Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Omar bongo est mort

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Omar bongo est mort

    Le président gabonais Omar Bongo Ondimba est mort, a-t-on appris dimanche 7 juin auprès de sources au ministère de la Défense. Le chef d'Etat, âgé de 73 ans, a passé 41 ans au pouvoir. Il était atteint d'un cancer des intestins.

    La présidence gabonaise avait annoncé le 6 mai qu'Omar Bongo avait décidé "la suspension momentanée de ses activités" de chef d'Etat, et que "toutes les audiences présidentielles (seraient) suspendues jusqu'à nouvel ordre". Selon un communiqué, il voulait "se ressourcer dans le repos" après avoir vécu pendant "plus de trois ans (...) une épreuve particulièrement difficile avec la maladie de son épouse" Edith Lucie, décédée le 14 mars à Rabat.

    Le président gabonais n'est plus réapparu depuis en public au Gabon, où sa santé est un sujet tabou. Depuis quelques jours, sa succession est au centre des conversations dans la capitale gabonaise, même s'il elle n'est jamais abordée de manière officielle.

    (Nouvelobs.com avec AFP)

  • #2
    :22::22:

    quelle idée de dire ça
    c'était un dictateur

    Commentaire


    • #3
      Enfin
      un peuple libérer , il était temps qu'il crève ...
      "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

      Commentaire


      • #4
        c'est les intérêts qui sortent de la bouche de Mr Morin , y 'en aura d'autres bongo , c'est comme le roi est mort vive le roi

        Commentaire


        • #5
          tu as raison Lecondor

          au nom des intérêts capitalistes, on est prêt à laisser un peuple entier dans la misère


          et pas que le peuple gabonais

          Commentaire


          • #6
            Omar Bongo, la mort du doyen de la Françafrique.


            Sa disparition, à 73 ans, marque la fin d'une saga africaine intimement liée à la France. Il laisse un pays sous-développé mais des intérêts gigantesques aux mains d'un clan désuni.

            Papa est mort. Avec la disparition d'Omar Bongo, à l'âge de 73 ans, c'est bien davantage que le doyen des chefs d'États africains qui quitte la scène. C'est un dinosaure qui tire sa révérence, le dernier des Mohicans, la figure la plus emblématique d'un système, la Françafrique, qu'il résumait mieux que nul autre, avec son cortège d'intérêts croisés, de liens occultes et d'affaires souvent pas très claires. Une page d'histoire se tourne. Significativement, la mort du «plus vieil ami africain de la France» survient à un moment crucial des relations entre l'ancienne puissance coloniale et le continent noir.
            Depuis deux ans, à l'Élysée, Nicolas Sarkozy fait de la «rupture» la pierre angulaire de ses relations avec l'Afrique. Mais on ne met pas si facilement au rencard un vieux crocodile, surtout quand il s'appelle Bongo. «Et que voulez-vous que l'on fasse, on ne peut pas le tuer tout de même ?», s'indignait récemment un ministre de la République à qui l'on objectait qu'en dépit de l'aggiornamento annoncé, les vieilles habitudes continuaient d'avoir la vie dure avec certains dirigeants africains. Une image, diffusée à l'époque en boucle sur les chaînes de télévision gabonaises, témoigne de l'influence jamais démentie d'Omar Bongo dans le «village» franco-africain : celle de Nicolas Sarkozy, parmi bien d'autres obligés, rendant visite au «vieux» dans sa suite d'un palace parisien durant la campagne présidentielle. Le jour même de son élection, le successeur de Jacques Chirac à l'Élysée appelait l'inamovible président gabonais pour le remercier de ses avis et de ses conseils.
            Autre signe parlant, la cohorte des ministres français se pressant, en mars dernier, aux obsèques de la première dame du Gabon, Edith Lucie, la fille du président congolais Denis Sassou Nguesso décédée d'un cancer après une longue hospitalisation au Maroc. C'est qu'au fil des décennies, Bongo a su se rendre incontournable, incarnant la stabilité, l'allié fidèle à l'ONU, à la tête d'un pays hébergeant quelque 10 000 ressortissants français et une base militaire.
            De Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing, Mitterrand : au pouvoir depuis 1967, Omar Bongo les a tous pratiqués avec connivence. Mais au-delà, les réseaux de ce «frère» éminent de la Grande Loge nationale française s'étendaient à toutes les sphères politiques et médiatiques. Il savait tout sur tous, sa meilleure assurance-vie : «Je ferais couler beaucoup de gens», disait-il, en guise de menace à peine voilée.
            Au printemps 2008, une de ses colères a de toute évidence coûté son poste au ministre de la Coopération Jean-Marie Bockel, pour des propos un peu trop abrupts contre la Françafrique. On a beaucoup prêté au «doyen», comme le financement de bien des campagnes électorales, sans jamais le prouver. On ne prête qu'aux riches, dit-on. Or Omar Bongo était très, très riche.

