La France "perd un ami", a affirmé lundi 8 juin le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, après l'annonce du décès du président gabonais, Omar Bongo. "Mais je déplore également une perte pour l'Afrique, continent où M. Bongo Ondimba, unanimement respecté par ses pairs, avait œuvré avec détermination et courage à la paix et la stabilité", poursuit M. Kouchner dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy avait peu avant exprimé "beaucoup de tristesse et d'émotion" après l'annonce du décès du président gabonais. "C'est un grand et fidèle ami de la France qui nous a quittés, une haute figure de l'Afrique et un chef d'Etat qui avait su gagner l'estime et le respect de l'ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain", déclare un communiqué de l'Elysée.
LE GABON FERME SES FRONTIÈRES
Au Gabon, le ministère de la défense, dirigé par le fils du défunt président, a décidé "la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes" après le décès du président, selon un communiqué lu à la télévision publique RTG1. Il a également annoncé "la mise en place de toutes les composantes des forces de défense sur tout l'ensemble du territoire" et "la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles".
La vice-première ministre gabonaise, Georgette Koko, a appelé les Gabonais à "rester unis et solidaires", après avoir annoncé à la télévision nationale gabonaise le décès du président. Le décès lundi en Espagne d'Omar Bongo Ondimba, 73 ans, au pouvoir depuis quarante et un ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, a été annoncé par son premier ministre après une journée d'incertitude sur son état.
Le Monde
Nicolas Sarkozy avait peu avant exprimé "beaucoup de tristesse et d'émotion" après l'annonce du décès du président gabonais. "C'est un grand et fidèle ami de la France qui nous a quittés, une haute figure de l'Afrique et un chef d'Etat qui avait su gagner l'estime et le respect de l'ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain", déclare un communiqué de l'Elysée.
LE GABON FERME SES FRONTIÈRES
Au Gabon, le ministère de la défense, dirigé par le fils du défunt président, a décidé "la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes" après le décès du président, selon un communiqué lu à la télévision publique RTG1. Il a également annoncé "la mise en place de toutes les composantes des forces de défense sur tout l'ensemble du territoire" et "la sécurisation des sites et des bâtiments administratifs sensibles".
La vice-première ministre gabonaise, Georgette Koko, a appelé les Gabonais à "rester unis et solidaires", après avoir annoncé à la télévision nationale gabonaise le décès du président. Le décès lundi en Espagne d'Omar Bongo Ondimba, 73 ans, au pouvoir depuis quarante et un ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, a été annoncé par son premier ministre après une journée d'incertitude sur son état.
Le Monde
Commentaire