Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Debacle Du Parti Socialiste A L Election Europeenne

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Debacle Du Parti Socialiste A L Election Europeenne

    Les Français ont marqué leur reconnaissance pour le travail accompli pendant la présidence française de l’Union européenne et leur soutien aux efforts engagés par le gouvernement pour sortir d’une crise mondiale sans précédent », a fait valoir lundi le palais de l’Elysée dans un communiqué, se félicitant du « succès » du parti au pouvoir UMP et de ses alliés centristes, en tête avec près de 28 % des voix.
    L’entourage de M. Sarkozy s’est gardé de tout triomphalisme, malgré l’effondrement du Parti socialiste, réduit à 16,48 % et talonné par la liste écologiste emmenée par l’eurodéputé allemand et ancien leader de mai 1968, Daniel Cohn-Bendit, qui effectue une percée spectaculaire à 16,28 %.
    Outre une abstention record à près de 60 %, ce scrutin a également été marqué par l’échec du parti centriste MoDem (8,45 %), dont le leader François Bayrou avait mené une campagne d’opposition farouche à Nicolas Sarkozy.
    Au Parti socialiste, les critiques ont commencé de fuser, en particulier de la part des partisans de Ségolène Royal, grande rivale de la numéro un Martine Aubry, et qui ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012.
    « Ce n’est même pas un avertissement, c’est un tsunami politique », a estimé une proche de l’ex-candidate à la présidentielle, Aurélie Filippetti.
    Le parti fait face à un risque « mortel » s’il « ne change pas de langage, s’il ne change pas de dirigeants, s’il ne change pas de méthodes de travail, et surtout s’il n’est pas capable de présenter un projet crédible aux Français », a estimé le député Manuel Valls.
    Martine Aubry, qui a vu son premier test électoral s’achever en grave échec, six mois après son élection difficile face à Mme Royal à la tête du parti, a assuré prendre « toute la mesure » de la défaite.
    Cet échec, quelques mois après des mobilisations record des syndicats de gauche contre la politique du gouvernement de droite, traduit le malaise au sein du premier parti d’opposition français, déstabilisé par de profondes divisions et qui a les plus grandes difficultés à se positionner clairement face à Nicolas Sarkozy.
    Pour le politologue Philippe Braud, la débâcle pourrait cependant contraindre le PS à mettre en sourdine ses divisions internes, que Nicolas Sarkozy a su exploiter en faisant entrer plusieurs personnalités de gauche au gouvernement.
    « Le score est tellement catastrophique que ceux qui joueront la division seront dans une situation difficile ; il va les contraindre à se serrer les coudes », estime ce professeur à l’Institut de Sciences politiques de Paris.
    Daniel Cohn-Bendit a par ailleurs évoqué la possibilité d’alliances entre écologistes et socialistes, avec le MoDem ou des formations de gauche, en prévision de la présidentielle de 2012.
    « Il faut construire cette majorité », a-t-il déclaré. « La fin, ce sera ou une victoire de Sarkozy ou une victoire d’une alternative crédible » en 2012, a-t-il ajouté.
    Le président français devrait procéder rapidement à un remaniement du gouvernement avec peut-être de nouveaux ministres issus de la gauche ou du centre. Il a estimé que le succès de son parti aux européennes « commande d’aller plus loin » dans les réformes, et a promis l’annonce rapide de « nouveaux chantiers ».
    (D’après AFP)
Chargement...
X