            «Blanc comme nègre» face aux affaires

            C'est ainsi une autre coïncidence de voir partir le président gabonais alors que se multiplient contre lui les accusations de détournements d'argent public. Selon Transparence international France et l'association Sherpa, les «biens mal acquis» par le président gabonais recouvriraient quelque 70 comptes bancaires ouverts en France au nom de sa famille et 33 biens immobiliers prestigieux, dont une dizaine d'appartements à Paris, équivalant à plus de 150 millions d'euros. Deux plaintes, déposées par ces associations, ont été classées sans suite en 2007 et 2008 par le parquet. Celui-ci pourrait faire appel d'une troisième plainte, déposée par un homme d'affaires français emprisonné en 1996 à Libreville à la suite d'un différend commercial avec le chef de l'État gabonais. Ce dernier se proclamait «blanc comme nègre», dans un livre d'entretiens (Grasset 2001).
            Son long parcours relève de la saga africaine. Né sous le nom d'Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 dans une bourgade de la province du Haut-Ogoué, rebaptisée plus tard Bongoville, ce Téké (l'ethnie bantoue minoritaire) fait ses études primaires et secondaires au Congo. Après son service militaire, il devient un agent subalterne des services secrets français et travaille aussi comme commis des postes.
            Mais l'ambitieux Bongo saura tracer sa voie jusqu'aux plus hautes destinées dans le sillage du premier président du Gabon indépendant, Léon Mba. En 1960, Bongo est son vice-président et son bras droit avant de lui succéder après sa mort en 1967, avec la bénédiction du grand manitou des «affaires africaines et malgaches» à l'Élysée, Jacques Foccart.
            En 1968, il fonde le Parti démocratique gabonais, parti unique jusqu'à l'instauration en 1990 d'un pluralisme de façade. Jusqu'au bout, Omar Bongo est resté l'unique détenteur d'un pouvoir dont il fut la clé de voûte. Habile et madré, il n'a pas son pareil pour verrouiller une campagne électorale (les scrutins se déroulent à échéance régulière) et monnayer le ralliement de ses opposants ou les museler. L'homme sait aussi se muer en caméléon quand il le faut. Pour obtenir une audience avec Paul VI, il se fait baptiser catholique. En 1973, il se convertit à l'islam et devient El Hadj Omar Bongo Ondimba, afin, dit-on, de s'attirer les bonnes grâces des pays de l'Opep, en majorité musulmans…

            Omniprésence de la famille

            Le 27 novembre 2005, il est réélu avec 79 % des suffrages lors d'élections que l'opposition juge entachées de fraudes massives. Imperturbablement, le «doyen» donne une fois de plus raison aux affiches qui s'étalent partout dans le pays : «Bongo, j'en veux toujours plus !»
            Le nerf de la guerre, il est vrai, ne lui a jamais manqué. Peuplé de 1,3 million d'habitants seulement, l'«émirat gabonais» est un pays riche de son pétrole, de sa filière bois et de ses gisements de manganèse et de fer. En quarante ans de règne, toutefois, Omar Bongo n'aura que très modérément fait fructifier cette manne. Malgré ses immenses ressources naturelles, le pays se classe toujours 123e sur 177 au classement de l'indicateur de développement humain des Nations unies. Près d'un demi-siècle de pouvoir ne lui aura pas laissé le temps de construire plus de 900 kilomètres de routes…
            Impeccablement sanglé dans ses costumes Smalto ou drapé dans une cape à la Mandrake, Omar Bongo ne boudait pas la scène diplomatique. On le retrouvait en médiateur dans nombre de conflits et de différends africains, toujours prompt à endosser la tenue du sage que lui valait de facto son ancienneté parmi ses pairs.
            Autre clé du système Bongo, son clan. Au gouvernement comme dans l'administration, l'économie ou les médias, la famille du président est omniprésente. L'homme, il est vrai, n'a jamais ménagé sa virilité, la rumeur publique allant jusqu'à lui attribuer plusieurs dizaines d'enfants. Proche parmi les proches, sa fille Pascaline dirige son cabinet. Le mari de celle-ci, Paul Toungui, est ministre de l'Économie et des Finances. Le fils préféré du président, Ali, souvent présenté comme un possible successeur, est ministre de la Défense. «Il n'y aura pas de dynastie Bongo», se plaisait-il à dire. À voir. Même si le baobab est à terre, il est fort probable que l'après-Bongo portera, d'une façon ou d'une autre, la marque du clan.


            Le Figaro.

            Commentaire


            • #7
              un peuple libérer , il était temps qu'il crève ...
              Parles donc !
              L'etau qui attend ce peuple sera encore plus serrer que le precedent, crise oblige.
              .

              Commentaire


              • #8
                au nom des intérêts capitalistes, on est prêt à laisser un peuple entier dans la misère
                Les Gabonais ne vivent pas tous dans la misère. Ils sont pour une bonne part aisés ce sont les migrants étrangers au Gabon qui sont pauvres. C'est vrai qu'il y a une mauvaise redistribution des richesses, mais il ne faut pas généraliser non plus.
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

                Commentaire


                • #9
                  L'etau qui attend ce peuple sera encore plus serrer que le precedent, crise oblige
                  Non,la crise n a rien avoir avec la liberté des peuples.

                  Commentaire


                  • #10
                    *Un de moins de la Françafrique .
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      Allah yrehmou.

                      Commentaire


                      • #12
                        grand ami du Maroc , il possedait un somptueux palais à Dar salam ,lui et son fils .Je ne sais pas comment ils vont faire pour l'heritage.

                        Commentaire


                        • #13
                          un peuple libérer , il était temps qu'il crève ...
                          Ne t'en fais pas un autre vas venir !

                          Commentaire


                          • #14
                            Un serviteur de le France, Kouchner avait fait du travail pour lui, je pense.
                            Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                            J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

                            Commentaire


                            • #15
                              son probleme c'est qu'il n'a pas préparé son fils ou son frere a sa succession comme dans les Républiques Democratiques Arabe
                              Coucher du soleil à Agadir

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X