Annonce

Réduire
Aucune annonce.

un militant de l'unité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • un militant de l'unité

    Khelli Henna Ould Errachid, c’est toute une vie liée à sa région d’origine, le Sahara marocain. 35 ans passés à livrer bataille aux ennemis de l’unité nationale. Parcours.

    I. Harakat






    Une ascension fulgurante. C’est en ces termes qu’on peut résumer la carrière de Khalli Henna Ould Errachid. A 57 ans, le président du CORCAS (Conseil royal consultatif pour les Affaires sahraouies) en compte près de 35 ans en politique. Toute une vie liée à sa région d’origine comme en témoignent les charges et fonctions occupées depuis 1977, date de sa nomination en tant que ministre délégué chargé des Affaires sahraouies.
    Natif de Laâyoune en 1951, cet originaire de l’influente tribu de Rguibate a eu la chance de tabler sur les études à une époque où l’illettrisme était la norme et l’éducation scolaire l’exception. Khalli Henna Ould Errachid, lui, a pu terminer ses études secondaires dans la capitale des provinces sahariennes avant d’intégrer Madrid d’où il obtint un diplôme d’ingénieur. Un titre qui allait certes titiller l’ego du jeune homme, mais la politique n’allait pas lui laisser le temps d’exploiter le fruit de l’enseignement acquis à Madrid. Effectivement, rapidement pris dans la spirale des mouvements révolutionnaires en vogue à l’époque, Khalli Henna a fondé en 1974, à l’âge de 23 ans seulement, le PUNS (Parti d’Union nationale sahraouie) avant de prêter allégeance une année plus tard à feu SM Hassan II, alors que la Marche Verte mobilisait toutes les composantes de la Nation.
    Précoce
    1977 allait être pour Khalli Henna l’année de la mise sur orbite politique. D’une part, il allait devenir député de Laâyoune où le clan des Rguibate avait pignon sur rue. D’autre part, il intègre le gouvernement en tant que ministre délégué chargé des Affaires sahraouies, portefeuille qu’il occupe jusqu’en août 1992, soit durant plus de 15 ans.
    Ayant côtoyé Driss Basri, il avait du mal à cautionner la gestion du dossier du Sahara par le tout puissant ministre de l’Intérieur, notamment pour ce qui est de l’approche sécuritaire. Tout en assumant ses responsabilités gouvernementales, le Rguibi a jugé opportun de goûter à la politique, dans toute sa diversité. C’est qu’en plus de sa qualité de ministre en charge d’un portefeuille sensible et de celle de député, il allait remporter la mairie de Laâyoune en 1983 et intégrer les bureaux politiques du Rassemblement national des Indépendants, puis du Parti national démocrate. Une sorte de Grand Chelem politique que peu parviennent à concrétiser.
    Consécration
    Nonobstant la présence ombrageuse de Driss Basri qui avait du mal à déléguer quelques prérogatives, Khalli Henna n’était pas pour autant évincé de la gestion du brûlant dossier du Sahara. Il a ainsi fait partie, voire présidé la délégation marocaine à de nombreuses réunions auprès d’instances internationales pour expliquer la position de son pays, le Maroc. Il a également participé aux négociations placées sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, James Baker, à Londres et Berlin pour sensibiliser directement l’autre partie du bien fondé de la position marocaine. Durant ces négociations, il lui arrivait souvent, comme à Mohammed Cheikh Biadillah, ancien ministre de la Santé et secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité, et à d’autres, de traiter avec des frères, cousins et amis d’enfance qui ont préféré épouser les thèses du Polisario. De quoi procurer à ces derniers un climat de confiance propice à un retour à la mère patrie, le Maroc.
    Sa nomination à la tête du CORCAS en mars 2006 est une consécration. Et surtout, cette nomination, qui est en quelque sorte un aboutissement de sa carrière, le rend directement responsable auprès de SM le Roi de ce dossier. Qu’il s’agisse d’un échec ou d’un succès de mission, ce qui est certain c’est que l’enjeu pour lui est considérable.
    Khalli Henna préconise une approche complètement différente de ce qui prévalait durant les années antérieures. Même les “voix discordantes” devraient avoir droit de cité, d’après lui, comme les tracts ou quelques manifs, qui de toute façon, drainent une infime minorité. C’est que l’homme est allergique à toute forme d’excès, qui ne pourrait que servir les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc. Les récentes provocations du Polisario, auxquelles les autorités marocaines ont réagi avec un sang froid admirable confortent la thèse d’une approche “permissive” comme le suggère fortement Khalli Henna. Attitude profitable au Maroc à tous les niveaux.
    Père de quatre enfants, dont trois issus d’un mariage précédent, Khalli Hanna Ould Errachid a épousé par la suite une Espagnole de la haute société qui lui a donné un enfant. Ayant un sens solide de la famille, à l’instar de la majorité des Sahraouis, le patron du CORCAS compte parmi ses plus proches collaborateurs au sein de cette institution, son fils Omar, 26 ans, qu’il prépare au sens de l’Etat.
    Qu’il réussisse dans sa mission, qu’il parvienne à rallier le maximum d’hésitants et à faire entendre la position du Maroc sur l’échiquier international et il percevra les dividendes d’une politique d’ouverture que le Maroc a tardé à mettre en pratique.

    Maroc hebdo

  • #2
    Une chose qu' omet l'article est que Ould Errachid militait pour un Sahara Occidental attache a l'espagne, apres qu en il a vu que l'espagne alle se retirer, il a milite au rattachement au Maroc.
    Faut croire qu'il change de veste selon l'occupant du moment.

    Commentaire


    • #3
      Il n'est pas trés bon politiquement je trouve, mais il a au moins un mérite, il a toujours été fidel a son pays et sa c'est admirable !

      Commentaire


      • #4
        Une chose qu' omet l'article est que Ould Errachid militait pour un Sahara Occidental attache a l'espagne, apres qu en il a vu que l'espagne alle se retirer, il a milite au rattachement au Maroc.
        Faux, il militait pour l'autonomie sous l'occupant espagnol, une autonomie qui devait amener a la longue a un rattachement au Maroc.
        Un ancien polisario l'explique ici regarde :

        Commentaire


        • #5
          Code HTML:
          Faux, il militait pour l'autonomie sous l'occupant espagnol, une autonomie qui devait amener a la longue a un rattachement au Maroc.
          Et Ould Elrrachid disait ca a l'epoque?

          Commentaire


          • #6
            Aucune idée, et sa m'interesse pas, je sais juste qu'il a toujours proné un sahara marocain.
            Jamais été aligné dans le rang du Polisario, qui d'ailleurs est minoritaire.

            Commentaire


            • #7
              Si tu veux entendre l'avis d'un Sahraoui qui dit beaucoup de verite:

              http://www.youtube.com/watch?v=3ahxcuODpik

              Commentaire


              • #8
                Ce mec est de Paltalk: c'est calle del sol son pseudo de la Room Western sahara rasd.
                Il travaille au Polisario.
                Je ne sais pas quel poste.

                Toi tu me donne une video, d'une personne qui dit des choses non officiel moi je t'en donne 3

                Laayoune


                Ancien dirigeant du Poli


                Citoyen marocain du sahara

                Commentaire


                • #9
                  Je pense qu il faut donc donner la voix aux sahraouis a travers un referundum.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X