafiscale (charges sociales) qui s’élève à 400 millions de dinars. “Si l’Etat intervient pour régler cette lourde facture, nous sommes sûrs de sortir de l’ornière car l’entreprise est prérenne et les perspectives sont prometteur”, nous a expliqué M. Merabet.

    Par la Dépêche de Kabylie
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