Les amoureux
Je les ai vus, un jour, sur une plage de printemps
Alors que je promenais mes pas, mon âme, mon désespoir.
Ils étaient assis sur un rocher, les pieds pendants
Et les vagues s'escrimaient à atteindre leur perchoir.
La brise salée se perdait dans le voile de ses cheveux,
Elle fermait les yeux et les rouvrait sur lui ;
Il souriait en buvant ses muets aveux,
Son âme embrassant les douces opalines qui y brillent.
Les doigts enchevêtrés, les cœurs tressés à la passion,
Ils tissaient un cocon arachnéen autour de leur couple.
Le ressac des vagues, le gémissement du vent impatient
Glissaient, muets, sur la porte close de leur temple.
Depuis, je les croise au bon plaisir du hasard
Et quand ils passent à côté de moi je leurs souris.
Ils sont une note de couleur qui émaille le gris,
Ils sont une touche joyeuse, un joli fard.
Devant la douce sérénité que reflète leur bonhomie,
Je sens s'ouvrir mon cœur ; je le sens s'aérer.
La quiète félicité dont leurs mines sont parées
Déteint sur mon âme qui se laisse devenir amie.
Leur bonheur suinte de leurs doigts enchevêtrés
Et leur entente est criée par leur éloquent silence.
Dans leurs regards où s'allument des bougies de tendresse ;
Je lis l'amour efflorescent qui dore leurs âmes et leurs traits.
Je les ai vus, un jour, sur une plage de printemps
Alors que je promenais mes pas, mon âme, mon désespoir.
Ils étaient assis sur un rocher, les pieds pendants
Et les vagues s'escrimaient à atteindre leur perchoir.
La brise salée se perdait dans le voile de ses cheveux,
Elle fermait les yeux et les rouvrait sur lui ;
Il souriait en buvant ses muets aveux,
Son âme embrassant les douces opalines qui y brillent.
Les doigts enchevêtrés, les cœurs tressés à la passion,
Ils tissaient un cocon arachnéen autour de leur couple.
Le ressac des vagues, le gémissement du vent impatient
Glissaient, muets, sur la porte close de leur temple.
Depuis, je les croise au bon plaisir du hasard
Et quand ils passent à côté de moi je leurs souris.
Ils sont une note de couleur qui émaille le gris,
Ils sont une touche joyeuse, un joli fard.
Devant la douce sérénité que reflète leur bonhomie,
Je sens s'ouvrir mon cœur ; je le sens s'aérer.
La quiète félicité dont leurs mines sont parées
Déteint sur mon âme qui se laisse devenir amie.
Leur bonheur suinte de leurs doigts enchevêtrés
Et leur entente est criée par leur éloquent silence.
Dans leurs regards où s'allument des bougies de tendresse ;
Je lis l'amour efflorescent qui dore leurs âmes et leurs traits.
dédié à tous les Amoureux
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