Les élèves de la troisième année de l’enseignement secondaire seront soumis aux épreuves du baccalauréat, session 2008/2009 à partir d’aujourd’hui en Algérie.
Tour d'horizon en Kabylie
Durant cette session, 15 248 candidats sont attendus à travers les 51 centres d’examens répartis aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa.
D’autres candidats inscrits sous diverses formules dont 4 880 candidats libres sont également convoqués à passer les examens pour l’obtention du précieux quitus qui leur assurera une place dans l’une des universités du pays. Autrement dit, réussir à franchir une étape qualifiée de décisive dans le cursus scolaire de l’élève. D’ailleurs le baccalauréat a toujours constitué pour les élèves et leurs parents le couronnement de tout un cursus scolaire. Au cours de cette épreuve, l’élève est d’ailleurs appelé, après douze année ou plus, à négocier le tournant le plus décisif de sa scolarité. Il faut dire, en outre, que le bac est toujours perçu par les candidats comme une clé de la réussite sociale croyant par là de vivre des lendemains enchanteurs. Cependant, la scolarité des élèves est souvent ponctuée de frictions engendrées soit par un programme jugé difficile à terminer de par sa charge, soit par les conditions de scolarité qualifiées souvent de déplorables. A ce propos, il y a lieu de mentionner que la nouvelle méthode d’enseignement dite d’approche par compétences est décriée tant par les élèves que par les enseignants. D’après un enseignant de physique, cette méthode ,qui met à contribution l’élève, a été adoptée à l’emporte-pièce. Selon lui, cette méthode devrait au préalable faire l’objet d’une longue réflexion avant d’être adoptée.
Cette méthode, explique-t-il, nécessite un volume horaire plus important. Au lieu de cela, poursuit-il, le volume horaire a été réduit par le ministère de tutelle, d’où, révèle-t-il, l’impossibilité de terminer les programmes.
D’après lui, le taux d’avancement des programmes avant la date butoir sur le territoire national ne dépasserait par les 80%. De leur côté, les candidats sont comme d’habitude sous l’emprise de l’anxiété. Cela est justifié, indique-t-on, par leur incapacité à suivre et à assimiler les cours en raison de la charge des programmes scolaires.
“Il est difficile de nous adapter à cette nouvelle méthode d’enseignement. Les programmes sont tellement chargés et le volume horaire réduit qu’on arrive plus à suivre”, nous confié Samira accostée à l’annexe de la bibliothèque nationale de la Casbah de Béjaïa.
Par ailleurs, cette année, ils seront pas moins de 955 candidats à passer l’épreuve de tamazight à Béjaïa. Les enseignants affectés pour la surveillance des classes d’examens au niveau des centres réservés aux candidats libres seront cinq par classe. Quant à la nouveauté de cette année, elle consiste en la création de poste d’observateur dans les centres d’examens.
A Bouira
C'est ce matin, au collège Doubaissi du chef-lieu de wilaya que le wali de Bouira, donnera le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat, session juin 2009. Une épreuve qui concernera cette année, pas moins de 10 464 candidats dont 3147 libres, à travers les 29 centres d'examens retenus dans les différentes communes de la wilaya.
Si l'ensemble des dispositions prises par les services de la direction de l'éducation permet aux candidats de plancher sereinement par les épreuves du bac, il n'en demeure pas moins que certains d'entre eux éprouveront des difficultés pour rejoindre le lieu inscrit sur leur convocation.
En effet, parcourir plus de 60 km pour parvenir à l'heure, afin de plancher sur la première épreuve, n'est pas chose aisée pour les 1 590 candidats et 1 557 candidates libres. Le cas des candidats originaires d'Aghbalou, 60 km à l'est du chef-lieu est plus que flagrant.
Certains d'entre eux devront se lever à 4h00 afin d'être présent à 8h, aux centres d'examens mentionnés sur leurs convocations, soit à Haizer, soit à Kadiria ou dans d'autres localités encore plus éloignées.
Un obstacle, de plus, à surmonter surtout pour les candidates qui n'ont jamais eu l'occasion de se déplacer aussi loin. Un voyage qui risque d'augmenter le trac, inhérent à un tel rendez-vous, d'autant plus que ces allers et retours se répèteront durant toute la durée de l'examen.
Pour les lycéens de M'chedallah et plus particulièrement, ceux de Ben Badis, le baccalauréat de cette année aura suscité le courroux des candidats qui ont failli être dispensés de l'épreuve de tamazight. En effet, comme il a été rapporté dans notre édition du 20 mai dernier, des élèves de la troisième année secondaire du lycée Ben Badis, ont été destinataires d'une convocation dans laquelle ils leur étaient signifié qu’ils étaient dispensés de l’épreuve de tamazight.
Les élèves avaient alerté la tutelle, mais c'est le ministre de l'Education nationale, lors de sa dernière visite à Bouira, qui avait, suite à des informations lues dans la presse à ce propos, pris les devants en instruisant fermement ses services, pour que tous les élèves, sans exception, planchent sur les épreuves de tamazight. A ce sujet, M. Benbouzid avait déclaré que “tamazight est une langue et une épreuve comme toute les autres.”
Tour d'horizon en Kabylie
Durant cette session, 15 248 candidats sont attendus à travers les 51 centres d’examens répartis aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa.
D’autres candidats inscrits sous diverses formules dont 4 880 candidats libres sont également convoqués à passer les examens pour l’obtention du précieux quitus qui leur assurera une place dans l’une des universités du pays. Autrement dit, réussir à franchir une étape qualifiée de décisive dans le cursus scolaire de l’élève. D’ailleurs le baccalauréat a toujours constitué pour les élèves et leurs parents le couronnement de tout un cursus scolaire. Au cours de cette épreuve, l’élève est d’ailleurs appelé, après douze année ou plus, à négocier le tournant le plus décisif de sa scolarité. Il faut dire, en outre, que le bac est toujours perçu par les candidats comme une clé de la réussite sociale croyant par là de vivre des lendemains enchanteurs. Cependant, la scolarité des élèves est souvent ponctuée de frictions engendrées soit par un programme jugé difficile à terminer de par sa charge, soit par les conditions de scolarité qualifiées souvent de déplorables. A ce propos, il y a lieu de mentionner que la nouvelle méthode d’enseignement dite d’approche par compétences est décriée tant par les élèves que par les enseignants. D’après un enseignant de physique, cette méthode ,qui met à contribution l’élève, a été adoptée à l’emporte-pièce. Selon lui, cette méthode devrait au préalable faire l’objet d’une longue réflexion avant d’être adoptée.
Cette méthode, explique-t-il, nécessite un volume horaire plus important. Au lieu de cela, poursuit-il, le volume horaire a été réduit par le ministère de tutelle, d’où, révèle-t-il, l’impossibilité de terminer les programmes.
D’après lui, le taux d’avancement des programmes avant la date butoir sur le territoire national ne dépasserait par les 80%. De leur côté, les candidats sont comme d’habitude sous l’emprise de l’anxiété. Cela est justifié, indique-t-on, par leur incapacité à suivre et à assimiler les cours en raison de la charge des programmes scolaires.
“Il est difficile de nous adapter à cette nouvelle méthode d’enseignement. Les programmes sont tellement chargés et le volume horaire réduit qu’on arrive plus à suivre”, nous confié Samira accostée à l’annexe de la bibliothèque nationale de la Casbah de Béjaïa.
Par ailleurs, cette année, ils seront pas moins de 955 candidats à passer l’épreuve de tamazight à Béjaïa. Les enseignants affectés pour la surveillance des classes d’examens au niveau des centres réservés aux candidats libres seront cinq par classe. Quant à la nouveauté de cette année, elle consiste en la création de poste d’observateur dans les centres d’examens.
A Bouira
C'est ce matin, au collège Doubaissi du chef-lieu de wilaya que le wali de Bouira, donnera le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat, session juin 2009. Une épreuve qui concernera cette année, pas moins de 10 464 candidats dont 3147 libres, à travers les 29 centres d'examens retenus dans les différentes communes de la wilaya.
Si l'ensemble des dispositions prises par les services de la direction de l'éducation permet aux candidats de plancher sereinement par les épreuves du bac, il n'en demeure pas moins que certains d'entre eux éprouveront des difficultés pour rejoindre le lieu inscrit sur leur convocation.
En effet, parcourir plus de 60 km pour parvenir à l'heure, afin de plancher sur la première épreuve, n'est pas chose aisée pour les 1 590 candidats et 1 557 candidates libres. Le cas des candidats originaires d'Aghbalou, 60 km à l'est du chef-lieu est plus que flagrant.
Certains d'entre eux devront se lever à 4h00 afin d'être présent à 8h, aux centres d'examens mentionnés sur leurs convocations, soit à Haizer, soit à Kadiria ou dans d'autres localités encore plus éloignées.
Un obstacle, de plus, à surmonter surtout pour les candidates qui n'ont jamais eu l'occasion de se déplacer aussi loin. Un voyage qui risque d'augmenter le trac, inhérent à un tel rendez-vous, d'autant plus que ces allers et retours se répèteront durant toute la durée de l'examen.
Pour les lycéens de M'chedallah et plus particulièrement, ceux de Ben Badis, le baccalauréat de cette année aura suscité le courroux des candidats qui ont failli être dispensés de l'épreuve de tamazight. En effet, comme il a été rapporté dans notre édition du 20 mai dernier, des élèves de la troisième année secondaire du lycée Ben Badis, ont été destinataires d'une convocation dans laquelle ils leur étaient signifié qu’ils étaient dispensés de l’épreuve de tamazight.
Les élèves avaient alerté la tutelle, mais c'est le ministre de l'Education nationale, lors de sa dernière visite à Bouira, qui avait, suite à des informations lues dans la presse à ce propos, pris les devants en instruisant fermement ses services, pour que tous les élèves, sans exception, planchent sur les épreuves de tamazight. A ce sujet, M. Benbouzid avait déclaré que “tamazight est une langue et une épreuve comme toute les autres.”
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